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[Made in Rennes] Woleet et la Blockchain pour tous, la French Tech Nantes au Québec…

De l'interview de Gilles Cadignan à l'exposition de Cap Sciences, en passant par Art Lover Place, sorte de Bon Coin version artistique, et un Workshop visant à découvrir Haskell, tour d'horizon de l'actualité économique et numérique dans la région rennaise avec Harriet Bartlett.

 

Qu'est-ce que Woleet ? 

Gilles CardignanGilles Cadignan : Woleet est une start-up innovante qui propose une solution middleware permettant à tous de profiter de la technologie blockchain pour des cas d’utilisation bien réels de notariat numérique. 

Nous amenons quelque chose de concret, une solution simple, à des problèmes compliqués. Woleet est avant tout parti d’une volonté de transformer une utopie (la désintermédiation via l’innovation) en réalité concrète, palpable et surtout utile. 

Qu'est-ce que la blockchain et le Bitcoin ? 

Difficile de répondre à cette question de façon précise en quelques mots !

Dans mes différentes interventions, j’aime citer Peter Todd qui a déclaré : «Internet démocratise l’accès à l’information, la blockchain démocratise l’accès à la vérité.» Cette phrase résume bien l’intérêt principal de la blockchain, qui est un protocole qui permet de fonctionner dans un environnement « trustless ». C’est depuis peu un «buzzword» utilisé à toutes les sauces. La blockchain c’est avant tout l’avènement de Bitcoin.

Quand on parle de bitcoin on parle généralement de la monnaie, mais bitcoin c’est tout un réseau qui permet d’effectuer du transfert de valeur (argent) de façon sécurisée, non censurable et pseudonyme, mais aussi de s’assurer de la validité de tous types de transactions. Woleet utilise la blockchain Bitcoin pour des cas d’utilisation de notariat indépendants de tout aspect financier.

La blockchain c’est en fait un grand registre comptable distribué où chaque ligne est vérifiée et validée par tout le réseau de façon totalement décentralisée.

Comment ça marche ? 

Principalement avec des mathématiques et ce que l’on appelle un algorithme de consensus distribué. Il y a également une alchimie économique qui permet la sécurisation du réseau, elle passe par la rémunération de «mineurs» qui fournissent la puissance de calcul nécessaire. 

J’ai découvert Bitcoin il y a trois ans et à l’époque j’ai voulus comprendre comment cela fonctionnait techniquement. Trois ans après, j’y suis encore. Ce sujet est complexe, passionnant et les enjeux technologiques sont tels que l’effort global en termes de recherche et développement est quotidien et mondialisé. Méfiez-vous des spécialistes blockchain auto-proclamés, la hype blockchain attire une multitude d’opportunistes mais la vérité est qu’en France les « vrais » experts ne se comptent qu’en dizaines.

Dans quels cas peut-on utiliser Woleet ? 

Dans un premier temps nous allons nous focaliser sur l’horodatage (i-e la preuve d’existence de données à un instant t) et la certification de documents. D’autres utilisations sur la plateforme viendront au fur et à mesure du développement des cas d’utilisation sur lesquelles nous travaillons. 

La version actuelle de notre plateforme se focalise sur l’horodatage. Nos clients peuvent utiliser Woleet pour effectuer cette opération qui s’avère utile pour de nombreux métiers.

On peut citer par exemple la protection de la propriété intellectuelle en déposant des preuves d’antériorité d’inventions, de textes, de dessins ou de compositions musicales, mais aussi la preuve de livraison documentaire pour des contrats. 

Nous pensons que l’horodatage par la blockchain avec son coût très inférieur aux solutions existantes, permettra non seulement de proposer une solution alternative pour ceux qui utilisent déjà cette fonction auprès des tiers de confiance numériques actuels, mais aussi d’amener toute une nouvelle population vers ce que nous estimons être une «  bonne pratique d’hygiène numérique ».

Nous comptons démontrer l’usage de notre plateforme avec des produits B2C freemium jusqu’à un certain volume qui permettront à un musicien de protéger gratuitement son œuvre avec un niveau de sécurité jamais atteint jusqu’ici. Une sorte d’enveloppe Soleau pour tous (actuellement une enveloppe Soleau à l’INPI coute environ une quinzaine d’euros avec une protection limitée dans le temps). La propriété intellectuelle est un exemple parmi d’autres, on peut facilement voir un intérêt dans le retail, la logistique, le droit, la finance, l’administratif, les RH et bien d’autres. 

