Le cryptojacking a augmenté de 8 500 % en 2017
Le cryptojacking a augmenté de 8 500 % en 2017, selon un rapport publié par Symantec. Ces attaques ont ainsi représenté 24 % de toutes les attaques en ligne qui ont été bloquées par l’entreprise en décembre. Sur les trois derniers mois de 2017, elles ont constitué 16 % des attaques, ce qui correspond aux pics de valeur du bitcoin et des autres cryptomonnaies.
En 2017, les cybercriminels ont donc bien exploité le filon qui consiste à miner de la cryptomonnaie en utilisant l’ordinateur de sa victime. La faute, notamment, selon Symantec, à des applications de minage trop faciles à utiliser. Une pratique qui est plus simple et moins détectable que les autres cyber attaques.
Ransomwares : 522 dollars en moyenne
Autre secteur à surveiller : l’Internet des objets. Symantec a enregistré une hausse de 600 % des attaques concernant les objets connectés. Du côté des ransomwares, Wannacry et NotPetya ont beaucoup fait parler d’eux en 2017. Mais pour Symantec, il ne s’agissait pas de ransomwares « typiques ».
« Toutes deux semblent avoir été le fait de groupes d’attaques ciblés, plutôt que de cybercriminels typiques. Ils faisaient partie d’une nouvelle tendance que nous avons observée où les groupes d’attaques ciblés utilisent le rançongiciel comme un leurre, pour provoquer des perturbations ou, dans le cas de WannaCry, pour essayer de générer des revenus », explique Symantec. Ainsi, finalement, le nombre de ransomwares plus classiques a baissé en 2017.
« La rentabilité des ransomwares en 2016 a conduit à un marché encombré et à une surévaluation des demandes de rançon, mais en 2017, les cybercriminels ont semblé trouver le juste milieu, c’est-à-dire la somme que les victimes étaient prêtes à payer », explique Symantec. Et à combien se situe-t-elle ? 522 dollars, ce qui correspond à la demande moyenne de rançon, qui a diminué de plus de la moitié par rapport à 2016.
24 000 applications mobiles malveillantes bloquées par jour
Que s’est-il passé du côté des mobiles ? Les nouvelles ne sont pas très bonnes. Les attaques ciblant les smartphones ont continué à augmenter en 2017. Les nouvelles variantes de logiciels malveillants ont augmenté de 54 % et Symantec a bloqué en moyenne 24 000 applications mobiles malveillantes par jour. Mais rien n’est tout blanc ou tout noir même en ce qui concerne les applications. Les graywares restent aussi un problème, c’est-à-dire les applications qui ne sont pas complètement malveillantes mais présentent des risques liés à la sécurité ou encore au respect de la confidentialité.
Selon Symantec, les défis de sécurité sont exacerbés par le nombre élevé de mobiles, en particulier les appareils Android, qui utilisent des systèmes d’exploitation obsolètes.
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