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[Made in Vancouver] Vancouver aurait-elle les yeux rivés vers l’Asie et l’Amérique Latine?

Pourquoi? 

Parce que les entrepreneurs de l’ouest Canadiens ultra dépendants de la politique des U.S, chercheraient à s’organiser pour établir de nouveaux partenariats et co-construire la Green Economy avec les pays d’Asie et l’Amérique Latine. 

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Le 30 mars 2017, s’est tenu un événement ouvert aux professionnels de l’international A New Pacific Nexus: Canada, Latin America and Asia. Co-organisé par LatinCouver, association culturelle latine américaine et le Canadian International Council, en charge de la promotion des échanges internationaux.

Voici une synthèse des discours:

Les nombreux intervenants, ont annoncé clairement l'intention collective, d'inciter les entrepreneurs canadiens et la ville de Vancouver à se positionner afin de jouer un rôle actif dans l'accélération du développement et des exportations à destination de l'Asie et de l'Amérique Latine.

En tant que troisième métropole du Canada, Vancouver pourrait s’imposer comme une marketplace de l’économie internationale et serait un catalyseur pour activer la mise en place de partenariats commerciaux et rapprocher les marchés asiatiques et sud américains. 

Comment? 

La stratégie de développement de l’aéroport de Vancouver est de relier l’Amérique Latine à l’Asie. Depuis 2015, une douzaine de vols directs entre Vancouver, Beijing, Shanghai, Hong Kong, Guangzhou, Chengdu, Shenyang et Kunming ont été ajoutés et il y a aussi des lignes directes avec Mexico, Puerto Vallarta et San José del Cabo. 

Carlo Dade, Directeur de Canada West Foundation, lors de son intervention a proposé, une renégociation du NAFTA, il recommande ouvertement, de ne pas attendre les prises de position des gouvernements et suggère de tirer partie des opportunités qu'offrent l'Asie et l'Amérique Latine.

La démocratie et l’exemplarité du Canada pour aider les pays à s’affranchir des dictatures. Lors de la conférence, il a été aussi évoqué l’importance de bâtir des relations qui pourraient favoriser l’introduction de la démocratie et ainsi préparer la mise en oeuvre des projets pour un développement économique durable.  

Les canadiens originaires d’Asie et d’Amérique Latine seront impliqués dans l’effort collectif, pour créer des liens avec leurs pays d’origine, il est aussi question de mettre en place de nouveaux programmes d’immigration.

Le monde change à vitesse grand V: Trump à la tête des USA, le Brexit effectif, les élections présidentielles en France dont on parle aussi sur la côte Pacifique, l'automatisation et l'environnement de travail, le changement climatique, discutés au Sommet de Davos, les tensions avec la Corée du Nord, on ne parlerait presque plus volontairement de trading mais de Green Economy et Vancouver semble se positionner clairement sur ce dernier point;  dossier à suivre donc, en espérant que le Canada n’oubliera pas le CETA dont nous attendons toujours des nouvelles pour sa mise en application.

Côté opportunités pour le monde digital et les start-up françaises, le Canada a besoin d’innover, de développer de nouvelles technologies, d’accélérer sa transformation digitale et à donc aussi besoin d’apport en matière grise. 

Les communications nationales coûtent chers versus ce que les opérateurs télécoms et Internet français proposent aujourd’hui et nous attendons, avec impatience que Free, lance la commercialisation de ses forfaits au Canada. Les infrastructures et distances à couvrir sont aussi importantes que celles des USA avec seulement 35 millions d’habitants. Le pays voisin de l’Oncle Sam, doit réduire sa fracture numérique pour améliorer l’accessibilité à Internet. La fracture constatée entre les centres urbains et les milieux ruraux et éloignés est encore plus marquée dans le Nord canadien.

Se déplacer sans véhicule personnel s’avère compliqué malgré la présence de coopératives de carsharing comme Modo et les vols nationaux et sont plus chers que les vols internationaux. Si vous êtes habitués à Easy Jet, ici il n’y a pas d’équivalent. Les entreprises ont donc tendance à cultiver les business au niveau local pour limiter les voyages et donc à penser local.

Le Canada étant un important producteur d’énergie, il lui faut trouver des moyens de la stocker et de la distribuer.

Compte tenu de ces freins technologiques et humains, les start-up françaises innovantes pourraient prendre l’avantage en apportant, aux entreprises canadiennes et aux gouvernements des solutions qui facilitent la gestion de projet collaboratif (comme le fait Slack), le télétravail, la gestion des flux humains, l’analyses de données, la modernisation de l’infrastructure numérique, la formation et l’éducation, la distribution d’énergies propres, le frêt comme le fait Freightera (start-up locale basée à Vancouver et  qui ubérise le transport de marchandises), ce sont donc autant d’opportunités pour les frenchies qui ont des âmes d’explorateurs.

SARAEntrepreneuse / Consultante / Life Hacker, Sara Sebban vit entre Vancouver et Paris depuis 4 ans. Elle travaille avec les start-ups qui développent leurs activités entre la France et l'Amérique du Nord.  Elle est fascinée par la culture business du Nouveau Continent et s'intéresse notamment à l'intelligence collective, pour mettre en place des projets pluri-disciplinaires. 

Depuis Juin 2016, Sara pilote le marketing du réseau Synkro Consulting qui offre des solutions d'accompagnement stratégiques et opérationnelles aux business explorers.

Lire aussi: [Made in Vancouver] Freightera Logistics, le CETA, BC TECH Summit…

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