[StartUp Assembly] Unitag: « Une structure comme BPI France fait énormément pour l’écosystème »
Les 12, 13 et 14 juin prochains, les start-ups françaises ouvrent leurs portes au grand public: c’est la deuxième édition de la StartUp Assembly, dont FrenchWeb est partenaire. Zoom sur l’une d’entre elles, Unitag, une startup basée à Toulouse.
Unitag commercialise une plateforme SaaS permettant de gérer une campagne de communication mobile. La start-up regroupe 14 personnes, l’effectif a triplé en un an. Alexis Laporte est le PDG d’Unitag:
Frenchweb: Quelles sont les 3 erreurs à éviter absolument dans le cadre d’un campagne de marketing digital (avec QR codes) ?
Alexis Laporte:
- Négliger le contenu
Avant de penser QR Code, il faut d’abord penser contenu et expérience utilisateur. Le QR Code n’est pas une fin en soi, c’est un outil, un “connecteur”, à intégrer dans une réflexion marketing globale. (…) La règle pour une campagne réussie est d’offrir du contenu de valeur à la cible. Pour créer de l’interaction, il faut penser à utilisez les fonctionnalités natives du téléphone (click 2 call, message, géolocalisation).
- Négliger le contexte
Trop petit, sans instructions, sans réseau, sur un support en mouvement etc. Un QR Code illisible, inaccessible peu attractif ou mal pensé peut nuire à l’image de marque. Le contexte est également un facteur clef du succès de la campagne : il faut bien placer le QR Code et l’accompagner d’une mention explicative pour éviter la frustration ou l’incompréhension.
- Négligez les nombreux atouts marketing du QR Code
Il convient de personnaliser les codes avec les couleurs, formes et logos de la marque pour encore plus de visibilité, et de cibler l’audience en redirigeant vers du contenu adapté à son langage ou ses devices. Il faut donc identifier le profil des utilisateurs, adapter en direct le contenu du code etc.
FW: Que signifie « avoir l’esprit start-up » selon vous?
AL: “Avoir l’esprit start-up”, c’est avant tout avoir une idée nouvelle – et la volonté perpétuelle de la faire évoluer et grandir ! Créer un produit ou un service novateur répondant aux besoin d’un marché cible est une chose. Accepter de se remettre continuellement en question en vue d’optimiser en continu son offre et sa stratégie en est une autre : est-ce le bon produit, le bon marché, la bonne commercialisation ? “Avoir l’esprit startup”, c’est l’élan quotidien de toute une équipe sur la route de la croissance. A chaque startup sa propre route, l’objectif étant de ne jamais voir le bout du chemin.
FW: Quels sont, selon vous, les principaux atouts de l’écosystème français (vs Berlin ou Londres)?
AL: L’atout numéro 1 de la France reste son système éducatif, très performant pour les hautes études. Elle forme de très bon ingénieurs qui s’associent aux laboratoires de recherche pour toujours plus de coopération avec les entreprises.
D’autre part, la France a choisi d’accompagner l’innovation par des aides fiscales ou financières, et ouvre de plus en plus le champ d’application aux innovations d’usages et plus seulement à la recherche fondamentale ou industrielle. Une structure comme BPI France fait énormément pour l’écosystème. Cette envie d’accompagner les start-ups et les PME innovantes a favorisé un véritable engouement national pour l’innovation, avec le mouvement FrenchTech et la «start-up nation».