[Social Gaming] Pretty Simple, la jeune pousse parisienne, qui grimpe incognito !
Co-fondée en 2010 par Bastien Cazenave et Corentin Raux, Pretty Simple s’est spécialisée dans le social gaming sur Facebook. Après un premier succès avec son titre MyShops, la start-up rempile avec son nouveau jeu d’enquête Criminal Case, grâce auquel elle compte enregistrer un CA à 8 chiffres sur l’exercice 2013. Son secret : miser sur son équipe et viser l’international. Décryptage.
« Nous nous sommes lancés dans le social gaming relativement tard », raconte Bastien Cazenave. Amis depuis leurs études en classe préparatoire, Bastien Cazenave et Corentin Raux ont d’abord respectivement évolué dans l’informatique et le cinéma avant de se retrouver quelques années plus tard dans une société spécialisée dans les jeux vidéo. A 30 ans passés, ils découvrent alors le social gaming et décident de se jeter à l’eau avec leur propre structure.
Bastien Cazenave et Corentin Raux fondent donc Pretty Simple début 2010 et bouclent une première levée de fonds d’amorçage auprès d’IDinvest Partners dans les mois qui suivent. Cette première augmentation de capital leur permet de recruter une demie-douzaine de salariés supplémentaires et de lancer leur premier titre MyShops à la fin de l’année 2010. Le succès est au rendez-vous, le jeu séduit près de 2M de joueurs par mois et recense près de 10M d’internautes inscrits. « Aujourd’hui, deux ans après le lancement, on compte encore 100 000 joueurs actifs par jour », précise Bastien Cazenave.
Le titre qui consiste à créer et gérer une rue commerçante attire surtout un public féminin et anglo-saxon. « Nous avons choisi de développer notre jeu uniquement en anglais. L’objectif était de viser le plus gros marché possible pour mettre toutes les chances de notre côté. Se développer à l’international et viser le marché anglo-saxon allait donc de soi ».
Le succès de MyShops, dont le business modèle repose sur l’achat d’objets virtuels, conforte donc les deux amis dans leur projet et leur permet de boucler un premier tour de table de 2,5M € auprès de leur investisseur historique. Les fonds levés sont alloués en priorité aux équipes. « Nous sommes passés d’une dizaine de collaborateurs, à 25 personnes fin 2011 et à plus de 35 personnes aujourd’hui ».
La ressource humaine pour Pretty Simple est, en effet, essentielle. « Pour lancer notre titre Criminal Case, près de 30 personnes ont été mobilisées sur un an et demi de R&D », précise Bastien Cazenave.
Propulsé le 15 novembre dernier, le jeu comptabilise déjà plus de 1,5M DAU (Daily Active Users). Considéré comme le produit le plus abouti de la start-up, Criminal Case se présente comme une jeu d’enquête policière où la part belle a été faite à la dimension narrative.
« Cette fois-ci nous avons choisi de décliner le titre en plusieurs langues. Des traductions en allemand, français, espagnol, italien et portugais sont donc d’ores et déjà prévues ».
Compte tenu du démarrage, l’équipe table sur un CA 2013 à 8 chiffres généré uniquement par ce nouveau titre. « Notre objectif est de propulser Criminal Case comme référence dans le jeux d’enquête, d’en faire une sorte de franchise ». Pour se faire, Pretty SImple compte une nouvelle fois tabler sur ses équipes et prévoit donc d’employer 25 nouvelles recrues au cours des prochains mois.
La start-up produit aujourd’hui tout en interne et a donc pour seul intermédiaire Facebook, qu’elle considère davantage comme un partenaire…
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Jamais entendu parlé. Du coup après cet article j’ai fouiné un peu, et je pense que je vais m’y intéresser un peu. ^^
C’est pour quand la version française de Criminal Case?