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[Réseaux sociaux] 60% des internautes rejettent les marques

Les marques doivent mieux cibler leurs discours en fonction de leurs cibles. Voici l’un des principaux enseignements de l’étude Digital Life, publiée ce matin par TNS Sofres.

En effet, l’enquête réalisée auprès de 72 000 consommateurs à travers 60 pays, révèle que des stratégies digitales insuffisamment précises constituent une perte de temps dans plus de la moitié des cas et conduisent à un important gaspillage online. La preuve, près de 6 internautes sur 10 déclarent ne pas vouloir être dérangés par les marques sur les réseaux sociaux.

Si l’on en croit les conclusions de cette étude, les Français se montrent encore plus réfractaires vis-à-vis des marques sur les réseaux sociaux que le reste des internautes interrogés.

Plus précisément,

  • Seuls 29% des consommateurs français postent aujourd’hui des commentaires en ligne sur les marques, contre 47% pour la moyenne mondiale.
  • 47% des internautes français postant des commentaires sur les entreprises le font simplement pour fournir des conseils.
  • L’étude révèle également que les motivations des commentateurs en ligne sont généralement intéressées : 53% des consommateurs français présents sur les réseaux sociaux s’engagent avec les marques pour bénéficier de promotions et d’offres spéciales.
  • Seuls 34% des Français admettent que les réseaux sociaux sont un bon endroit pour connaître les produits, contre 54% pour le reste du monde.
  • En matière d’e-commerce, là aussi les Français se montrent très sceptiques. Ainsi, seuls 15% considèrent les réseaux sociaux comme un bon endroit pour acheter des produits, contre 48% chez les internautes des pays à forte croissance.
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5 commentaires

  1. A mon humble avis, l’avenir des marques sur les réseaux sociaux va se jouer via le corporate.

    Ce n’est pas de la communication descendante que désirent les internautes, mais de la communication horizontale, conversationnelle. Les effets des offres, etc sont limités dans le temps. Une stratégie efficace, durable, transparente doit être pensée à long terme

  2. D’accord avec Matthieu. Les stratégies intrusives sont mal perçues. Parcontre, identifier les communautés par centre d’intérêt et permettre aux marques d’entrer dans la conversation à propos, dans le but d’apporter des réponses ou des informations complémentaires est plus naturel.
    En bref, c’est le passage du push au pull.

  3. Pourquoi l’article est-il écrit de façon si négative?
    Il est vrai que la stratégie de ces marques sur les réseaux sociaux n’est surement pas encore au top.

    Mais cela me paraît faux de comparer les français au reste du monde, alors qu’on voit bien sur la cartographie que ce sont toutes les populations des pays développés (où la société de consommation est forte) qui sont fermées à la présence des marques.

    Non?

  4. On remarque que les occidentaux ne croient plus aux marques et que les pays du Sud en pleine croissance éco sont bien plus perméables et ouverts face aux marques…
    Cela va encore accentuer la croissance et l’investissement des marques dans les zones Bresil – Inde – Chine !
    D’un autre côté, ce phénomène oblige les marques à innover dans leur approche psycho-socio des habitants du Nord…

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