San Francisco légalise Airbnb et encadre l’activité
La mairie de San Francisco a légalisé hier Airbnb, à l’issue de plus de quatre heures de débats, pour les locations de courte durée (inférieures à 30 jours). Les autorités souhaitaient notamment réglementer l’activité sur plusieurs points précis, notamment pour lutter sur ce que certains ont appelé « l’hôtelisation du parc immobilier » qui désigne la tendance de nombreux propriétaires d’arrêter de louer leur logement sur une base mensuelle pour privilégier Airbnb, considéré comme plus rentable, faisant ainsi augmenter le coût de la vie dans la ville.
Selon le San Francisco Chronicle, la ville de la côte ouest compterait près de 5 000 maisons et appartements disponibles à la location, ce qui en fait l’un des principaux marchés pour la plate-forme de location de logement de gré à gré. « La loi qui a été proposée ce soir donne aux gens le droit de partager la maison dans laquelle ils vivent et rend légal le fait de la partager à San Francisco » a déclaré la société dans un communiqué.
Pour cela, plusieurs mesures ont été prises : les hôtes devront se faire connaître en s’inscrivant sur un registre, au même titre que dans les hôtels, et payer des taxes de séjour, qu’Airbnb a déjà commencé à collecter depuis septembre (d’un montant de 14% sur l’ensemble du montant payé sur la plate-forme). Enfin, la durée de location pour un logement entier (et non une chambre individuelle) est désormais limitée à 90 jours par an.