« Osez le social selling » : le guide essentiel pour saisir l’impact et les clés de ce modèle commercial innovant
Le social selling est devenu, en quelques années, bien plus qu’une simple tendance : c’est une méthode de vente qui réinvente les codes traditionnels du commerce. En mettant l’accent sur la recommandation et les interactions sociales, il permet à des milliers de personnes de se lancer dans l’entrepreneuriat avec des outils modernes. Ce modèle se distingue des approches traditionnelles par sa capacité à capitaliser sur des relations sociales authentiques, souvent via les plateformes numériques.
A l’occasion de la publication du livre « Osez le social selling« , nous vous proposons un retour sur les bases, les chiffres clés et l’impact de cette approche moderne du commerce avec Aurelia Clot, co Fondatrice de JOLIMOI, et co auteur avec Isabelle Rabier
Un modèle ancré dans la recommandation et l’indépendance
Le social selling repose sur un concept simple mais puissant : la recommandation. Alors que la confiance des consommateurs envers la publicité traditionnelle diminue, l’avis de proches et de pairs est devenu un vecteur d’influence clé. Ainsi, le social selling se développe en misant sur l’authenticité des interactions et la crédibilité des recommandations personnelles. Contrairement au marketing de réseau classique, il ne s’agit pas de vendre un produit de manière purement transactionnelle mais de créer des relations qui ajoutent de la valeur pour le consommateur.
Comme le montrent les auteurs du livre Osez le Social Selling, Isabelle Rabier et Aurélia Clot, ce modèle repose sur l’empowerment. Chaque social seller devient indépendant et autonome dans la gestion de son activité, ce qui constitue un attrait majeur pour de nombreuses personnes en quête de liberté entrepreneuriale. Ce modèle attire ceux qui souhaitent organiser leur travail à leur façon, sans les contraintes d’un emploi classique.
Des chiffres impressionnants qui illustrent l’ampleur du phénomène
Quelques données permettent de mieux comprendre l’impact grandissant du social selling :
- Plus de 12 000 stylistes ont rejoint la plateforme Jolimoi depuis sa création, ce qui illustre le succès et l’attraction de ce modèle.
- Dans le secteur du marketing de réseau, le marché mondial représentait en 2022 175 milliards d’euros, avec une force de vente captant 30 % des transactions dans ce segment.
- Des entreprises emblématiques du marketing de réseau, comme Nu Skin (2,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022), Oriflame (0,9 milliard d’euros), et Vorwerk (3,2 milliards d’euros), montrent que ce modèle économique est aujourd’hui reconnu et prospère à l’échelle internationale.
Ces chiffres démontrent la viabilité économique du social selling, tant pour les grandes marques que pour les entrepreneurs individuels.
L’essor des technologies et des réseaux sociaux : un levier de croissance
Avec des plateformes comme Facebook, Instagram, et LinkedIn, les social sellers peuvent facilement toucher un public large et diversifié, tout en maintenant des relations de proximité avec leurs clients. Les technologies récentes, comme l’intelligence artificielle et les outils de recommandation, permettent de personnaliser d’autant plus l’expérience client.
Certaines innovations, comme les chatbots ou la réalité augmentée, permettent d’optimiser les interactions en ligne tout en offrant un suivi personnalisé. Chez Jolimoi, par exemple, les social sellers peuvent utiliser des outils digitaux avancés pour guider leurs clients, simuler des produits et même permettre un essai virtuel. Cette approche permet de prolonger l’expérience du social selling au-delà des frontières traditionnelles.
L’avenir du social selling : vers une transformation durable ?
Alors que le social selling se développe dans le paysage commercial, une question se pose : ce modèle est-il une solution durable ? Aurélia Clot et Isabelle Rabier voient un avenir prometteur pour ce modèle, avec une montée en puissance de la transparence et des valeurs responsables. La croissance du social selling devrait être alimentée par des technologies comme la blockchain, qui pourrait offrir plus de sécurité et de traçabilité dans les transactions, et la réalité virtuelle, qui permettrait des expériences d’achat encore plus immersives.
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