Maintenu, le Conseil National du Numérique réorganise son champ d’action
Mis en place il y a un an par Nicolas Sarkozy, et encore incertain de son avenir il y a quelques semaines, le CNNum reste finalement en poste sur décision de Fleur Pellerin. La nouvelle ministre chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique a même assuré qu’il s’agrandirait dans les jours à venir, pour accueillir des personnalités du monde universitaire et de la société civile, dont des associations de consommateurs, précisent Les Echos.
Pour rappel, en avril dernier, le CNNum avait changé de présidence. En effet, suite aux élections intervenues au sein de l’organisme le 4 avril dernier, Gilles Babinet, président du conseil, a laissé sa place à Patrick Bertrand. Président de l’Afdel (Association française des éditeurs de logiciels), Patrick Bertrand avait alors fait part de son inquiétude vis-à-vis de l’indépendance de l’organisme. Cité dans Les Echos celui-ci expliquait : « Le simple fait que certains partis politiques se posent la question du maintien du CNNum n’est pas anodine, alors que nous devrions être considérés comme incontournables ». Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Alexandre Malsch, François Momboisse et Bruno Vanryb avaient pour leur part été élus respectivement vice-présidents, en charge des libertés, des startups, de la compétitivité et des innovations.
Plus récemment, le CNNum a également enregistré d’autres modifications avec le départ de Benoît Tabaka. Alors secrétaire général du Conseil, celui-ci a décidé de quitter l’organisme pour rejoindre l’équipe de Google France en tant que directeur du lobby, au niveau national.
Par ailleurs, une fois les élections législatives passées, le conseil a indiqué qu’il proposerait ses recommandations au gouvernement pour dynamiser le financement des startups avec comme priorités majeures de maintenir les dispositifs actuels (statut de JEI et CIR), et de stimuler l’investissement dans les startups en fort développement.
Selon le site des Echos, le CNNum a ainsi suggéré plusieurs pistes, comme « le capital-risque de proximité qui peut stimuler le financement en région, ou encore des incitations pour pousser les grandes entreprises françaises à investir dans l’innovation ».
Autre priorité majeure évoquée : mettre en place un guichet unique, qui prendrait la forme d’une plateforme en ligne où toutes les aides dédiées aux startups seraient réunies. Au total, ce projet, s’il voir le jour, pourrait mobiliser une équipe d’une dizaine de personnes.
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