Stéphane Richard devrait garder la présidence d’Orange
Après une semaine de petites phrases plus ou moins assassines, le sort de Stephane Richard semble être scellé et pas dans le sens où certains l’auraient souhaité. A commencer par Arnaud Montebourg, qui se serait fait recadré par l’Elysée, après avoir déclaré au Monde qu’il serait difficile pour Stéphane Richard de rester en cas de mise en examen. Déclaration démentie le soir même par l’intéressé. Le Monde maintient…
De son coté, le rapporteur général du budget à l’Assemblée nationale, Christian Eckert demandait également la tête de l’intéressé « Mon avis est qu’il ne doit pas rester à la tête d’Orange »
Mais la voix quasi unanime des salariés, soutenant leur patron, a sans aucun doute été entendue à l’Elysée. Tous ceux, contactés par la rédaction, ne manquent pas de souligner les qualités d’un patron, qui a apaisé l’entreprise et su la faire repartir, dans un contexte concurrentiel difficile. Ainsi, le 5 juin dernier, Stéphane Richard réunissait 1200 cadres en séminaire, au cours duquel il a fait un bref point sur sa situation. Son intervention a alors été saluée par des applaudissements soutenus. De leur coté, Les syndicats ont également marqué leur soutien à l’exception de la CGT, et SUD pour qui « il n’y a pas de place pour l’union sacrée dans l’entreprise ».
Plus de mesure que son voisin de bureau, chez Fleur Pellerin, Ministre chargée de l’Économie numérique, qui bien que dénoncant « un système mis en place par le précédent pouvoir », rappele dès le début de la semaine que « Ce qui prime avant tout, c’est l’entreprise Orange, ce sont les 170.000 salariés. » Avis partagé par Pierre Moscovici, Ministre de l’Economie, qui insiste sur le fait que la décision de l’état sera uniquement dans l’intérêt de l’opérateur.
Selon le Monde, la balance aurait penché en ce sens à l’Elysée, où s’est arbitrée la décision, faute d’un ou une candidate qui aurait pu prendre immédiatement le relai. Chose remise sans doute à plus tard, le temps de caler une succession qui ne pourrait souffrir d’un mauvais casting. A noter que le mandat de Stéphane Richard se termine dans tout juste un an, en juin 2014.
Crédit photo: © François Maréchal pour Orange