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[#SyntecCamp] La mobilité au coeur des partenariats technologiques

« Comment répondre aux défis de la mobilité par les partenariats technologiques? ». C’est la question à laquelle le Syntec Numérique, la Fédération qui rassemble les métiers du numérique, a cherché à répondre lors de son premier « Syntec Camp », hier à Paris.

Capture d’écran 2013-02-08 à 09.35.32L’événement, consacré aux enjeux de la mobilité, était destiné à favoriser l’échange entre grands groupes et startups, expertes en mobilité. Pour ce faire, le Syntec Numérique a rassemblé des acteurs clés du secteur du mobile, des experts, des témoignages de partenariats, etc.

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La matinée s’est déroulée en 4 parties : une présentation des usages et perspectives de la mobilité, des retours d’expérience sur la mise en place de partenariats réussis, des ateliers thématiques, puis la synthèse des échanges. Retour sur le premier Syntec Camp de l’année 2013.

Emmanuelle Olivié-Paul du cabinet d’études Markess International a ouvert la marche en présentant une analyse du marché de la mobilité en fonction des usages professionnels. Voici les principaux chiffres dévoilés :

  • En 2013, 23% de la population active française devrait disposer d’un smartphone professionnel (contre 16,9% en 2012), et 1,2% devrait posséder une tablette professionnelle (0,3% en 2012).
  • Aujourd’hui, les professionnels utilisent principalement une tablette pour s’informer (55% y consultent des documents), accéder aux applications d’entreprise, communiquer (42% y reçoivent et y envoient des messages textes), piloter et organiser (30% y organisent leur temps de travail), et enfin saisir et gérer l’information (48% y mettent à jour des informations en temps réel).
  • 73% des collaborateurs interrogés déclarent vouloir adapter les applications d’entreprise déjà existantes pour pouvoir en avoir une utilisation effective et performante sur smartphones et tablettes.  5% n’ont pas prévu de le faire pour le moment.
  • Les principaux besoins mis en avant par les collaborateurs sont l’intégration processus (46%), la gestion de la portabilité (43%) ou encore la sécurisation (39%).

Enfin, et selon Emmanuelle Olivié-Paul, les opérateurs techniques doivent apprendre à passer de leur rôle d’acteur technique à un rôle d’acteur orienté vers les métiers clients. Ils doivent laisser tomber leur casquette d’opérateur technique au profit des enjeux métiers des organisations.

Retrouvez l’intégralité de la présentation d’Emmanuelle Olivié-Paul ici.

« Et si on pensait à innover ? » Par un habile parallèle entre les interfaces graphiques des PC des années 90 et des devices actuels, Fabrice Jarry, président de Nomalys est revenu sur les innovations en terme de mobilité.

Il explique ainsi que plus les bases de données ont grossi au fur et à mesure des années, plus on a augmenté la taille des écrans. Aujourd’hui, l’information est installée absolument partout sur les écrans, mais aucune révolution n’a été faite dans l’affichage de ces informations.

Désormais, la tendance s’inverse et on veut  placer toutes ces données sur de plus petits écrans, comme les smartphones. Problème : faute de place et de résolution, on recommence à essayer de ré-augmenter la taille des écrans, en se tournant vers les tablettes.

« Faute d’innover, on demande à l’utilisateur ce qu’il veut ». Erreur, selon Fabrice Jarry, qui déclare qu’il ne faut jamais demander à l’utilisateur ce qu’il veut si l’on souhaite innover, car « l’utilisateur n’innove jamais ». L’utilisateur n’aime pas le changement, il veut seulement des outils plus rapides, moins chers. En somme, il demande toujours du quantitatif et non du qualitatif.

bandeau syntec
Ont suivi les retours d’expérience sur des partenariats réussis : SFR Business Team et Saaswedo pour le pilotage et la gestion de flotte mobile, Nomadic Solutions et Natural Touch pour une solution de guidage vocal pour piétons via GSM, Thales et Geny Mobile pour la sécurisation des applications, des données et des communications pour smartphones et tablettes…

En fin de matinée, chaque groupe a pu profiter de 45mn d’échanges autour d’un des 7 thèmes proposés. A l’issue de ces ateliers, Bruno Vanryb a conclu en présentant un compte rendu de ce qui s’était dit, au travers de diverses citations :

« Il faut que ce soit le chien qui remue la queue, et non la queue qui remue le chien », c’est à dire que si l’on se lance dans la mobilité, c’est parce qu’il y a de bonnes raisons de le faire, comme « la consumérisation avec l’influence des BtoC sur le BtoB et la continuité  des usages. »

« Comme disent les américains, « Time is of the Essence » », le timing est un point clé dans la planification d’un partenariat. Il faut également savoir partager, communiquer et avoir des objectifs clairs, puisque « quelque chose qui nous parait évident, ne l’est pas forcément ».

« Si on doit jouer au foot il faut avoir une taille de terrain définie pour faire une partie efficace ». Dans un partenariat, la gestion du périmètre technique et commercial est très importante. Bruno Vanryb ajoute : « Pour faire des partenariats, il faut non seulement savoir se marier, il faut savoir divorcer, mais également passer de la passion à une relation apaisée ». En conclusion, pour faire un partenariat, il faut formaliser l’échange et mettre en place un bon contrat.

« Le partenariat, c’est comme une startup avec son potentiel », c’est un véritable vecteur de croissance et de richesse. Il faut faire très attention aux aspects marketing de celui-ci.

« La technologie c’est l’ADN du partenariat », il faut savoir valoriser sa technologie pour se différencier.

« L’industrialisation est une chose trop sérieuse pour être confiée seulement aux clients, aux ingénieurs et aux commerciaux ». L’industrialisation recouvre tellement de secteurs et de facteurs qu’il faut impliquer tout le monde dans la chaîne du début à la fin.

« Dans l’innovation il faut que l’on ait une projection de ce que l’on veut faire ». Le principal frein à l’innovation, c’est de ne pas avoir la mentalité pour le faire. Il faut avoir un but, savoir ou l’on veut aller.

Deux autres Syntec Camps auront lieu en 2013. Le premier se déroulera en avril, sur le thème du Cloud et le second à l’automne, sur le Big Data.

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