[Manifeste] Quand la presse en ligne met les pieds dans le plat !
Le Syndicat de la Presse Indépendante d’Information en Ligne (Spiil) a publié hier un manifeste regroupant 10 propositions visant à établir « un nouvel écosystème de la presse numérique ».
L’une des recommandations phare réside dans la suppression des aides directes actuelles au cours des 3 prochaines années. Le syndicat évoque en effet « une situation malsaine » et un niveau de dépendance à l’aide publique nulle part égalée ailleurs en Europe.
Le Spiil dénonce par ailleurs la persistance d’orienter l’essentiel de ces ressources vers le maintien de modèles anciens. A titre d’exemple, l’organisation indique que, seuls 2% des aides publiques sont affectées au numérique alors que les médias sur internet représentent aujourd’hui 84% du « temps média ».
En contre partie d’une surpression des aides directes, l’idée serait donc d’étendre les aides indirectes en appliquant notamment la TVA à taux réduit de 2,10% à la presse numérique.
Soumis aussi bien aux parlementaires qu’au gouvernement, mais également aux professionnels de la presse ainsi qu’aux partenaires technologiques et industriels, ce texte a pour objectif d’initier un débat autour de ce renouvellement.
Outre la problématique des subventions, le manifeste s’articule autour des pistes suivantes :
- Inciter à la recherche et développement
- Favoriser les investissements
- Impulser une stratégie numérique européenne
- Défendre la neutralité des supports
- Etendre le droit à l’information
- Renouveler la profession
- Refonder les droits sociaux
- Et enfin établir la confiance
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La meilleure solution serait aucune aide.
Le Canard Enchainé vit bien. itunes prouve que l’on peut vendre du contenu à la pièce. Et là je pense à la vente par article.
Nous ne informons plus avec la presse.
Une des raisons est sa dépendance financière.
Je suis persuadé que Frenchweb doit vivre aussi sans aucune aide publique.
Simplement, la presse est tellement habituée aux subventions (et ce n’est pas quelques milliers d’euros) qu’elle n’a aucun désir de changer les choses.
La preuve : « seuls 2% des aides publiques sont affectées au numérique ».
Ils sont en train de rater le train d’Internet et j’espère pour eux qu’ils vont finir comme FranceSoir.