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[Media News] Adblock, la nouvelle plaie des médias en ligne, TF1 et YouTube font amis amis, offres d’emploi media…

FrenchWeb compile en un coup d’oeil les actus des médias. Un rendez-vous à retrouver chaque mois sur nos pages !

  • L’interview: Avec « Secret Media », Frédéric Montagnon veut contrer les ad blocks
  • TF1 et YouTube enterrent 7 ans de conflit
  • TF1 se lance dans le « media for equity »
  • Le groupe Amaury lance un incubateur de startups
  • Say Media s’apprête à se délester de différents sites media, dont ReadWrite et xoJane
  • Tensions chez Reddit après un tour de table de 50 millions de dollars
  • Les chiffres de la vidéo programmatique en Europe
  • OJD: Le top des 20 app mobiles en octobre 2014
  • L’app media à ne pas rater: NOD
  • En bref: Bayard, Vimeo
  • Mouvements: Laurent Frisch remplace Joel de Ronez chez Radio France,
  • Les offres d’emploi et de stage: responsable éditorial, Directeur de la régie video…

Frédéric Montagnon, ancien président et fondateur d’OverBlog, et ancien fondateur de Nomao (partie intégrante de Teads aujourd’hui), se lance – comme à son habitude depuis New York – dans une nouvelle aventure baptisée « Secret Media ». L’idée : apporter des solutions aux éditeurs qui doivent affronter la montée en puissance des adblocks – les logiciels faisant disparaître les publicités sur les sites – alors qu’ils sont en recherche de monétisation de leur audience. Dans certains pays, comme en Allemagne, 20% des internautes utiliseraient déjà un adblock selon F. Montagnon.

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Secret Media a développé en interne une technologie qui « réencrypte » la chaîne de caractères (URL, codes…) de chaque publicité afin de la rendre unique et donc indétectable par un adblock qui se base sur la reconnaissance automatique de signes communs. Autrement dit : la publicité s’affiche, même lorsque l’utilisateur a un logiciel installé car, à chaque fois, elle est codée différemment. Plus de détails avec Frédéric Montagnon.


Un accord à l’amiable doté d’un million d’euros selon BFM TV vient de mettre fin à l’un des conflits les plus anciens de Google, très loin des 141 millions d’euros demandés initialement par le groupe de Martin Bouygues. TF1 reprochait à Google de diffuser ses contenus et l’avait alors accusé de parasitisme, concurrence déloyale et contrefaçon. Débouté en première instance au tribunal de commerce de Paris, le groupe TF1 avait interjeté en appel, pour, finalement la en rester là, suite à cet accord transactionnel.

Les ennemis d’hier sont les amis d’aujourd’hui, TF1 devrait ouvrir des chaines sur YouTube, pour y promouvoir ses différents contenus. Les deux sociétés partageront les revenus publicitaires.

TF1 se lance dans le « media for equity »
tf1-logoLe groupe TF1 va à son tour se lancer dans « media for equity », un concept qui consiste à obtenir des parts dans le capital d’une entreprise en échange d’une visibilité média par la publicité. Pour cela, la première chaîne de France prend part à l’alliance pan-européenne autour du groupe allemand ProSiebenSat.1.

« A travers ce partenariat, le groupe TF1 aura donc l’opportunité de se voir présenter des dossiers de Media For Equity d’envergure internationale, de bénéficier de l’expérience d’un acteur européen pionnier dans la démarche et enfin, d’organiser une veille stratégique en R&D » précise le groupe.

« Cet engagement a pour objectif d’opérer une veille stratégique en matière d’innovation et de recherche de nouveaux concepts dans le domaine du digital, d’attirer de nouveaux clients annonceurs, en particulier des start-ups désireuses de s’implanter en Europe et en France » précise-t-il.

D’autres médias français font déjà du media for equity. On compte notamment M6 – qui a ainsi noué un partenariat avec Fami Hero – ou encore le magazine L’Express via son fonds L’Express Ventures. Ce dernier compte ainsi des participations dans Short Edition, Kitchen Trotter, Chic Place et Morning Croissant.

Amaury-GroupLe Groupe Amaury cède à la mode des incubateurs de startups avec Amaury Lab, méthode adoptée par de nombreux groupes français, et dont les effets relèvent plus de la communication que de la transformation numérique. Reste qu’Amaury Lab est développé en partenariat avec Paris Région Lab, et poursuit pour objectif de développer les relations entre startups et le groupe média.

