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[Les Napoléons] Chefs d’entreprise, entrepreneurs, citoyens…en quête de pouvoir digital

Le digital n'a pas seulement démultiplié les échanges et les interactions, il transforme aussi profondément les relations humaines autour de la question du pouvoir. L'édition hivernale des Napoléons qui s'est tenue à Val d'Isère a posé les bases d'une nouvelle approche : que l'on soit chef d'entreprise, activiste, journaliste, entrepreneur, photographe, ou homme politique, le pouvoir n'a désormais de sens que si il se partage. Pour illustrer cette nouvelle donne, des speakers habitués au fonctionnement vertical, et aujourd'hui plus ou moins convertis à l'inter-connexion et à l'horizontalité. 

«Le pouvoir dans le digital, c'est le pouvoir de mieux respecter les gens à qui l'on s'adresse», explique Mondher Abdennadher, cofondateur de Momentum/Les Napoléons. 

Du pouvoir vertical…

Sur la scène du Centre des Congrès de Val d'Isère, ont d'abord défilé des personnalités du monde politique; ceux pour qui ce changement de paradigme est le plus brutal. Face à un public averti, Anne Méaux (Image 7), Fleur Pellerin (Korelya Capital), Bruno Breton (équipe Fillon), Romain Pigenel (communication de l'Élysée), Guillaume Liegey (équipe Macron), ou encore Thierry Saussez, conseiller en communication, ancien directeur du SIG (Service d'Information du Gouvernement) et proche de Nicolas Sarkozy, ont tenté de démontrer qu'ils ont quitté le monde unilatéral de la prise de pouvoir.

«Accomplissement individuel, empowerment» ont toujours accompagné Fleur Pellerin, l'ancienne ministre de la Culture et de la Communication, dans son parcours. Tout en défendant l'élan et la destinée individuels propre à chacun, paradoxalement, l'ancienne ministre déléguée au Numérique soutient tout aussi fermement une forme de rêve à mettre en commun et «la dynamique d'un projet collectif pour la Nation (qui) se perd. Il faut retrouver le sens du destin collectif français», rappelle-t-elle. En outre, pour le monde politique français, le rapport au pouvoir à l'ère digitale reste encore complexe. Et alors que la conférence a eu lieu mi-janvier, Paul DG twitte, avant les affaires de ce début février :

Pour Bruno Breton, social media advisor de François Fillon et Guillaume Liegey, CEO de Liegey Pons Muller, la start-up data d'Emmanuel Macron, le pouvoir se trouve d'abord dans la bonne exploitation des datas issues du terrain. 


[Les Napoléons] Chefs d'entreprise… par frenchweb

…au pouvoir des nouvelles communautés

Au final, le pouvoir, intimement lié au savoir, se concrétise à l'ère digitale sous la forme de nouveaux réseaux. Cette nouvelle redistribution des cartes est portée sur scène par Axel Dauchez, fondateur de la Civic Tech Make.org, Léa Thomassin, de HelloAsso pour le financement participatif des ONG, Birgitta Jonsdotir, du parti Pirates islandais qui place des citoyens au Parlement, Anne-Sophie Frénove, business developper EMEA d 'Airbnb, Juan Branco, legal advisor de Wikileaks, ou encore Marie Schneegans, fondatrice de Never Eat Alone. 

Entre ces convertis et les moins pratiquants se trouvent les observateurs de ce choc tellurique: des journalistes, des photgraphes, dont Martin Scholler, l'homme qui a photographié les hommes et femmes de pouvoir (Barack Obama, Angela Merkel, Brad et Angelina Pitt…) Et des chefs d'entreprise, à l'image de Therry Jadot, CEO de Dentsu Aegis, Jean-Charles Decaux, Elisabeth Borne, CEO de la RATP qui, bousculés par la concurrence des nouveaux acteurs, tentent de faire le trait d'union entre le maintien de leur leadership et l'ouverture aux nouveaux partages. 

Lire aussi: [Civic Tech] Le numérique peut-il améliorer les démocraties? Partie 5

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