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Les Français de Gentside et OhMyMag (groupe Cerise) à la conquête de l’international

Près de six ans après sa création, le Groupe Cerise, l’éditeur des portails masculin Gentside.com et féminin Ohmymag.com part à la conquête de l’international. Le groupe média s’attaque dès le début de l’année 2015 à la deuxième plus grande population d’internautes d’Europe, avec le lancement en Allemagne de ses deux marques. Avec un chiffre d’affaires de 4,5 millions d’euros en 2014, et un Ebitda de 30%, « le modèle économique est validé en France », assure Denis Marchant, le cofondateur et directeur général du Groupe basé à Tourcoing (Nord) et Paris.

Autres marchés visés pour le courant de l’année 2015, l’Espagne et le Mexique, avec les versions hispanophones des deux sites rebaptisés exclusivomen.com et ohmirevista.com. Le groupe, qui est entré dans le classement OJD à la fin 2014 en s’assurant respectivement les 23e et 38e place, à 14 et 10 millions de visites pour Gentside et Ohmymag, devance désormais l’autre start up média MeltyGroup. En nouant des partenariats avec des régies en Allemagne et en Espagne pour toucher « les CSP 25-49 ans », l’objectif est de « dupliquer et de devenir un groupe international de médias digitaux ».

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Des contenus sur mesure pour les entreprises

En Allemagne, le féminin OhMyMag se frottera à AuFéminin détenu par le géant Axel Springer. Mais l’associé Pierre Orlac’h, directeur en charge du brand publishing, sait que les deux portails traversent le Rhin et les Pyrénées accompagnés d’un solide portefeuille de marques (Adidas, Heineken, Pierre et Vacances ou encore Volkswagen), acquises en France, qu’il veut « accompagner dans leurs problématiques internationales ». Le groupe Cerise termine d’ailleurs la finalisation de son offre « Shard », à savoir des sites sur mesure « pour aider les marques à devenir des médias ».

D’autant que côté revenus, le développement des offres commerciales aux entreprises rapportera bientôt plus que les clics de la publicité en CPM. Pour l’heure, les parts sont équilibrées : « La publicité classique hors vidéo représente un tiers, les revenus de la vidéo un tiers, et des offres spéciales de native advertising en one-deux ou trois-shot un tiers », détaille Benjamin Tolman, l’un des deux cofondateurs historiques depuis 2008. Une tendance de fonds, quand, aux Etats-Unis, deux-tiers des annonceurs prévoient déjà d’augmenter leurs dépenses sur ces contenus publicitaires intégrés sans aucune rupture graphique dans le flux éditorial, représentant pour 2015 une manne de 4,3 milliards de dollars.

Le Tinder de la vidéo

Pour le groupe, sa cerise de l’année devra aussi être sa nouvelle plateforme de vidéo sociale baptisée « KOL », consacrée à « la découverte des contenus sur mobiles », mais dont les résultats sur Android et iOS sont clairement insuffisants d’après les premiers utilisateurs. « On va renforcer les équipes car on a des problèmes de performances. On doit être comme sur une télévision », promet Benjamin Tolman.

A terme, cette nouvelle interface mobile et Internet doit devenir « un Tinder de la vidéo ». L’objectif dans les mois à venir sera d’attirer de nouveaux diffuseurs médias et de nouveaux créateurs de vidéos qui ne trouveraient pas leur place sur YouTube et Dailymotion.

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