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Marc Simoncini: « Je n’arrête pas d’investir dans les startups, mais après Jaïna, je ferai autre chose»

Marc Simoncini l’a déclaré sur la scène de la conférence LeWeb: il vend les participations des startups dans lesquelles Jaïna Capital, son fonds d’investissement a investies. Au total, ce sont «55 startups à vendre dans les 3 ans qui viennent (…) Je n’arrête pas d’investir dans les startups mais après Jaïna, je ferai autre chose » a indiqué le fondateur de Meetic hier, qui veut se recentrer sur la direction des projets dont il est actionnaire. Le fonds d’investissement Jaïna Capital, dont la structure juridique a été créée en 2009, va donc stopper, à terme, son action. «De toute façon, un fonds comme le nôtre a une durée de vie limitée, c’est dans la logique des choses», indique Marc Simoncini.

Jaïna Capital a été lancé dans la nouvelle vague de fonds d’entrepreneurs et business angels, à l’instar de Kima Ventures ou Isaï. L’ambition de Jaïna était  au départ d’investir des tickets entre 1 et 10 millions d’euros, sur une capacité d’investissement de 100 millions d’euros sur 3 ans, une capacité notamment supportée par les fonds personnels de Marc Simoncini.

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50 sociétés au portefeuille de Jaïna Capital

Jaïna Capital a investi majoritairement dans des sociétés très early-stage comme OuiCar, Appsfire, IfeelGoods, Made.com, Plyce ou Devialet. Au total, le portefeuille comprend une cinquantaine de sociétés.

Marc Simoncini semble à un tournant et veut se recentrer sur l’entrepreneuriat et le lancement de solutions sur différents marchés. « Dans 10 ans, ça fera 40 ans que je fais ce métier d’investisseur, c’est passionnant, on traite des milliers de sujets différents. Mais le job est très exigent» précise-t-il. Son action portera sur la direction de quatre sociétés dont il est actionnaire: Sensee, le projet de vente en ligne de lunettes et de lentilles de contact encore en gestation, faute d’un cadre réglementaire et législatif favorable pour le moment: «Ce projet va prendre sans doute 10 ans, j’en suis à ma troisième année,  il y a donc encore du boulot…» avoue le serial-entrepreneur. Les trois autres startups dont il va accompagner le développement sont OuiCar, ce service de car-sharing, FamiHero, un site de garde d’enfant, et Aztec, sa société de construction de dameuses pour pistes de ski, dans laquelle il avait investi 2 puis 7 millions d’euros en 2013.

A l’heure où les fonds d’investissement fleurissent comme des petits pains, notamment lancés par des acteurs de l’écosystème digital, l’entrepreneur n’y voit pas de dispersion: «Je ne pense pas qu’il y ait de surchauffe sur la chaîne d’investissement en France. Même si cela démontre, au pire, une inflation du prix des startups, et de leur valorisation, c’est une bonne nouvelle pour elles qu’il y ait plus de cash !», commente-il.

Marc Simoncini vient par ailleurs de lancer sa société de production, Reborn Production, et va co-produire le prochain film d’Arnaud Viard.

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