Que faire de la «sur-épargne» créée pendant la crise?
[Contenu réalisé en partenariat avec Cashbee]
C’est la question à 115 milliards d’euros… Un bas de laine gigantesque !
Nous n’avons jamais autant épargné qu’en 2020. Depuis le début de la pandémie, les Français, qui étaient déjà des champions de l’épargne, ont mis plus de 100 milliards d’euros de côté de plus que d’habitude. Et il faut dire qu’on ne peut pas leur en vouloir. Entre l’incapacité (forcée) à consommer normalement et la peur (légitime) des conséquences du Covid, nous avons adopté un comportement plus prudent vis-à-vis de nos finances. Un futur plus incertain génère logiquement une plus grande propension à mettre de côté, pour être prêt à faire face à un coup dur, comme perdre son emploi par exemple. Avant de se pencher sur la question de ce que nous devrions faire de cette gigantesque somme d’argent, analysons d’abord où elle se trouve actuellement.
La sécurité et la liquidité l’emportent sur la rentabilité
La très grande majorité de cette sur-épargne s’est retrouvée sur les comptes courants et les livrets bancaires bancaires traditionnels et/ou réglementés, comme le Livret A. Sans surprise, car les épargnants français concentraient déjà une proportion importante de ce qu’ils mettaient de côté sur ces supports sécurisés et disponibles… quitte à sacrifier le rendement.
En effet, les comptes courants ne versent pas d’intérêt, les comptes d’épargne dans les grandes banques en versent à peine (0,1% en moyenne) et le taux d’intérêt du Livret A a atteint son plus bas historique à 0,5% depuis le 1er février 2020. Une fois de plus, on peut comprendre le réflexe de l’épargnant moyen : si je mets de côté pour en avoir un peu plus sous le pied en cas de coup dur, je ne suis pas censé prendre de risques avec cet argent, ni le bloquer !
La sur-épargne souligne un paradoxe plus fondamental
Si nous sommes des pros pour mettre de côté, nous sommes des amateurs quand il s’agit de mettre notre argent au travail.
Mettre de côté pour un éventuel coup dur est une bonne chose. Les experts s’accordent à dire que cette épargne, aussi appelée «épargne de précaution», doit se retrouver sur un support sécurisé, sans risque en capital, et rester disponible. Et qu’elle doit être équivalente à 3 à 6 mois de salaire, selon la situation de l’épargnant. Mais au-delà, il est recommandé de se constituer une épargne long terme, ou une épargne «projet», dont l’épargnant — par définition — n’a pas besoin pendant un bon moment. Il est donc tout à fait logique de déployer celle-ci de façon à rechercher un meilleur rendement, en prenant des risques mesurés. Dit autrement, de placer judicieusement l’épargne longue, afin de la faire travailler. Ce que nous ne faisons pas, ou en tous cas pas assez, selon Bruno Le Maire, pour qui il est indispensable «d’inciter les Français à investir dans l’économie».
D’épargner beaucoup (ce que nous faisons déjà), à placer bien
Pourquoi tant de difficultés pour investir l’argent que nous arrivons pourtant à mettre de côté ? Par manque de temps ? Oui, c’est bien la raison la plus souvent citée, mais ce n’est pas le seul obstacle à l’épargne intelligente. Car au-delà d’être chronophages, les placements financiers sont souvent complexes, jargonneux, et/ou réservés aux plus fortunés, tellement les sommes minimales requises sont élevées.
Autre critique de plus en plus fréquente : le manque d’alignement entre les convictions personnelles des épargnants et les produits proposés par les conseillers bancaires. Alors que nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir diriger notre épargne vers des activités qui contribuent à la transition énergétique, et qui soient plus respectueuses de l’environnement, les banques traditionnelles continuent de nous contacter pour nous proposer des investissements «Loi Pinel».
C’est face à ce constat paradoxal — une capacité extraordinaire à mettre de côté, tout en laissant cette épargne dormir sur des comptes qui ne rapportent rien — que nous nous sommes dits qu’il y avait «quelque chose à faire». Et qu’il fallait inventer une solution pour aider le plus grand nombre à épargner mieux, au-delà d’épargner beaucoup. Cashbee est né…
À l’heure où l’épargne ne rapporte plus grand chose et où la finance personnelle reste synonyme de paperasse, Cashbee défend un modèle plus simple, plus rentable… et plus durable !
Commencer par l’optimisation de l’épargne de précaution
Ce n’est pas parce que le ministre des Finances le souhaite que nous allons du jour au lendemain changer notre attitude prudente et investir massivement en Bourse. La sécurité d’un placement est la priorité pour 71% des épargnants français, devant la rentabilité (57%) suivie de près par la liquidité (46%), selon une analyse effectuée par le cabinet de sondage OpinionWay.
Mais il n’y a pas de doute que nous pouvons faire mieux avec notre épargne. À commencer par faire travailler au mieux ce cash qui dort sur nos comptes bancaires. (ou pire, que nous avons mis sous notre matelas). À zéro rendement !
L’attractivité relative des super livrets
Il existe des banques spécialisées qui souhaitent attirer des dépôts, contrairement aux grandes enseignes bancaires, qui en ont trop. Ne disposant pas d’agences bancaires, ces institutions, comme My Money Bank (partenaire de Cashbee) par exemple, attirent les dépôts dont elles ont besoin, en proposant des taux d’intérêts bien plus attractifs que les grandes banques de détail. Plus précisément : 2% d’intérêts pendant les trois premiers mois, puis 0,6 % les mois suivants, soit un taux bien plus intéressant que le livret A au cours de la première année.