Le premier appel à candidatures est ouvert à des start-ups développant des projets dont le coeur est « L’information connectée ». Les entreprises sélectionnées, seront incubées pendant 12 mois au sein d’Amaury Lab dans des locaux mis à disposition par Paris Region Lab, et pourront tester leurs projets sur les audiences du groupe.

Pour postuler à ce nouveau programme: amaurylab.amaury.com

say-media

Après avoir connu une croissange exogène importante au travers de l’acquisition de Six Apart (dont Loic Le Meur était le VP Europe), de Read Write Web, ainsi que les réseaux sociaux Dogster et Catster, Say Media rencontre depuis 2 ans quelques difficultés.

La société avait ainsi procédé à une réduction d’effectifs de 10% en 2013. Say Media décide aujourd’hui de se concentrer sur la vente d’espace publicitaire au sein de son réseau d’éditeurs, et le développement de sa solution de publication « Tempest ».

Say Media a été créé en 2005 par David Lerman et Matthew Sanchez à San Francisco. La société a levé plus de 60 millions de dollars, et compte parmi ses actionnaires WPP, August Capital, Focus Venture.

Tensions chez Reddit après un tour de table de 50 millions de dollars.

Yishan Wong, CEO de l’aggregateur de news Reddit depuis 2 ans vient d’officialiser son départ, s’estimant complètement vidé et mis à mal par le « celebgate », où des utilisateurs de Reddit avaient partagés des photos volées de célébrités. Ellen Pao qui dirige les opérations va le remplacer temporairement, un retour d’Alexis Ohanian à la tête du conseil d’administration vient également d’être officialisé par ce dernier

Ces tensions interviennent alors que Reddit a finalisé en septembre 2014 un tour de table de 40 millions d’euros auprès d’investisseurs tels que Marc Andreessen, Rick Marini, Jared Leto, Sam Altman, ou Mariam Naficy.

Reddit n’a pas encore validé son modèle économique, qui aujourd’hui privilégie les abonnements premium.

Fondé en 2005 par Steve Huffman et Alexis Ohanian, et acquis par Condenast en 2006, Reddit est désormais une entité indépendante filiale d’Advance Publications, la maison mère de Condenast.

Le New York Times et Axel Springer investissent 3 millions de dollars dans Blendle

blendle-team

Le New York Times et Axel Springer, le groupe média allemand qui édite notamment le magazine Bild, sont parvenus à un accord avec Blendle pour y investir 3 millions de dollars. A l’issue de l’opération, les deux co-fondateurs détiendront toujours plus de 75% du capital explique-t-on. Ce nouvel investissement permettra à la société de se lancer dans plusieurs pays européens dans les deux prochaines années.

Fondée en 2013 par Alexander Klöpping et Marten Blankesteijn, la start-up édite un « iTunes de la presse », un kiosque à partir duquel les internautes peuvent acheter des articles de journaux et de magazines à l’unité. Entré en service aux Pays-Bas il y a six mois, la plateforme revendique déjà 130 000 utilisateurs. Elle propose une sélection de papiers parmi un large choix de titres de presse pour un prix moyen de 20 centimes d’euros, selon les chiffres communiqués par la société. A chaque fois, ce sont les éditeurs qui définissent le tarif sur lequel Blendle prélève une commission de 30%.

« Blendle a le potentiel d’attirer les jeunes »

« Nous sommes très honorés que deux des éditeurs les plus influents au monde montrent tant de confiance en nous. Axel Springer a réussi à transformer son entreprise en une maison d’édition numérique avec un grand portefeuille d’offres en ligne et de start-ups dont nous pouvons beaucoup apprendre. La stratégie en ligne du New York Times constitue un exemple dans le monde entier pour d’autres journaux et magazines » explique M. Klöpping.

« En tant qu’éditeur, nous voulons convaincre les utilisateurs de payer pour du grand journalisme, y compris à l’ère du numérique. Je suis donc ravi qu’une start-up européenne construise une plate-forme facile à utiliser pour un accès payant à un journalisme de qualité. Blendle a le potentiel d’attirer les jeunes et les lecteurs avertis d’Internet » ajoute Mathias Döpfner, PDG d’Axel Springer SE.

Cette annonce survient alors que plusieurs éditeurs, regroupés sous le nom d’Open Internet Project, sont entrés dans un bras de fer avec Google en déposant plainte devant la Commission européenne. En Allemagne, le collectif VG Media – dont Axel Springer fait partie – avait porté plainte contre la firme de Mountain View en se reposant sur la loi allemande selon laquelle les plates-formes ne peuvent faire apparaître gratuitement que de petits extraits. Philipp Justus, le numéro 1 de Google Allemagne, avait alors annoncé que 200 médias allemands ne seraient plus référencés qu’avec les titres de leurs articles.

