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Le Koweït va investir 300 millions d’euros dans les start-up françaises

Lors des grandes rencontres entre Etats, on est généralement habitué aux annonces sur des ventes d’armes ou d’Airbus. Faudra-t-il désormais compter aussi sur les start-up ?

A l’occasion de la visite du Premier ministre du Koweït Jaber Al-Moubarak Al-Ahmad Al-Sabah à Paris, les ministres de l’Economie Emmanuel Macron et des Finances Michel Sapin ont signé un «projet de coopération» avec le gouvernement du Koweït dont l’une des finalités est le financement des start-up françaises par des institutions financières koweïtiennes.

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Plusieurs fonds seront créés

Il est prévu que ces dernières investiront jusqu’à 300 millions d’euros aux côtés de Bpifrance qui injectera pour sa part jusqu’à 150 millions d’euros. Mais plutôt que d’investir directement au capital des entreprises, ces financements se feront sous forme de participations dans des fonds de capital-risque français qui, eux, financeront les start-up. Ceux-ci seront cependant gérés par des équipes de gestion indépendantes.

Le premier, officiellement annoncé, sera consacré aux technologies de l’information. Doté d’une enveloppe de 200 à 250 millions d’euros, le Koweït apportera 100 millions d’euros, et Bpifrance 50 millions. Pour atteindre la taille cible, le solde sera complété par des entreprises ou d’autres investisseurs institutionnels français, européens et koweïtiens.

Plusieurs fonds français approchés

Ainsi, plusieurs acteurs français du capital-risque ont déjà été approchés et des discussions seraient déjà à un niveau «très avancé» avec l’un d’eux, a appris Frenchweb. Mais les deals ne seraient pas encore signés.

Au-delà de ce fonds dédié aux TIC, d’autres véhicules d’investissement vont voir le jour, notamment dans les secteurs des Biotechs ou des écotechnologies, avons-nous aussi appris. Cet accord est également l’occasion pour les entreprises françaises de s’internationaliser en faisant du Koweït une porte d’entrée sur le Moyen-Orien.

Ce rapprochement entre la banque publique et le Koweït n’est pas nouveau. Bpifrance entretenait déjà des relations avec KIA (Kuwait Investment Authority), le fonds souverain du Koweït. Mais rien n’avait encore été formalisé. Les discussions concernant ce nouvel accord ont été assez rapides : «quelques mois», assure-t-on du côté de Bpifrance.

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