Lending Club prépare son entrée en bourse
The Lending Club, la start-up du Français Renaud Laplanche, prépare son entrée en bourse, et vient de déposer une demande officielle, correspondant à un montant qui dépasserait les 500 millions de dollars. La start-up, basée à San Francisco et spécialisée dans le prêt entre investisseurs en « peer-to-peer », approcherait les 4 milliards de dollars en valorisation. Elle était, selon les observateurs, valorisée près de 2 milliards de dollars en 2013.
L’année dernière, elle avait bouclé un tour de financement de 125 millions de dollars auprès de Google, qui détiendrait 7% du capital de la société. En avril dernier, elle a à nouveau séduit les investisseurs en levant 115 millions de dollars.
Depuis son lancement en 2007, elle a permis de favoriser des transactions à hauteur de 5 milliards de dollars, dont un milliard de dollars sur le deuxième trimestre de 2014. Lending Club prend 5% de commission sur les transactions, soit un chiffre net de plus de 86 millions de dollars sur la première moitié de 2014, contre 37 millions de dollars dans la période à période équivalente en 2013.
Le prêt en peer-to-peer est un vrai sujet aux Etats-Unis. Il permet à de nombreux foyers de financer ce que les banques et les acteurs traditionnels du crédit ne financent plus ou moins bien. En cause notamment: la régulation américaine qui met la pression sur les banques et les fonds, et favorise indirectement les alternatives telles que le prêt « en direct ». Les prêts orientés sur la santé et les études sont parmi les plus sollicités, ce que Lending Club a justement développé, en faisant l’acquisition de Springstone, une société de financement qui s’est appuyé sur un réseau de 14 000 écoles et d’établissements de santé.
«Les parents qui cherchent à financer l’éducation de leurs enfants, ou ceux qui subissant des opérations coûteuses auront désormais accès à des prêts Lending Club, et pourront bénéficier des options de financement responsables, transparentes et abordables » déclarait récemment Renaud Laplanche.
D’autres acteurs du « peer-to-peer lending » constituent ce marché porteur : OnDeck Capital et Kabbage, deux prêteur en ligne pour les petites entreprises, qui visent aussi une IPO en 2015.
En France, Prêt d’Union s’est positionné sur le marché du prêt entre particuliers, la start-up a reçu le soutien de Crédit Mutuel Arkea dès ses débuts, et a bénéficié d’un apport en capital du groupe Schibsted Growth-Le Bon Coin, à hauteur de 10 millions d’euros.
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Impressionnant ! On pourrait presque être fier s’il l’avait développé en France