Le président de l’Arcep se défend sur les pertes d’emplois dans les télécoms
L’Arcep subit depuis plusieurs mois des accusations par les opérateurs et le gouvernement, portant sur ses méthodes de contrôle des réseaux, son attribution de la licence 4G ou plus généralement sur l’orientation que prend sa régulation. Face à ces critiques en séries, Jean-Ludovic Silicani, le président de l’Autorité, a contre-attaqué ce matin lors d’un colloque, comme le rapporte le site des Echos.
Ainsi, en réponse au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui avait remis en cause l’indépendance de l’Arcep en précisant que « Pour le gouvernement, la concurrence doit trouver sa limite dans la préservation de l’emploi », Ludovic Silicani aurait rétorqué : « Les régulateurs des télécoms ont facilité l’investissement dans les réseaux (…) qui sont pourvoyeurs d’un nombre considérable d’emplois, puisque 75% des dépenses sont constituées par de la main-d’oeuvre et que celle-ci est localisée sur le territoire ».
Selon le quotidien, le président de l’Arcep aurait par ailleurs déclaré : « On entend dire aussi ( …) que l’existence en Europe d’un grand nombre d’opérateurs, en comparaison, par exemple, avec la situation qui prévaut aux Etats-Unis, conduirait à une baisse des marges et de l’emploi ».
Or, d’après Jean-Ludovic Silicani, ces accusations sont non fondées. Pour appuyer son argumentation, le président de l’Arcep rappelle, qu’en 10 ans, l’industrie américaine des télécommunications et son plan de consolidation « auraient détruit environ 400 000 emplois, soit 30% du secteur ». La stratégie menée outre-Atlantique aurait, en outre, eu pour conséquence « des prix de détails deux fois supérieurs aux prix européens ».
Toujours selon les citations des Echos, Jean-Ludovic Silicani a conclu son intervention, en demandant aux acteurs de mettre fin « à ces débats non pas politiques (…) mais idéologiques et schématiques, fondés sur des contrevérités ou des erreurs de raisonnements grossières ».
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Pourquoi se reporter à ce que dit le site des Echos ? il suffit d’aller à la source et de demander le discours prononcé !!!
C’est la B.A.BA du journalisme
@Patricia, merci pour la leçon ,-)
l’ART (maintenant Arcep) a fait un travail extraordinaire dans l’accompagnement du passage d’une industrie monopolistique publique sclérosée et d’un service cher à un environnement extrèmement créatif dont les premiers bénéficiaires sont les utilisateurs.
C’est un modèle dans l’application du rôle sain de l’Etat dans la dynamisation de l’activité industrielle, via la liberté d’entreprendre et au bénéfice des utilisateurs.
Forcément, ça fait principalement des jaloux comme tout système méritocratique, et des bénéficiaires qui se mobilisent peu. Et il est tellement plus politiquement payant de « préserver l’emploi » que de faire reconnaitre que cette évolution des prix telecoms a compensé la diminution du pouvoir d’achat sur plein d’autres postes.
Démagogie !
Montebourg reste fidèle à lui même…
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