[Mouvement] Michelle Chmielewski, responsable des comptes chez Synthesio
Il faut croire que Michelle Chmielewski arrive au bon moment. Un mois après son arrivée chez Synthesio, l’entreprise devient la seule française présente dans le Who’s who de Gartner et se retrouve dans la première sélection des 50 entreprises à forte croissance les plus prometteuses de Grande-Bretagne. Embauchée en tant qu’account manager, elle s’occupe cependant bel et bien du business et du management, au sein d’une équipe d’une vingtaine de personnes, au bureau new-yorkais de cette startup pourtant bien frenchy qui a connu une croissance de 100% en 2012.
Concrètement, elle démarche de nouveaux clients et les accompagne sur le long terme. « Il faut construire une relation, bâtir des liens dans le temps et parler avec eux ». « Ce n’est pas que du commercial, il y a une forte dimension humaine que j’apprécie plus que tout » reconnaît-elle. Parce qu’ici, c’est la technologie qui s’adapte aux besoins de chacun et non l’inverse. « Il faut bien comprendre que Synthesio est une solution ultra-personnalisable. Il faut donc suivre les clients » .
Arrivée en septembre dernier au sein du bureau américain de la société, Michelle était précédemment à la communication et au marketing de Uber, une des sociétés phares du marché des véhicules de transport avec chauffeurs, depuis janvier 2012. « Ce fut une excellente expérience, j’ai adoré travailler là-bas ».
Pourquoi un tel changement alors ? « Etant américaine, originaire de l’Etat de New-York, cela faisait déjà un moment que je songeais à retourner aux Etats-Unis. J’y pensais depuis janvier 2013 à peu près » . Elle n’était cependant pas prête à tout accepter pour y retourner. Une condition sine qua non s’imposait : « trouver quelque chose que j’aimais, tout simplement » . C’est naturellement qu’elle s’est mise à repenser à Synthesio où elle avait effectuer un stage deux ans plus tôt et qui, au moment où elle était partie, ouvrait un bureau dans la Big Apple. Bien joué, à ce moment là, l’entreprise recrute. « J’ai donc envoyé un courriel à Loic Moisand, le co-fondateur, pour en discuter. Cinq minutes plus tard, le téléphone sonne : ‘OK, on en discute lundi prochain !' ».
« Aujourd’hui, j’apprend même le code »
Entre son entrée en stage en 2009 et ses nouvelles fonctions en 2013, elle reconnaît que le secteur a fortement changé. Il a mûrit. « A l’époque, les marques voulaient surtout du reporting. Aujourd’hui, elles cherchent à internaliser de plus en plus ce qui relève de l’écoute du marché. Toute entreprise regarde désormais attentivement ce qui se dit sur les réseaux sociaux quelques soient les départements : relation presse, marketing, recherche… Tous y apprennent quelque chose. Il y a eu un véritable bouleversement du marché. » .
Cette évolution, Michelle l’a vécu chez Uber bien sûr, mais aussi chez Seesmic – la plateforme de gestion de comptes sur les réseaux sociaux fondée par Loïc Le Meur -, où elle a travaillé en 2011, puis chez Le Web, jusqu’en janvier 2012. Une sacrée évolution dirons certains. « Je suis passionnée par le digital ! C’est un secteur qui croît sans cesse, où les opportunités sont multiples. J’ai fait du marketing et aujourd’hui je commence à apprendre le code. Les cartes sont sans cesse rebattues ».
Ironie du sort, elle n’aurait pourtant jamais pensé travailler dans ce secteur. « En 2009, je recherchais un stage à Paris. Je suis alors tombée sur une annonce de Synthesio. Ma candidature a été acceptée en tant que Community manager. Une fois rentrée chez moi, j’ai immédiatement été sur Google pour savoir ce que cela voulait dire. Je n’en avais aucune idée » . L’affaire signée, elle commença donc son stage tout en continuant ses études à l’Université de Pittsburg.
« L’art de vivre à la française est ce que j’ai le plus aimé. Le weekend est respecté, les gens ont une vie personnelle ». Mais si elle avoue avoir un faible pour les cafés en terrasse, la paperasserie ou la bureaucratie l’ont parfois exaspéré. « Je n’avais jamais vu une banque où il faut systématiquement se déplacer pour changer quelque chose. C’est inconcevable pour un Américain » . Chose désormais oubliée avec son emménagement à New-York. Mais « le café, quant à lui, y est aussi transparent que de l’eau. Rien à voir avec la France. » . Hélas, on ne peut pas tout avoir.
- Âge : 27 ans
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une question: aucun rapport avec la « Michauré »? si c’est bien la cas, c’est amusant de ne pas en parler.. le blog a été un magnifique succès!