Changement de modèle

En septembre, le directeur général de News Corp, le groupe média de Rupert Murdoch, propriétaire notamment du Wall Street Journal, rendait publique une lettre à la commission européenne datée du 8 septembre pour signifier « le pouvoir écrasant » de Google. « Par le suivi de lecteurs et l’exploitation de sa position dominante dans la publicité en ligne, Google marchandise l’audience des éditeurs spécialisés et limite leur capacité à générer des revenus publicitaires » estimait-il.

Plus récemment, plusieurs éditeurs français se sont plaints de la search box, une petite fenêtre de recherche apparaissant sous le principal résultat pour laisser la possibilité à un internaute d’effectuer une autre recherche parmi les contenus du site, tout en restant sur Google.

Le concept de Blendle, pour l’instant disponible qu’aux Pays-Bas, pourrait donc séduire les titres de presse, toujours à la recherche de monétisation de leur audience sur fond de transition numérique. Il s’agirait cependant d’un changement important de modèle économique pour des éditeurs habitués à vendre des numéros entiers de magazine ou des abonnements (y compris depuis des applications comme LeKiosk ou le Newsstand d’Apple), plutôt que des articles au compte-gouttes. En France, certains sites de presse proposent cependant déjà cette dernière option, mais l’achat s’effectue directement depuis leur site, et non celui d’un tiers, et pour un tarif généralement bien supérieur aux 20 centimes annoncés en moyenne sur Blendle.

Crédit photo : Blendle

Sur ordinateur, 69,12% de ces vidéos sont entièrement visionnées, contre 53,35% sur mobile en moyenne en Europe. En France, on est au delà puisque 75% des vidéos programmatiques sont visionnées en entier. Ce sont quelques uns des principaux enseignement du baromètre que vient de publier StickyADS.tv au sujet de la vidéo programmatique publicitaire. Celles qui ont le plus d’impact sont consacrées aux loisirs, avec 85,49% d’entre elles entièrement visionnées.

La France est le deuxième pays d’Europe où les publicité vidéos sont les plus regardées en entier, derrière l’Allemagne et devant l’Italie. Le podium des sites marchands français qui diffusent de la vidéo programmatique publicitaire se répartit entre :

  • 22% sur les sites de courses en ligne
  • 13% sur les sites de services financier et d’assurances
  • 11% sur les sites consacrés à la santé et à la beauté

Ces statistiques sont issues de la plateforme StickyADS.tv et prennent en compte l’ensemble des campagnes pilotées en Europe par ses clients éditeurs : chaines TV, places de marché privées, éditeurs premium. Pour réaliser ce baromètre, 801 annonceurs ont été consultés.

StickyADStv- infographie Vidéo Programmatique octobre 2014

OJD: Le top des 20 app mobiles en octobre 2014

Avec plus de 92 millions de visites, l’application mobile de L’Equipe prend la tête du classement. L’OJD publie pour la première fois les chiffres du site web Ilosport.fr ainsi que ceux des Sites hybrides Francetvinfo.fr, Topsante.com et Laprovence.com. L’OJD publie également la fréquentation des Applications Mobile L’Echo Républicain, La Rep, Contrat en Alternance et Stages Etudiants.

top-20-app-mobile-OJD-octobre-2014
Pour découvrir l’intégralité du classement, cliquez ici

Origine : France

Editeur : NOD

Date de création : 16 octobre 2014

Disponibilité: iOS 7.0

NOD - application

L’information la plus utile n’est pas forcément la breaking news urgente. NOD – News On Demand – est une application qui sélectionne trois informations quotidiennes les plus pertinentes pour l’utilisateur. Celui-ci valide les articles intéressants en les poussant vers la droite et rejette les articles qu’il n’aime pas en les poussant vers la gauche. Objectif : tirer le meilleur parti du « temps de cerveau disponible ». L’application est disponible et gratuite en anglais sur  iOS.

Les précisions de Marie-Catherine Beuth, journaliste correspondante aux Etats-Unis pour Le Figaro, co-fondatrice de NOD :

FrenchWeb : Comment fonctionne l’application ?

