[Serie D] Spendesk, 2nd licorne pour eFounders le startup studio de Thibaud Elziere et Quentin Nickmans
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La startup française Spendesk, qui propose aux entreprises une solution de gestion des dépenses professionnelles pour les petites entreprises vient de réaliser une nouvelle levée de fonds de 100 millions d’euros, 6 mois après sa précédente levée également du montant de 100 millions d’euros.
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Spendesk a été créé en 2016 par Jordane Giuly, Guilhem Bellion et Rodolphe Ardant, au sein du start-up studio franco-belge eFounders, dirigé par Thibaud Elzière et Quentin Nickmans pour fabriquer en 18 mois les futurs champions de la Tech française et européenne. eFounders compte désormais 2 licornes à son actif avec Aircall et Spendesk,
Le logiciel de spendesk permet aux petites entreprises et PME de 30 à 1 000 salariés de gérer tout le cycle des dépenses professionnelles, de leur autorisation jusqu’à leur paiement par l’émission d’une carte de crédit virtuelle ou un remboursement.
En se substituant à des processus traditionnels « très centrés sur le papier », il redonne « de l’agilité opérationnelle » aux collaborateurs, a indiqué à l’AFP le co-fondateur et directeur général Rodophe Ardant. Spendesk indique avoir doublé son chiffre d’affaires tous les ans depuis le début, y compris en 2020 malgré la pandémie, tout en se refusant à donner toute indication sur le montant de celui-ci.
Selon nos informations, Spendesk a enregistré 18,1 millions de pertes en 2020 pour un chiffre d’affaires de 8,2 millions d’euros.
À la conquête de l’Europe
Alors que beaucoup de jeunes entreprises Tech visent une expansion rapide de leur couverture géographique, Spendesk va se concentrer d’abord sur la poursuite de la conquête des trois grands marchés européens sur lesquels elle est déjà présente, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni, et dont le potentiel est encore loin d’être épuisé, a indiqué Rodolphe Ardant. « Nous pourrions nous étendre, mais nous voulons dominer notre marché auparavant », explique-t-il. « Les autres marchés européens sont plutôt à horizon 18 mois », a-t-il poursuivi, en précisant qu’une équipe de Spendesk se trouvait aussi aux États-Unis, en position d’éclaireur, et que la société « regarde aussi » l’Amérique latine et l’Asie.
Le dirigeant estime qu’il est encore « un peu tôt » pour parler d’une entrée en Bourse, et « qu’on y verra plus clair dans deux ou trois ans ». Mais à terme, il n’est pas interdit de rêver à une valorisation de « plusieurs dizaines de milliards de dollars », dit-il. « Nous sommes dans cette cohorte d’entreprises Tech françaises qui peuvent avoir des ambitions globales, et aller rivaliser avec les entreprises américaines et asiatiques », affirme-t-il.