Comment fonctionne Woleet ? 

Woleet est comme une couche de simplification de la blockchain, le fonctionnement se veut d’une simplicité extrême avec le moins de friction possible avec  les systèmes d’information nouveaux ou existants. 

Le mode d’utilisation sera simple : il suffira d’envoyer l’empreinte numérique d’un ou de plusieurs documents pour obtenir en moins de 24h un retour sous forme de « reçu » qui prouvera de façon incontestable l’existence des documents en l’état à une date donnée. 

Le reçu est utile pour effectuer une vérification en dehors de Woleet, car la façon dont nous notarisons les documents via la blockchain est interopérable et les preuves que nous éditons survivront quoiqu’il arrive à Woleet, à condition de conserver le fameux «reçu». 

La vérification est, elle aussi, très simple : il suffira de fournir le document numérique (ou plutôt son empreinte numérique calculée au sein du navigateur) pour que nous le retrouvions au sein de nos bases de données et vérifier s’il a bien été enregistré dans la blockchain.

Avez-vous des partenariats par rapport aux documents ? Notaires ? Avocats ? 

Nous sommes en contact avec des avocats qui s’intéressent de très près à cette technologie, quant aux notaires nous ne les avons pas encore rencontrés et nous ne nous positionnons pas du tout en remplacement des tiers de confiance historiques qu’ils représentent.

 A l’instar de banques qui ont pris le sujet à bras le corps depuis une année, les avocats et les notaires doivent en premier lieu comprendre cette technologie pour savoir comment en profiter pour simplifier ou faire évoluer leur travail. 

La blockchain n’est ni une panacée, ni un risque mais une vraie opportunité pour peu qu’on sache correctement l'exploiter. Il s’agit d’un outil puissant qui bien utilisé peut être très efficace pour automatiser certaines tâches. On peut parfaitement imaginer la notarisation via la blockchain comme une « surcouche » de sécurisation qui s’ajoute à ce que font déjà les tiers de confiance.

Depuis quand existe Woleet ?

Nous avons commencé à travailler début 2015 sur l’idée de la société en explorant les différents domaines auxquels nous pourrions nous adresser avec la technologie blockchain. 

La société existe depuis le mois d’Avril, nous sommes dans les locaux de l’incubateur de Telecom Bretagne depuis Février 2016 et nous faisons partie de la saison du Booster avec la French tech Rennes Saint Malo.

Nous n’en sommes qu’au début et nous ne manquons pas de perspectives ! 

Combien êtes-vous ? 

Nous sommes 3 actuellement et 2 stagiaires vont nous rejoindre à partir du mois de Mai.

Avez-vous des projets à court terme ? 

A très court terme nous travaillons à la sortie de la première version de notre plateforme courant Juin en bêta fermée. L’idée est de baser toutes les expérimentations que nous menons dans plusieurs domaines sur cette version. 

Woleet se veut comme un middleware donnant accès à des use cases simples, et au-dessus de ce middleware, à peu près tous les métiers peuvent y trouver leur compte pour peu qu’il ait besoin de soumettre ou exploiter des preuves. 

Le développement de notre société passera dans un premier lieu par la réalisation PoC et par le travail de réflexion sur des modes d’utilisation auprès de nos clients.

La semaine du Numérique au Québec

delegation bretonneUne délégation de 200 personnes des French Tech Nantes – Saint Nazaire et Rennes – Saint Malo se sont déplacés au Québec pour la semaine numérique du 4 au 9 avril. 

Durant cette semaine plusieurs évènement phare ont eu lieu, une conférence scientifique international sur l’intelligence numérique (du 4 au 6 avril), les rencontres Opportunités Digitales (du 5 au 6 avril), le Web à Québec (du 7 au 8 avril) et le Pixel Challenge (du 7 au 9 avril). 

Durant ce voyage, les différentes Start up ont pu découvrir le marché Nord-américain, comprendre les enjeux et méthodes d’implantation sur ce marché porteur en nouvelles technologies. Des Visites d’entreprises et d’espace de coworking ont permis de découvrir l’ambiance, faire de la veille et mieux comprendre le réseautage à la Québécoise. 

Pour participer au prochain voyage ou avoir un retour d’expérience rapprocher vous de la CCI ou de votre French Tech. 

