Le futur « espace santé » numérique bientôt testé avant d’être généralisé en France
AFP
Les habitants de Haute-Garonne, Loire-Atlantique et Somme disposeront tous (sauf refus) à partir de juillet d’un espace numérique de santé, incluant leur dossier médical partagé (DMP) et qui doit être généralisé à toute la France début 2022. Baptisé « Mon Espace Santé », ce dispositif prévu par la loi Buzyn de juillet 2019 aura pour but de « redonner la main aux citoyens », a affirmé mercredi Dominique Pon, responsable de la délégation ministérielle au numérique en santé, lors d’une conférence de presse organisée par l’Association des journalistes de l’information sociale (Ajis).
Messagerie sécurisée et applications
« Les gens ont le droit d’être acteurs de leur santé sans qu’on leur confisque leurs données », a-t-il ajouté pour défendre ce projet qui inclura dans un premier temps le DMP et une messagerie sécurisée pour les échanges entre patients et soignants. D’autres applications (agenda, prise de rendez-vous, suivi de maladies chroniques, prévention…) s’y ajouteront par la suite, après une procédure de validation et un feu vert du ministère.
La phase de test dans les trois départements permettra en premier lieu de roder le « mécanisme d’opt-out »: cet « espace santé » sera en effet créé par défaut pour tous les assurés, qui disposeront d’un délai d’un mois pour s’y opposer. Les données seront « hébergées en France », a assuré M. Pon, précisant que l’Assurance maladie avait attribué le marché en décembre au groupe Atos et au cabinet de conseil Octo Technology.
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