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Quand Facebook analyse les sentiments des adolescents à des fins publicitaires

  • Facebook a réalisé un document destiné à une grande banque australienne pour l’aider à s’adresser aux adolescents au moment opportun.
     
  • Dans le document, le réseau social se vante d’être capable de repérer les sentiments des adolescents, et ce dès 14 ans.
     
  • Face à ces révélations, Facebook a affirmé qu'il n'existait pas «d’outils publicitaires pour cibler des personnes selon leurs émotions».

 

Depuis sa création, Facebook cherche constamment à comprendre le comportement de ses utilisateurs. Ainsi, Facebook a réalisé une enquête pour démontrer sa capacité à détecter les sentiments des adolescents, selon une information révélée par le journal The Australian. Ce dernier s’est en effet procuré un document interne de 23 pages destiné à une grande banque australienne pour l’aider à s’adresser aux adolescents au moment opportun. 

Selon le média australien, Facebook se vante, dans le document, d’être capable de repérer les sentiments des adolescents, et ce dès 14 ans, pour savoir s’ils se sentent «nerveux», «bouleversés», «stupides», «inutiles» ou encore «vulnérables». Pour cela, le réseau social analyse leurs commentaires, leurs photos, leurs publications et les interactions avec leurs amis. 

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En procédant de cette manière, Facebook serait également capable de détecter les moments où les adolescents souhaitent faire du sport ou pensent à se sentir beau. «Du lundi au jeudi, il s’agit de gagner en assurance tandis que le week-end est plus approprié pour partager ses réussites», est-il indiqué dans le document de la firme de Mark Zuckerberg. 

Facebook botte en touche… mais ouvre une enquête 

Dans la foulée de ces révélations, Facebook a affirmé que ces informations étaient «trompeuses», expliquant qu’il n’existait pas «d’outils publicitaires pour cibler des personnes selon leurs émotions». Le réseau social explique que le document auquel a eu accès The Australian présente en réalité les résultats d’un travail de recherche, et non d’une enquête pour séduire des annonceurs. «Cette analyse réalisée par un chercheur australien devait permettre d’aider les annonceurs à comprendre comment nos utilisateurs s’expriment sur Facebook. Elle n’a jamais été utilisée pour réaliser des publicités ciblées. L’étude est basée sur des données anonymes», se défend Facebook. Toutefois, le réseau social précise que cette étude «n’a pas suivi la procédure habituelle» et assure avoir «ouvert une enquête pour comprendre le manquement à la procédure». 

Ce n’est pas la première fois que Facebook est mis en cause dans une polémique concernant l’analyse du comportement de ses utilisateurs. En 2014, le réseau social s’était retrouvé dans l’oeil du cyclone après la publication d’une étude visant à savoir si les émotions étaient «contagieuses». Pour les besoins de celle-ci, trois chercheurs avaient modifié pendant une semaine, en janvier 2012, le contenu du fil d’actualité de près de 700 000 utilisateurs pour observer leurs changements d’humeur.

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