VOIR : LA SEMAINE SPÉCIALE CANADA SUR FRENCHWEB

 

Le Tour de France digital

talentrocLe 22 avril à la French Tech Rennes St Malo.

La journée s’est déroulée en deux étapes : une matinée de consultation des entrepreneurs du numérique et un après-midi lors duquel 10 start up ont pitché pour participer à la finale.

Voici les 10 start-up qui ont pitché : 

  • 10 Vins : Sommelier connecté à domicile.
  • Brainify : Solution de pilotage au service des décisions e-business à destination des e-commerçants.
  • BYM (Beyond your Motion) : Fournisseurs de solutions mobiles pour la réadaptation neurologique.
  • Cocoonr : Angence immobilière dédiée à la location à court terme. 
  • Data2B : Expert de la Data produit.
  • Enjoy Your Business : Solution numérique pour la performance collective.
  • LiveMon : All-in-one Monitoring.
  • Talentroc Solutions : Plateforme de cartographie des compétences et d’échanges de savoirs.
  • Web2vi : Base de données de couverture & charpente.
  • ZetaPush : Real-time Backend as a service.

 

Après les votes du publique décompté, c’est finalement Talentroc qui participeras à la finale le 30 juin à Paris. 

 

rue penhoetRennes social Derby, c’est fini !  

Vous avez pu suivre, tout le mois d’avril, les équipes du social derby qui ont promu des rues de Rennes.

Les Vainqueurs sont Rue de Penhoët avec 1048 Abonnés, Place des lices pour le prix du ratio avec une moyenne de 42,99, Rue du Chapitre pour le tweet le plus retweeter : 188 fois, c’est la place du champ Jacquet qui est reparti avec le trophée de l’engagement avec une moyenne de 16.5, bien sur la rue Jean Macé est reparti avec le trophée du SWAG et pour le meilleur top départ la rue Vasselot pour ça superbe vidéo !

 

Inauguration Télécom Bretagne

1.5 millions ont été investis pour ce nouvel incubateur de 600 m ² dédiée au Start up. Actuellement 12 start up sont résidentes, elles sont dans des secteurs variés tel que l’IoT, le cloud, la cyber-sécurité et des tools developer (optimisation logiciel).

Rachat de Good Spot : 

La Start up Bretonne Good Spot fondée en 2012, plateforme collaborative de mise en relation de voyageurs avec des locaux, a été rachetée par Gîtes de France au mois de Mai.  

 

Partenariat Aladom : 

Depuis 2008 Aladom est un acteur majeur français dans la recherche de prestataires de services à la personne. 

Le portail de mise en relation pour les services à la personne Aladom.fr et Pôle Emploi viennent de signer un partenariat au terme duquel les offres d’emploi des clients Premium d’Aladom.fr sont désormais diffusées sur le site du Pôle Emploi.

Nouvel espace de coworking à Rennes :  

Le Thabor coworking a été inauguré le 19 mai dernier. Un espace avec 8 bureaux disponibles en plein centre-ville, ils accueillent déjà 3 résidants experts en open sources. 

Agenda : 

La French Tech Rennes Saint Malo à désormais un open agenda avec tous les évènements à venir ici.

La cordée Rennes propose des évènements chaque mois, rejoignez leur meet up.

TEDX Rennes arrive à grand pas et il n’y a plus beaucoup de place et oui c’est déjà la semaine prochaine, le 5 Juin, prenez vite vos tickets ici.

Fabrice Bazard, Chief digital Officer du groupe Ouest-France, est venu à la rencontre des start-up rennaises et malouines pour présenter l'accélérateur OFF7.

Le groupe Ouest-France et Birming Group lancent l’accélérateur OFF7 pour permettre à des start-up d’avoir accès aux outils dont dispose le groupe Ouest-France afin de croitre rapidement et de tester directement avec des outils adaptés sur des marchés existants en utilisant la force de Ouest France. 

Les start-up selectionnées seront placées au cœur du groupe Ouest-France, ou pourront également rejoindre le Start up Palace, une infrastructure de 1 000 m² au centre de Nantes. 

Le programme débute mi-juin. 

harriet-bartlet-rennes-correspondant-2016Harriet Bartlett est International Business Developer chez Move4ideas, une start-up rennaise. Elle est en charge du commerce international, marketing et communication de la start-up.

 

 

Crédit photo: Fotolia, banque d'images, vecteurs et videos libres de droits
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