Quand les start-up ouvrent leurs portes dans toute la France pour rencontrer la nouvelle génération
L’univers start-up en fait rêver plus d’un. Mais derrière les apparences, comment fonctionne réellement cet écosystème particulier ? C’est pour répondre à cette question que les 28, 29 et 30 mai, les start-up françaises ouvriront leurs portes dans toute la France dans le cadre de la « Start-up Assembly », dont Frenchweb est partenaire. En 2012, lors de la première édition, seules 40 start-up et 1 200 participants avaient participé à l’opération. Cette année, l’objectif a été fixé à 1 000 jeunes entreprises et 15 000 visiteurs. Au programme lors de ces journées, des apéros, des colloques, des sessions de pitchs et des rencontres organisées.
Des visiteurs, le CV préparé
Loin des grands groupes et des grosses structures, les participants peuvent découvrir les coulisses de nombreuses entreprises. L’an passé, par exemple, l’opérateur pour les objets connectés SigFox avait participé. Ulule, la plateforme de financement participative française, ou encore iAdvize, spécialisée dans la gestion de la relation client en ligne, avaient également organisé des visites. A Paris, Anaxago, Bureaux à Partager et Videdressing seront de la partie, tout comme Sellsy à Dijon ou Carfully en Martinique. Au Royaume-Uni, Braintree se joint également.
« Les start-up ouvrent leurs portes pour démocratiser l’écosystème au plus grand nombre. C’est aux entrepreneurs de montrer et d’expliquer leurs métiers », explique à Frenchweb Marc-Arthur Gauthey, le fondateur de Startup Assembly. Mais l’opération se révèle également un bon moyen pour les jeunes entreprises de recruter, de nombreux étudiants venant avec leur CV afin de postuler s’ils sont convaincus par les projets.
De nombreuses start-up ont en effet l’intention d’embaucher en 2015. Blablacar, le champion français du covoiturage, qui ne cesse de se développer à l’international, prévoit d’ouvrir plus de 100 postes cette année, selon notre Top 60 des entreprises qui vont recruter publié en avril, tout comme Doctoblib (prise de rendez-vous en ligne chez les professionnels de santé), ou Viadeo qui prévoit entre 50 et 100 recrutements. PrestaShop, Mirakl, Dailymotion ou Photobox prévoient plus d’une trentaine d’emplois sur 2015.
« Il n’y a pas que L’Oréal et Procter & Gamble »
Reste néanmoins un changement de mentalité à opérer : « Il faut dire aux élèves, aux parents, aux écoles et aux politiques qu’il faut s’intéresser aux start-up qui représentent un vivier important d’empois. Il n’y a pas que L’Oréal, Procter & Gamble et BNP Paribas ! », poursuit M. Gauthey.
Le Start-up Assembly est aussi l’occasion de démystifier l’univers des start-up. Si ces dernières attirent les talents par leur plus grande agilité et leur rapidité d’évolution, elles restent un milieu exigeant. « Il ne faut pas oublier qu’entrer dans une start-up, c’est un vrai travail, parfois très prenant. Et ce n’est pas tous les jours facile : il faut beaucoup d’énergie », prévient Marc-Arthur Gauthey. « En contrepartie, chacun a des responsabilités, participe à une aventure humaine, devient multitâche… et c’est la meilleure formation que l’on puisse recevoir ».
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DOZ ouvre ses portes, venez nous voir ! ;-) http://www.startupassembly.co/event/doz/un-pont-de-lyon-a-san-francisco-l-histoire-de-doz