le passe-passe d’ELON MUSK pour effacer les pertes de Twitter de ses proches associés / Petite mise au point de David MARCUS / Futur cable sous marin pour META, à chacun son infrastructure?
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Elon Musk : le passe-passe de xAI pour effacer les pertes de Twitter de ses associés
Les investisseurs ayant soutenu le rachat de Twitter (rebaptisé X) par Elon Musk récupèrent leurs pertes grâce à la montée en valeur de xAI, une startup d’intelligence artificielle qu’il a également créé. Elon Musk leur aurait attribué 25 % des actions de xAI, en compensation d’une partie la dépréciation de Twitter, évaluée à 9,4 milliards de dollars après une chute de près de 80 % selon Fidelity en moins de 2 ans.
Larry Ellison, co-fondateur d’Oracle, avait investi un milliard de dollars dans le rachat. Le prince saoudien Alwaleed bin Talal et Jack Dorsey, co-fondateur de Twitter, ont également maintenu leurs positions, aux côtés d’institutions comme Fidelity, Sequoia Capital et Andreessen Horowitz. Ces investisseurs ont vu leur mise renforcée par xAI, qui a levé 6 milliards de dollars en mai pour une valorisation de 24 milliards, et s’apprête à doubler cette valeur à 50 milliards avec une nouvelle levée de 5 milliards.
xAI investit massivement dans des modèles d’intelligence artificielle et un cluster de superordinateurs. Sa progression rapide en fait un nouveau pilier de l’écosystème Musk.
Reste à savoir ce qu’il en est des banques qui ont prêté 13 milliards de dollars à la société exploitant le réseau social et dont l’opération était qualifiée de “pire opération bancaire depuis la fin de la crise financière en 2009” par nos confrères du Wall Street Journal. Deux banques françaises sont fortement exposées, BNP PARIBAS avec 2 prêts pour un montant de 1,4 milliard de dollars et Société Générale pour 875 millions d’euros.
Toujours et encore, Elon Musk attaque OpenAI et Microsoft pour pratiques anticoncurrentielles
Elon Musk a déposé une demande d’injonction contre OpenAI, Microsoft, et plusieurs de leurs dirigeants, accusant ces derniers de pratiques anticoncurrentielles et de conflits d’intérêts. Selon le dossier déposé auprès de la cour du district nord de Californie, OpenAI aurait dissuadé des investisseurs de financer des concurrents comme xAI, et aurait bénéficié d’informations sensibles obtenues via Microsoft. Musk critique également la conversion d’OpenAI en entité commerciale, accusant la structure de s’éloigner de sa mission initiale à but non lucratif.
OpenAI, soutenue par Microsoft à hauteur de 13 milliards de dollars, serait aussi impliquée dans des transactions privilégiant des partenaires financiers liés à ses dirigeants, notamment Sam Altman et Reid Hoffman. Musk allègue un risque de « préjudice irréparable » si ces pratiques continuent. La demande d’injonction vise à bloquer la transition d’OpenAI vers un modèle entièrement lucratif. OpenAI réfute ces accusations, qualifiant l’initiative de Musk de « sans fondement ».
Libra : le projet porté par META, victime d’arbitrages strictement politiques dénonce David Marcus.
En juin 2019, Meta dévoilait Libra (renommé plus tard Diem), une blockchain associée à une stablecoin, destinée à transformer les paiements mondiaux. Porté par une coalition de 28 entreprises, le projet s’annonçait comme une révolution dans les transferts d’argent à l’échelle planétaire. Pourtant, moins de deux ans plus tard, Libra était abandonné, victime d’un blocage politique sans précédent.
Dès son lancement, Libra a suscité des réactions mitigées. En réponse, Meta et ses partenaires ont multiplié les efforts pour répondre aux exigences des régulateurs. Entre témoignages devant le Congrès américain et modifications structurelles, chaque obstacle semblait surmonté. En 2021, après avoir adressé toutes les préoccupations — blanchiment, protection des consommateurs, gestion des réserves —, un lancement pilote limité était enfin en vue.
Mais, selon David Marcus, ex-responsable du projet, l’autorisation n’est jamais venue. Lors d’une réunion entre Jay Powell, président de la Fed, et Janet Yellen, alors secrétaire au Trésor, cette dernière aurait qualifié l’approbation de Libra de « suicide politique ». Peu après, la Fed aurait dissuadé les banques partenaires, mettant un coup d’arrêt définitif au projet.
Selon David Marcus, cette décision n’avait aucune base réglementaire ou légale. « Libra a été tué politiquement », affirme-t-il sur X, dénonçant une pression exercée sur les institutions financières pour empêcher son lancement.
Malgré cet échec, Marcus estime que l’expérience a renforcé sa vision : bâtir une infrastructure financière mondiale nécessite une plateforme décentralisée et inattaquable, comme Bitcoin. Aujourd’hui, il poursuit cet objectif avec Lightspark, une entreprise dédiée à l’innovation sur le Lightning Network de Bitcoin. Une tentative, selon lui, qui ira cette fois jusqu’au bout.
Meta prévoit un câble sous-marin mondial de 40 000 km pour soutenir son infrastructure
Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, prévoit de construire un câble sous-marin en fibre optique de plus de 40 000 kilomètres autour du globe, selon des sources confirmées par TechCrunch. Ce projet, estimé à plus de 10 milliards de dollars, marquerait une première pour Meta, qui en serait le seul propriétaire et utilisateur.
Avec 10 % du trafic internet fixe et 22 % du trafic mobile mondial généré par ses plateformes, Meta vise à renforcer son infrastructure pour répondre à la croissance prévue de ses activités, notamment grâce à ses investissements massifs dans l’intelligence artificielle. Le câble suivrait une trajectoire en forme de « W », reliant la côte Est des États-Unis à l’Inde via l’Afrique du Sud, puis revenant vers la côte Ouest des États-Unis via l’Australie.
Actuellement en phase de planification, le projet est supervisé par Santosh Janardhan, responsable mondial des infrastructures de Meta. Cependant, des défis logistiques, tels que la pénurie de navires spécialisés pour poser les câbles sous-marins, pourraient ralentir sa mise en œuvre. Une construction par petits bouts est envisagée pour contourner ces contraintes.
Baidu obtient une licence pour tester ses robotaxis à Hong Kong
Baidu a reçu une licence pour tester son service de robotaxis Apollo Go à Hong Kong, marquant la première autorisation connue de la société pour des essais de véhicules autonomes en dehors de la Chine continentale.
Apollo Go, déjà en service dans plusieurs villes chinoises, se positionne comme l’un des services de robotaxis les plus avancés au monde. L’obtention de cette licence à Hong Kong pourrait ouvrir la voie à une adoption plus large des véhicules autonomes dans les environnements urbains complexes. Baidu n’a pas encore précisé le calendrier des tests ni les zones ciblées pour cette phase expérimentale.
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