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Afrique: où se trouvent les principaux Tech hubs?

Silicon Valley, Brésil, France, Israël, Canada… les «tech hubs» les plus connus sont souvent cités dans les pays développés. Pourtant, ils sont aujourd'hui au nombre de 117 à stimuler l'innovation en Afrique, d'après l'étude Digital Dividends parue ce mois de janvier 2016.

Parmi ces structures africaines, différents modèles de développement ressortent de l'étude : les hubs gérés par des acteurs privés («civil society led», les plus répandus, 67% des cas), les hubs gérés par un gouvernement («government led», 9% des cas), les hubs hybrides (publics-privés, 17%), et les hubs soutenus par une université (8%). 

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Dans certains pays ces structures ne se sont développées que sous l'impulsion du gouvernement. C'est le cas de l'Angola, de la Mauritanie et du Mozambique. Dans d'autres pays à l'inverse, c'est la société civile qui porte la dynamique entrepreneuriale locale (la Tunisie, la Côte d'Ivoire, Madagascar, le Bénin, le Togo entre autres). Les écosystèmes des autres pays sont composés à la fois d'acteurs privés et publics.  

Les champions de la Tech africaine 

Quatre pays se distinguent du reste du continent par le nombre de dispositifs qu'ils abritent : 

  • Le Kenya: avec ses 11 hubs, c'est le pays africain qui possède le plus grand nombre de structures de soutien au digital. Essentiellement privés (comme le iHub, créé en 2010, qui propose des espaces de travail partagés, une offre d'incubation et l'accès à des réseaux d'investisseurs) ou universitaires (le C4DLab, créé en 2013 par la School of Computing and Informatics par exemple), ils sont concentrés dans la capitale, Nairobi.

 

  • Le Nigéria, qui compte 10 structures (à 40% gérées par des structures privées): à l'inverse du Kenya, il n'y a pas de structure géré par une université au Nigéria. On notera que les trois principaux hubs recensés sont le fait d'initiatives privées. Là encore, les entrepreneurs ont accès à des espaces de travail, des réseaux d'investisseurs et de partenaires (tels Microsoft, Google, etc) et des communautés d'entrepreneurs (L5 Lab, Co-Creation Hub et Wennovation Hub). 

 

  • Au Ghana l'étude dénombre 9 hubs, dont plus de la moitié sont gérées par des structures privées. Le premier hub recensé, le mFriday, est spécialisé dans les innovations mobiles. Le MEST Incubator (rattaché à la Meltwater Entrepreneurial School of Technology), propose aux entrepreneurs d'intégrer un programme d'une durée d'un an pour apprendre les bases de la création d'entreprises. Enfin, le Ghana Multimedia Incubator Centre, initiative du gouvernement ghanéen a été créé en 2005 pour promouvoir la filière TIC. 

 

  • L'Egypte, enfin, compte 8 hubs, essentiellement privés. On retiendra notamment le Cairo Hackerspace, première communauté open source d'Egypte, créée en 2009. The Distric, espace de coworking situé sur les bords du Nil, propose aux entrepreneurs l'accès à des espaces de travail et des salles de réunion. Le Flat6Lab, quant à lui, est un accélérateur de start-up qui possède des bureaux dans différentes villes, dont le Caire. 

 

Le détail des tech hubs ci-dessous (voir l'étude de la Banque mondiale). 

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Crédit photo: Fotolia, banque d'images, vecteurs et videos libres de droits
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Un commentaire

  1. Pour les entreprises à la recherche de cadres avec un peu, beaucoup d’affinités africaines en France ou/et sur les marchés africains, il existe le site de recrutement AFRI-EMPLOI.com
    Il est l’une des 150 innovations choisies par Cap Digital pour le Village des Expositions de Futur en Seine 2016.

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