[News] Ce qu’il faut savoir ce matin
IPO pour Zynga, 1,2 milliard pour Nexon, 1 million de Kindle Fire par semaine ?, l’eBook plus cher que livre papier aux Etats-Unis, les revenus de RIM en baisse
Jour d’IPO pour Zynga
Zynga entre en bourse aujourd’hui sur une valorisation annoncée de 8.9 milliards de dollars. Il aura fallu une sérieuse remise en ordre pour faire face à la croissance désordonnée que cette entreprise a connu. L’homme qui s’en est chargé, c’est son nouveau chief operating officer (COO), John Schappert. Un patron issu du monde du jeu, puisqu’il est arrivé de chez Electronics Arts en avril dernier que cette opération se passe bien. Il a trouvé une entreprise où les outils de développement n’étaient pas partagés, chaque équipe travaillant dans son coin, au lieu d’utiliser des bases communes pour plusieurs jeux, avec des employés présents 70 à 80 heures par semaine raconte Business Insider.
1.2 milliard $ pour Nexon, concurrent asiatique de Zynga
« Déjà très présent en Corée du Sud, où il a été fondé en 1994, en Chine et au Japon, où il est désormais basé, le géant asiatique du jeu en ligne Nexon veut accélérer sur les marchés occidentaux où opère Zynga, l’un de ses grands rivaux très présent sur Facebook. Pour financer son développement, le groupe a levé, mercredi sur la place de Tokyo, 1,2 milliard de dollars. » notent Les Echos. Nexon, qui se développe dans des pays émergents d’Asie, où le commerce de jeux vidéo piratés est florissant « Le géant asiatique du jeu en ligne remplit ses caisses en vendant des attributs virtuels pour les avatars numériques de ses joueurs (coupes de cheveux, karts plus rapides ou uniformes plus clinquants). Nexon, qui a déjà attiré un peu partout sur la planète près de 100 millions de « fidèles », s’était illustré l’an dernier en générant près de 700.000 dollars par la vente, dans son jeu « Maplestory », de 26.982 mariages virtuels en Amérique du Nord. » Mais Nexon a baissé de 2,3% le premier jour et de 2,05% le deuxième. La bourse japonaise est morose.
Des millions de Kindle Fire écoulés
« Le Kindle Fire a eu le meilleur lancement que nous ayons jamais vu. C’est le bestseller absolu sur Amazon depuis 11 semaines, nous en avons déjà vendu des millions, et nous en fabriquons des millions d’autres pour répondre à la demande » selon un communiqué du patron de l’activité Kindle, Dave Limp, mais il n’a donné aucun chiffre précis. Un comuniqué qui répond aux critiques concernant les nombreux bugs qui affectent le Kindle Fire.
US : le prix des eBooks s’envole
Paradoxe : alors que le prix des liseuses électroniques ne cesse de baisser, celui des eBooks monte aux USA et dépasse même celui de leur version papier constate le Wall Street Journal. Exemple avec le livre de Ken Follett « Fall of Giants » qui coûte $18.99 en version e-book et $16.50 en version papier (« paperback »non relié, relié il est à 21,59 $) sur le site Amazon. Une hausse qui résulte de la décision de six grands éditeurs de fixer eux-même le prix de leurs eBooks, en interdisant aux revendeurs de les baisser. Ceci alors que ce n’est pas le cas pour les livres imprimés où le revendeur fixe lui-même son prix. Le Wall Street Journal souligne que la hausse du prix des eBooks risque d’encourager la piraterie au moment où le marché commençait à décoller. Les éditeurs répondent que le prix moyen de la majorité de eBooks est inférieur à 10 dollars, c’est sur les nouveautés que la hausse se fait sentir.
Revenus en baisse pour RIM/BlackBerry
Malgré l’optimisme de facade, les soucis de RIM/BlackBerry continuent note All Things Digital : les résultats trimestriels ont montré des revenus en baisse, 265 millions contre 329 millions au trimestre précédent. Mais RIM revendique un nombre d’utilisateurs en hausse qui atteindrait 75 millions au total dans le monde.
- EDEN AI lève 3 millions d’euros pour démocratiser l’accès à l’IA en entreprise - 21/11/2024
- Plan marketing 2025 : la méthode de Maxime Baumard pour structurer la stratégie B2B de PENNYLANE - 21/11/2024
- Freqens lève 3 millions d’euros pour accompagner les équipes achats dans leurs décisions. - 21/11/2024
Il serait quand même important de rappeler que ces histoires d’achats de publications ou œuvres liés à certains appareils ou magasins en ligne ne sont en rien une fatalité, qu’autre chose serait possible, et qu’il ne s’agit même pas d’histoire de formats(–cf web–), mais avant tout de structure entre acteurs, et du besoin d’une nouvelle fonction et séparation des rôles, un peu plus développé ci dessous :
http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/concepts-economie-numerique-draft/
Et que laisser cela à deux ou trois monstres, cela veut aussi dire tout ce qui va avec en termes de positions dominantes (propres règles de censure(apple), pourcentages obligés vis à vis des créateurs/éditeurs(apple, amazon), gg se positionnant sur le
contenu payant et commencant à retirer les liens MU et autres des résultats de recherche, compte facebook obligatoire pour service spotify, etc, etc).