Les petites entreprises ont parfois besoin d'accepter des paiements par carte bancaire, mais réalisent trop peu de volumes d'encaissement chaque mois pour justifier d'un achat d'un terminal de paiement. Ce sont ces sociétés que veut adesser Smile And Pay, une start-up parisienne qui développe un lecteur de carte bancaire connecté à un smartphone. Un modèle qui ressemble à celui de l'Américain Square ou du Suédois iZettle. Alors, pour se différencier, elle cible les micro-entreprises en prélevant une commission de 2% sur les transactions encaissées, sans abonnement.
«Nous visons des gens qui aujourd'hui ne sont pas équipés en terminaux de paiement parce que le volume d'activité qu'il réalise ne justifie pas les coûts que représentent les solutions bancaires traditionnelles (…)» explique à Frenchweb Marc Le Mouel, le directeur général de Smile And Pay. Plus précisément, l'entreprise vise les clients qui encaissent 1 000 à 2 000 euros de «flux» mensuels. «Nous estimons qu'il y a 800 000 entreprises qui sont éligibles à cette solution en France», souligne le cofondateur.
Pour financer son développement, l'entreprise a levé 980 000 euros auprès de Truffle Capital en janvier. Une opération qui faisait suite à un premier tour de table de 600 000 euros réalisé en 2014. Smile And Pay veut désormais accélérer sur la commercialisation de son offre auprès des cibles et vise l'équilibre financier d'ici à deux ans.
Interview de Marc Le Mouel, directeur général de Smile And Pay :
Directeur général : Marc Le Mouel
Siège social : Paris
Activité : FinTech
Financement : plus de 1,5 million d'euros levés
Concurrents : Square, iZettle
[votretstartup]
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