Les deux opérateurs ont annoncé hier être entrés en négociation exclusive pour partager leurs infrastructures sur une offre mobile. Une opération inédite en France s’il elle se confirme.
Un an et demi après l’arrivée de Free mobile, les opérateurs doivent prendre un virage particulièrement serré pour conserver une place de choix. L’annonce de Bouygues Telecom et SFR sur un mariage possible de leurs réseaux mobiles a plusieurs objectifs. D’abord économiser 30% des coûts de maintenance, et 20% sur les investissements. Ensuite, le choix d’unir les forces est par ailleurs stratégique, à l’heure du déploiement 4G. Les équipements qui concernent ce réseau nouvelle génération, ainsi que les infrastructures 2G et 3G seraient mis en commun.
Opposition possible de l’Arcep
Les deux opérateurs veulent augmenter la couverture réseau sur le territoire, et renforcer la qualité de service. L’enjeu: concurrencer l’offre globale Free-Orange, qui ont passé un accord d’itinérance.
Reste à l’autorité chargée de réguler le marché des télécoms, l’ARCEP, de décider de la viabilité ou non de ce mariage entre SFR et Bouygues. Les deux Pdg ont par ailleurs reçu l’aval de leur conseil d’administration respectif. Mais l’ARCEP pourrait s’opposer par peur d’entente et d’échange d’informations entre les deux firmes, interdire la mutualisation dans les « zones denses », ou encore contester la forme de l’alliance. Bref, le mariage n’est encore pas célébré.
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si cela permet de faire baisser les prix …