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La start-up du jour: Patatam, le dépôt-vente en ligne de vêtements pour enfants

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Frenchweb vous propose aujourd’hui de découvrir Patatamune start-up basée à Biarritz qui permet de vendre et d’acheter des vêtements pour enfants d’occasion. Plus de détails avec Mathieu et Mariève Bidart, deux des trois co-fondateurs:

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Frenchweb: Comment avez-vous eu l’idée de votre société ?

Mathieu Bidart: Avec mon épouse Mariève, qui fait partie du projet, nous avons deux enfants de 2 et 5 ans et nous avions accumulé un gros stock de vêtements dans le garage. Le jour ou je n’ai même plus pu ranger la tondeuse, on s’est dit qu’il fallait faire quelque chose pour s’en débarrasser. Le premier réflexe a été celui du Boncoin, mais photographier et gérer les annonces pour plus de 300 pièces s’est avéré compliqué. Les magasins de dépôt-vente affichait de longs délais avant de percevoir l’argent: 6 à 10 mois. Nous nous sommes alors tourné vers la solution des « vides-poussettes », les vides-greniers des  articles de l’enfance.  Nous en avons fait 4-5 mais c’était chronophage et surtout, cela nous a permis de nous rendre compte qu’il y avait beaucoup d’acheteurs et beaucoup de vendeurs. Nous sommes assez consommateur de web et nous avons commencé à réfléchir à un moyen de permettre aux gens d’acheter et vendre des vêtements facilement.

A quel besoin apportez-vous une réponse ?

Mariève Bidart: Nous tentons d’apporter une réponse à un besoin simple : comment habiller ses enfants à moindre coût ?

Cette question peut se décliner en deux pans : 

– comment acheter des vêtements de qualité à prix très bas ?

Nous répondons à cette question en vendant des vêtements 0-6 ans (bientôt 0-12 ans) d’occasion pour 30% du prix neuf seulement. Tous les vêtements que nous proposons sont minutieusement inspectés, sélectionnés et évalués à la main par une équipe d’expertes afin de proposer une qualité optimale. Plus de 70 000 vêtements ont trouvé une seconde famille grâce à Patatam.

– comment gagner de l’argent avec les vêtements devenus trop petits ? 

Nous avons mis en place un service simple et gratuit. Il suffit de faire une demande de sac « Patabag » sur le site de Patatam.com. Ce Patabag; pré-affranchi, est envoyé par courrier postal classique aux parents. Il suffit alors aux parents de remplir le Patabag avec les vêtements qu’ils veulent nous vendre, en respectant l’exigence nos critères de qualité. Une fois rempli, le sac est déposé en point relais et nous est acheminé pour inspection. A l’issu du traitement, nous payons les parents sans attendre de vendre leurs vêtements. L’avantage avec Patatam c’est que les parents occupés n’ont presque plus rien à faire : nous nous occupons de tout (mise en ligne, photo, stockage, expédition etc…) 

Entre vente et achat, c’est un peu plus de 1.2 millions d’€ que nous avons fait économiser aux parents depuis notre lancement.

Nous proposons également de faire dons à des associations caritatives des vêtements qui n’ont pas passé noter contrôle qualité avec succès. A ce jour, nous avons fait dont de 9 tonnes de vêtements. 

Quel est votre modèle économique ?

Mathieu Bidart: Nous sommes sur un modèle classique d’e-commerçant: nous rachetons les vêtements aux parents puis on les vend sur le site en appliquant une marge variable en fonction du produit. Nous prenons en charge les frais de port lors de l’achat aux parents, et le principe est aussi de proposer des vêtements à des prix attractifs, il a donc fallut calculer les marges au plus serré.

A quelle concurrence faîtes-vous face ?

Mathieu Bidart: Surtout aux gros sites de petites annonces comme leBonCoin et eBay. Lors de notre étude de marché, nous avions aussi repéré quelques initiatives isolées de mamans qui se déplaçaient à domicile pour (re)vendre des vêtements.

Bénéficiez-vous de soutiens particuliers ? (incubateur, investisseurs…)

Mathieu Bidart: Trois personnes de notre entourage proche ont accepté d’investir et nous avons également convaincu Kernel Investissements. Nous bénéficions donc des conseils et contacts de Pierre Krings et Pierre Kosciusko-Morizet qui sont souvent excellents !

Quelle a été l’une des premières problématiques dans votre développement, et comment y avez-vous fait face ?

Mathieu Bidart: Nous nous inscrivons dans le logique de l’économie circulaire, et notre principal problème a été de fixer la bonne marge pour atteindre la rentabilité. Il a fallut optimiser chaque étape du process, définir comment passer le moins de temps possible sur le traitement de chaque pièce. Au final, les vêtements restent au maximum 2 à 3 semaines en stock.

Mariève Bidart: La première vrai problématique à laquelle nous avons eu à faire face a été l’optimisation de l’ensemble de notre process qualité et logistique. Et cette problématique occupe encore aujourd’hui une grande partie de notre quotidien.  Comme souvent dans le domaine de l’économie circulaire, il est important de simplifier au maximum et de réduire le temps de  chaque opération unitaire qui constitue l’ensemble de notre chaîne de traitement (actuellement il y a 1000 nouveautés/jour sur le site). Nous devions en plus y introduire le paramètre qualité puisque nous nous devions de satisfaire une clientèle peu habituée à acheter des vêtements d’occasion.  Nous y avons fait face en développant nous-même nos propres outils informatiques et d’information (nous avons par exemple créé une côte type « argus » pour les vêtement) et mettant en place des process à notre image : simples,  efficaces et de qualité. Utiliser des solutions faites « maison » nous permet de nous adapter complètement et rapidement à notre activité.

Que faisiez-vous avant de monter Patatam ?

Mathieu Bidart: Pour ma part, j’ai accumulé de l’expérience dans la logistique textile pour plusieurs entreprises de surf, Eric était  responsable de développement web chez Mixad (repris par PriceMinister) et mon épouse Mariève était chef de pub dans une régie publicitaire.

Quel est le meilleur conseil que l’on vous ait donné et par qui ?

Mariève Bidart: Le meilleur conseil qu’on ait pu me donner d’un point de vue entrepreneurial c’est de savoir déconnecter de temps en temps. Etre entrepreneur et chef d’entreprise c’est être constamment sous pression. Et lorsque celle-ci se fait trop pressante, il faut savoir s’accorder, à défaut de vacances, quelques instants de relâchement entre amis et en famille. 

Quelle est la personnalité que vous admirez le plus ?

Mariève Bidart: Pas évident de répondre à cette question… Même si ce n’est pas de l’admiration à proprement parler, Elon Musk (fondateur de Tesla, Paypal, SpaceX) est une personnalité haute en couleur et qui a connu un succès incontestable en lançant des projets très audacieux. A son image, j’aime à croire que les bonnes idées, même si elles sont parfois originales, peuvent avoir un avenir.  

Fondateurs: Mathieu et Mariève Bidart, Eric Gagnaire

Investisseurs: les 3 co-fondateurs, Kernel investissements et 3 personnes de l’entourage proche des co-fondateurs

Effectifs: 13 personnes

Date de création: mars 2013, début de l’activité le 26/08/2013

Société basée à : Biarritz

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