[Mouvement] Stéphane Vendramini, nouveau PDG chez Compario : « Je suis un pur produit du Nord »
Trois ans seulement après son arrivée, il prend les reines de Compario qui a levé 7 millions d’euros en février
L’idée était dans les tiroirs depuis un bout de temps déjà. « Le conseil d’administration m’avait demandé si j’acceptais de relever le challenge. Je m’étais déjà beaucoup investi depuis 2010. C’est donc tout naturellement que j’ai dit oui », précise Stéphane Vendramini, aujourd’hui PDG de Compario, qui tenait précédemment la casquette de Directeur de la stratégie produit et avant-vente.
L’affaire a été gérée rapidement en interne, sans attente. Une histoire de quelques semaines, et le voici à la tête d’une équipe d’une quarantaine de personnes.
« Je suis un pur produit du Nord »
Faire transiter Compario d’une entreprise française à un acteur européen, c’est tout l’enjeu. Une source importante de motivation pour celui qui « adore comprendre le marché, faire évoluer le produit en fonction des besoins, des opportunités et recueillir les réactions des clients, mais également du secteur dans son ensemble ». En attendant, la startup reste basée à Paris et Lille, dans un écosystème bien français, avec ses qualités… et ses défauts.
« Etre chef d’entreprise en France en 2013, avec la pression fiscale pesant sur les sociétés et les changements constants de réglementation, n’est vraiment pas facile et en décourage plus d’un ».
C’est pourtant bel et bien l’hexagone qu’il a choisit après des études d’ingénierie commerciale aux Facultés universitaires catholiques de Mons, en Belgique, grâce auxquelles il s’orientera d’abord vers le conseil chez Unilog, Logica et Accenture.
Aujourd’hui âgé de 42 ans, il s’apprête à travailler aux forceps pour européaniser Compario même si, lorsqu’il planifie ses voyages, un de ses hobbies, il s’oriente le plus souvent hors de ses frontières traditionnelles. Destinations récentes ? Hong Kong, l’Australie et la Californie. Pas très loin de la Silicon Valley d’ailleurs.
« Un travail de fond sur la compréhension de notre produit »
Stéphane affirme que « l’enjeu numéro un de ma prise de position est de travailler à une meilleure perception de notre outil afin d’aboutir à une meilleure compréhension de notre positionnement marketing par tous. Nous sommes trop souvent perçus comme un booster de sites de e-commerce alors que notre solution est en réalité beaucoup plus large : de la gestion des échéances clients, de la personnalisation du parcours, à l’aide à la vente au travers d’applications destinées aux vendeurs. »
Une stratégie cruciale pour Compario qui, déjà présent dans une vingtaine de pays, souhaite renforcer sa croissance sur le Vieux Continent, « principalement en Angleterre où nous avons déjà beaucoup investi ».
Pour ce faire, Stéphane peut compter sur les fonds récoltés en février dernier – 7 millions d’euros – et nouer ainsi de nouvelles alliances. « Nous étions trop esseulés au niveau de notre réseau d’intégrateurs. Des partenariats sont donc en cours, notamment avec des éditeurs de CRM (Customer Relationship Management, gestion de la relation client , ndlr) comme Dynamics de Microsoft ou SmartFocus. Des annonces seront faites début décembre sur ce sujet ». Pas de temps à perdre visiblement.
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