Laurent Alexandre : «Nous aurons l’intelligence artificielle que nous méritons»
Si nous savons désormais avec certitude que l’intelligence artificielle va bouleverser notre quotidien, il reste encore à savoir dans quelle mesure. Quand certains y voient une opportunité pour réinventer notre monde, d’autres y voient une menace pour l’humanité. «L’intelligence artificielle ne va pas remplacer l’Homme. Sinon, il faut la débrancher tout de suite», assure le docteur Laurent Alexandre, chirurgien-urologue et fondateur du site Doctissimo, à l’occasion de l’événement Hello Tomorrow, dédié aux innovations «DeepTech», qui s’est tenu à Paris en octobre.
A ses yeux, l’intelligence artificielle «fera les choses mieux que nous dans le futur et pour beaucoup moins cher». Cependant, si elle va irrémédiablement remplacer la plupart de nos tâches actuelles, cela signifie pas pour autant qu’elle va nous remplacer tout court. L’intelligence artificielle permettra au contraire aux humains de se concentrer sur la création. «Les tâches créatives vont être complémentaires de l’intelligence artificielle», note ainsi Laurent Alexandre, également président de DNAVision, start-up spécialisée dans l’analyse des données du séquençage ADN.
«L’opinion a choisi la facilité hollywoodienne plutôt que l’extrême complexité du vrai monde qui va arriver»
Toutefois, pour que le grand public puisse se saisir de cette thématique, il estime qu’il faut faire preuve de pédagogie pour expliquer un environnement complexe où l’intelligence artificielle et l’intelligence humaine s’entremêlent. Face à cette complexité, de nombreuses personnes se montrent ainsi réfractaires au changement qui en découle. «Les schémas caricaturaux et simples sont préférés à la complexité des choses», constate Laurent Alexandre. Et d’ajouter : «Entre un futur simple, magnifié par Hollywood, que tout le monde comprend et des futurs extrêmement complexes, qui seront la réalité, l’opinion a choisi la facilité hollywoodienne plutôt que l’extrême complexité du vrai monde qui va arriver.»
Outre les craintes soulevées par l’intelligence artificielle, Laurent Alexandre alerte également sur l’éducation des jeunes. «Il faut refuser le déterminisme intellectuel qui existe. Il manque une technologie pour aider les gens moins doués à devenir innovants et plus doués», explique-t-il. De son point de vue, si l’école ne se réinvente pas rapidement, «nous allons avoir un schéma profondément inégalitaire et révolutionnaire dans quelques décennies». Car de la qualité de l’éducation délivrée dépendra de la capacité d’une personne à réagir face à l’évolution de son travail engendrée par l’intelligence artificielle. Il s’agit donc d’un enjeu sociétal. «Il est urgent de réduire les inégalités cognitives pour réduire les inégalités sociales», avertit Laurent Alexandre.
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Monsieur je suis en accord avec votre article sur le ‘Express’ et je souhaiterai que vous preniez connaissance de l’article que j’ai écrit.
Si j’ai bien compris votre article l’IA est issu de la bêtise humaine qu’on le veuille ou non c’est toujours le cerveau humain qui sera décisionnaire à moins de concevoir un cerveau synthétique qui ignore la bêtise humaine ?
On veut nous faire croire que l’(IA) est là pour nous faciliter la vie, comme par exemple l’économie des forces pour manipuler des charges à distances ou comme le pilotage d’un véhicule qui sont des algorithmes répétitifs avec des variables communiquées par des détecteurs tel que les détections de proximités ou d’autres permettant le pilotage de véhicule ; l’IA n’est pas encore dans ce domaine mais déjà dans une boucle d’automatismes avancés et réfléchis.
C’est pourquoi l’IA ne semble pas encore sortie du cocon de la robotique même si dans certaines fonctions, des commandes sont directement pilotées par le cerveau humain.
Seul maître « à bord » des décisions pour effectuer des actions dans des secteurs bien déterminés pour la rentabilité et à terme, remplacer l’homme. Ce que j’affirme c’est que les cerveaux humains peuvent être interactif dans la zone d’écoute de la parole et de l’émission de la parole. Dans temps très court maintenant, nous n’aurons plus besoin d’un appareil téléphonique pour communiquer.
La même fonction sera bientôt opérationnelle dans les zones de la vision.
Imaginez ! Les bouleversements de nos organisations sociales et sociologiques !!
A la vitesse des progrès des développements que nous subissons en toutes confidentialité, plus personnes n’a de secrets l’un pour l’autre ; un pan de nos relations humaines et de notre vie personnelle et intime s’effondre ; nos secrets professionnels, pour lesquels nous nous engageons contractuellement à ne pas divulguer sont déjà scrutés par des « voyous » qui ciblent leurs victimes à l’aide d’armes de guerre comme le harcèlement électromagnétique et sonore qui a déjà fait des ravages dans la santé et augmente les taux de mortalité dans les populations comme en témoigne les sites et les blogs Internet.