Marie-Christine Beuth, créatrice de NOD
Marie-Catherine Beuth, créatrice de NOD

Marie-Catherine Beuth : NOD est une application de news qui sélectionne les articles pertinents et compréhensibles dans la presse en ligne mondiale. Elle aide l’utilisateur à être mieux informé, pas juste plus informé. Pour cela, NOD adapte les contenus au niveau d’attention de l’utilisateur. Il peut avoir un aperçu de l’actualité en dix secondes ou approfondir les sujets en une ou plusieurs minutes, même après s’être déconnecté plusieurs jours grâce à la fonction catch up.

D’où vient l’idée ?

Journaliste médias-tech au Figaro pendant près de dix ans, j’ai vu émerger plein de technologies et services qui produisent et distribuent toujours plus d’information et toujours plus rapidement. Mais notre temps est resté limité, et notre attention est sollicitée par mille autres choses. Dans le cadre de mon John S. Knight Journalism fellowship à Stanford en 2012-2013 puis avec mon outil de curation Newstape en 2013, j’ai étudié comment adapter l’information à notre « temps de cerveau disponible ». Ma rencontre avec François Goldgewicht – co-fondateur de Newsvibes et de Focus – m’a permis de rassembler toutes ces expériences dans l’application NOD – News On Demand – que je viens de lancer.

Quels sont vos principaux concurrents ? Et comment votre application se démarque-t-elle ?

Nous sommes sur le même marché que Circa, Yahoo News Digest, Inside et NYT Now. Contrairement à ces applications, nous ne créons pas de résumés de l’actualité. NOD aide l’utilisateur à découvrir plus rapidement des articles de différentes longueurs, produits dans les règles de l’art par des journalistes. Nous créons des teasers pour inciter l’utilisateur à lire du contenu de qualité à la source. Plutôt que d’être exhaustifs avec des notifications permanentes, nous proposons à l’utilisateur l’information importante pour lui.

Comment allez-vous monétiser ce nouveau service ?

Nous avons déjà plusieurs pistes de monétisation en B2C comme en B2B. Mais notre priorité dans l’immédiat est de développer notre base d’utilisateurs, car personne n’a jamais monétisé un désert numérique.

Avez-vous créé une start-up pour développer l’application ? Quelles sont vos perspectives de développement ?

La société News On Demand a été créé en 2014 à San Francisco. Nous sommes trois associés : François Goldgewicht pour le côté technique, Benoît Hochedez pour l’aspect business et moi-même, qui m’occupe de l’éditorial. Pour développer NOD, j’ai obtenu au printemps 2014 une bourse de 35 000 dollars US du Knight Prototype Fund, qui finance tous les trimestres une vingtaine de projets innovants dans les médias et l’éducation civique. Notre potentiel de croissance est considérable. 80% des Américains de 18 à 29 ans disent suivre l’actualité « de temps en temps » mais ils passent 30 minutes de moins que leurs parents à s’informer. Il y a donc une place pour des applications efficaces comme NOD. Nous allons déployer plusieurs projets dans les mois à venir, dont le développement d’une version en français.

Marie-Catherine Beuth présente son projet devant le Knight Prototype Fund :

  • Bayard plonge dans le rouge avec près de 1 million d’euros de pertes pour l’exercice 2013. A noter que le numérique ne représente que 2% du chiffre d’affaires du groupe, en progression de 18% sur l’exercice.
  • Vimeo lance une série originale de 13 épisodes commercialisés 1,99$ chacun, et baptisée High Maintenance. Cette série est plus dans la veine des productions d’AB Group que des créations originales de Canal +.
  • Tumblr veut capter une part du chiffre d’affaires de la télévision

Morvan Boury quitte le Nouvel Obs dont il était le Directeur Marketing Digital, pour rejoindre Sony Music Entertainment. Retour à ses amours originelles, les musiques, l’ex DG d’Open Disc, ex DGA d’EMI France officiera en tant que Vice President, Global Business Development & Digital Strategy.

Mathieu Gallet vient de débaucher Laurent Frisch, jusqu’alors directeur de France Télévisions Editions Numériques, pour prendre en charge dès le 5 janvier 2015 la direction des nouveaux médias de Radio France . Il succède à Joël Ronez, parti en juillet dernier.

Le journaliste Olivier Levard sera le nouveau Directeur de la rédaction de meltygroup, dont il rejoint le comité de direction. Il remplace Pascale Erblon qui quitte le groupe pour des raisons personnelles.

Après un rapide passage chez iConcert en tant que Senior Vice President Global B2C strategy & Digital, Gaël Chatelain rejoint l’INA comme Directeur délégué aux contenus. Gaël Chatelain a développé différentes activités chez TF1 dont TF1 hors media, avant de passer chez NRJ et Canal+

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