Pour y accéder, rien de plus simple. L’appli Cashbee permet d’ouvrir ce super livret en quelques minutes seulement, via une expérience client 100% mobile. Gratuit, et sans risque de perte de capital, il peut s’ouvrir avec un minimum de 10 euros et accueillir jusqu’à plusieurs millions d’euros, à la différence du Livret A, plafonné à 22 950 euros.
Comme sur un compte bancaire classique, les sommes épargnées bénéficient de la protection du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution et sont donc «assurées» à hauteur de 100 000 euros, en cas de défaut de l’établissement partenaire.
Une bonne solution, pour l’épargne de précaution, mais convenons-en qui ne rémunère pas assez pour maintenir son pouvoir d’achat, tant que l’inflation reste supérieure à 1% ! Alors que faire ?
Placer son épargne longue, selon son profil de risque, mais aussi ses convictions !
L’opinion de Bruno Le Maire est forcément biaisée, car l’investissement de la sur-épargne contribuerait matériellement à la relance de l’économie. Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (l’OFCE), si les Français dépensent ou investissent 20% de la sur-épargne, la croissance économique atteindra 6% en 2022, alors qu’elle ne serait que de 4,3% sans cela. Mais investir dans l’économie réelle n’est pas une bonne chose uniquement pour la croissance, mais aussi pour l’épargnant individuel.
Comment faire ?
Investir, placer judicieusement, oui d’accord, mais pour combien de temps, via quel support, pour quel niveau de risque ? La bonne réponse : cela dépend de vous ! De votre connaissance de la finance, de votre goût pour le risque et de votre horizon de placement.
Sachez aussi qu’il n’est pas nécessaire d’être un loup de Wall Street pour mettre au travail son épargne longue. Et que la technologie facilite l’accès à des solutions d’épargne personnalisées, qui tiennent compte de l’expertise (et des convictions) de chacun.
Ainsi, Cashbee permet de souscrire un contrat assurance vie depuis son téléphone mobile. Une première. La souscription se fait en quelques minutes, sans frais d’entrée ou de sortie et dans le respect du profil de risque du client.
Toujours dans un souci de simplification et de gain de temps, la gestion des investissements est déléguée à des professionnels, mandatés pour faire fructifier les placements. Ces derniers tiennent compte de l’appétit pour le risque. Cerise sur le gâteau, ils pilotent l’épargne des utilisateurs selon leurs convictions.
Donner du sens à son épargne
Car c’est aussi là que les habitudes des épargnants évoluent. Ils visent bien sûr une rentabilité financière via leurs placements, mais sont de plus en plus nombreux à viser également des retours extra-financiers. Le secteur de l’Investissement Socialement Responsable (ISR) explose, surtout depuis que l’on constate que ces placements rapportent autant et parfois plus que les investissements traditionnels.
C’est d’ailleurs l’une des convictions de Cashbee : rendement financier et placement responsable peuvent et doivent aller de pair. La totalité des profils d’investissement que la FinTech propose sont axés ISR. Et laissent le choix à l’utilisateur d’exprimer ses convictions : Cashbee+ Climat pour ceux qui souhaitent contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, Cashbee+ Tech pour ceux qui veulent favoriser les nouvelles technologies ou encore Cashbee+ Inclusion pour les épargnants désireux de soutenir l’inclusion sociale.
Ne vous y trompez pas, l’objectif principal est bien de viser un rendement financier attractif. Mais c’est aussi d’investir auprès des institutions les plus vertueuses et progressistes possible. Depuis le lancement l’année dernière, tous les profils Cashbee+ affichent d’ailleurs des performances supérieures à 12% à la fin du mois d’avril. Preuve que le rendement et l’engagement peuvent aller de pair.
Le placement immobilier éco-responsable vient enrichir la palette des solutions
À la demande de ses utilisateurs, la FinTech vient de lancer Cashbee+ Immo, son offre de placement en «pierre papier», via des fonds immobiliers éco-responsables. Comme à son habitude, l’accent a été mis sur la simplicité d’accès (frais réduits, liquidité garantie en 72h, expérience 100% mobile…). Cashbee+ Immo permet ainsi aux épargnants de diversifier leurs portefeuilles en plaçant une partie de leurs économies dans des fonds immobiliers, idéal pour les immuniser contre l’inflation ou pour stabiliser leurs rendements sur le long terme par exemple.
Si l’immobilier était autrefois accusé d’être peu liquide et réservé aux investisseurs fortunés, Cashbee+ Immo entend donc le démocratiser. La souscription est d’ailleurs accessible dès 1 000 euros.
L’épargne dynamique et diversifiée est accessible… et nécessaire !
En conclusion, en quelques trimestres, les épargnants français ont tout naturellement constitué une sur-épargne massive, en grande partie dormante, qu’il s’agit maintenant de déployer. En consommant plus (et les restaurateurs, hôteliers et agences de voyage vous en remercieront !), mais aussi en investissant intelligemment la partie dédiée aux projets à long terme, selon votre personnalité. Culturellement, nous avons toujours eu du mal à le faire, mais des solutions technologiques innovantes existent aujourd’hui pour aider les épargnants à y parvenir. Du point de vue macro-économique, c’est un facteur qui favorisera la relance de l’économie. Sur le plan individuel, il déterminera la faculté de chacun à atteindre ses objectifs financiers … ou pas.
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