[Silicon Carne] Après la pandémie, Internet est-il devenu la nouvelle Silicon Valley?
Un podcast créé et animé par Carlos Diaz en co-production avec Decode Media
Tout le monde veut devenir la prochaine Silicon Valley. Son économie pèse aujourd’hui plus de 840 milliards de dollars, ce qui correspondrait à la 18e économie mondiale, plus grand que les Pays-Bas pour une région grande comme le Haut-Rhin.
Pendant de nombreuses années, la Silicon Valley a été « the place to be » pour les startups du monde entier. Si vous vouliez faire de votre startup un champion reconnu mondialement, vous deviez vous installer dans la Silicon Valley. En 2021, année post-pandémique, c’est peut être moins le cas… On a le sentiment que ce n’est plus vraiment la peine d’y être et qu’il suffit seulement d’en être.
L’état d’esprit de la Silicon Valley s’est mondialisé grâce aux médias sociaux, aux accélérateurs et à une culture de la transparence permanente. Aujourd’hui, il est de plus en plus facile d’accéder à ses capitaux, son savoir, ses talents et la Silicon Valley devient un modèle culturel qui se diffuse partout.
Cette semaine, on se pose la question de savoir si l’Internet n’est pas devenu la nouvelle Silicon Valley. On analyse avec mes invités ce qui fait encore de la Silicon Valley un endroit unique et si nous ne sommes pas rentrés dans ce que j’aime appeler le Silicon Metaverse.
Invités :
- Caroline Ramade, fondatrice de 50inTech, tu étais responsable de l’innovation auprès de la Mairie de Paris. Tu es une grande avocate de l’égalité homme-femme, un combat qui me tient particulièrement à coeur et Dieu seul sait combien il reste du travail à faire dans le monde de la Tech. On est où en France? Ton ambition est d’atteindre la parité d’ici 2050.
- Pierre Gaubil, on ne le présente plus dans Silicon Carne. Il a son rond de serviette dans cette émission et son nickname « El Professor ». Le sujet de la Silicon Valley, il le connaît bien pour y avoir passé de nombreuses années. On a dirigé ensemble l’accélérateur de startups The Refiners à SF pendant presque 5 ans, investi dans plus de 50 startups ensemble et aujourd’hui tu es de retour en France. La Silicon Valley te manque? Est-ce que tu retrouve son esprit à l’étranger?