[TL;DR] Les news Tech qu’il ne faut pas manquer ce 11/10
Tous les soirs, le meilleur de l’actu Tech est dans le TL;DR de FrenchWeb.
TL;DR (sigle invariable) (XXIème siècle) : initiales de «too long ; didn’t read»,
soit littéralement «trop long ; pas lu»
1. (Internet) Pour exprimer que le message qui a été envoyé n’a pas été lu parce qu’il était trop long.
2. (Internet) Pour exprimer que ce qui suit est un résumé du texte trop long.
Cloud : 450 millions de dollars pour la licorne franco-américaine Snowflake. La start-up est spécialisée dans la mise en place d’un entrepôt virtuel de données (cloud data warehouse) qui permet aux clients d’en tirer des indicateurs et des analyses simplifiées sur de gros volumes stockés.
Pourquoi c’est important : Le marché du cloud data warehouse est en forte progression. D’après les estimations du cabinet IDC, il devrait croître de 40% entre 2017, année au cours de laquelle il a généré 14 milliards de dollars, et 2020, où il est attendu à 20 milliards de dollars. Cette hausse sera notamment tirée par les besoins accrus des entreprises en matière de big data. D’après Gartner, 73% d’entre elles prévoient d’investir dans le domaine, mais seules 15% ont déjà des systèmes en production.
Skello lève 6 millions d’euros pour devenir l’outil de gestion RH de référence auprès des points de vente. La société prévoit d’élargir son champ d’action en adressant de nouveaux secteurs comme le retail.
Pourquoi c’est important : Skello a été lancé fin 2016 dans l’optique d’épauler les managers dans les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration, où la gestion des plannings du personnel et de la paye se fait encore très souvent sur papier ou sur Excel. A ce jour, la jeune pousse revendique plus de 1 500 clients, dont Big Fernand, Planet Sushi, Subway ou encore Ibis. Chaque jour, ce sont ainsi pas moins de 30 000 employés qui utilisent la solution développée par la société. Avec ce tour de table, Skello veut cibler des clients au-delà de la restauration et de l’hôtellerie. Apple-converted-space »>La société indique que des marques comme le Slip Français ainsi que des établissements de santé, notamment des pharmacies, ont d’ores et déjà opté pour sa solution de gestion RH. Dans un premier temps, la start-up se concentrera sur la France avant de mettre le cap sur le reste de l’Europe.
Après Disney, WarnerMedia veut contrer Netflix. La filiale du câblo-opérateur AT&T va lancer fin 2019 son propre service de vidéo en ligne.
Pourquoi c’est important : La décision de WarnerMedia fait écho à celle de Disney, qui prévoit de disposer, en 2019, de trois services de vidéo en ligne complémentaires, à savoir la plateforme Hulu, déjà existante, une autre offre dédiée aux contenus familiaux et aux programmes jeunesse, et enfin une application dédiée au sport. Quant au nouvel ensemble constitué du câblo-opérateur américain Comcast et du groupe de télévision britannique Sky, devenu réalité cette semaine, il lorgne lui aussi vers le streaming. Le marché lui prête l’ambition d’une offre unifiée, qui réunirait l’ensemble de ses contenus, eux aussi considérables (NBC, le studio Universal, les productions de Sky, entre autres). Les géants du secteur se sont ainsi lancés à la poursuite de Neftlix, qui a plusieurs longueurs d’avance sur le marché de la télévision en ligne.
Réalité augmentée : Apple perfectionne sa technologie avec le rachat du Danois Spektral. Le montant de la transaction tournerait autour de 30 millions de dollars.
Pourquoi c’est important : Avec Spektral, Apple améliore ses outils dans le secteur de la réalité augmentée. En effet, l’entreprise danoise a mis au point une technique qui permet de détourer les personnes ou les produits d’une image ou d’une vidéo en temps réel. Et Spektral se spécialise plus particulièrement dans la réalité augmentée ou mixte. Ce n’est pas la première acquisition d’Apple dans la réalité augmentée, on peut citer Metaio dès 2015 ou plus récemment, en août, le rachat d’Akonia Holographics. Le groupe américain perfectionne donc encore ses outils. Difficile de savoir quels usages précis sont prévus pour la technologie de Spektral mais certains analystes sont convaincus qu’Apple dévoilera des lunettes de réalité augmentée en 2020.
Souveraineté des données européennes : la législation américaine pas «claire». Le responsable de la cybersécurité française a toujours du mal à évaluer l’impact sur la sécurité des données européennes de la nouvelle législation américaine sur les centres de données.
Pourquoi c’est important : Le Congrès américain a adopté en mars un texte, le «Cloud Act», qui permet au gouvernement de demander aux centres de données américains des données de leurs clients (courriels par exemple), même si ces données sont hébergées dans des serveurs à l’étranger. Beaucoup de spécialistes européens en ont tiré la conclusion que les entreprises européennes devaient éviter de confier leurs données sensibles aux géants américains du secteur, comme Amazon Web Services (AWS) (AWS), Google ou Microsoft, même si ceux-ci stockent ces données dans des centres situés en Europe.
Carfit lève 2,5 millions de dollars pour faire entrer l’automobile dans l’ère de la maintenance prédictive. La société s’appuie sur les vibrations d’une voiture pour faciliter son entretien.
Pourquoi c’est important : La start-up basée à Palo Alto, en Californie, a conçu un boîtier connecté qui se place près du volant. Nourri à l’intelligence artificielle, ce dernier analyse les bruits et les vibrations pour les traduire en données précises sur l’état du véhicule (usure des pneus, des freins, amortisseurs…) directement transmises sur le smartphone du conducteur. Le dispositif permet ainsi d’anticiper les besoins de maintenance de la voiture et donc d’anticiper les pannes. Ce tour de table doit permettre à Carfit de poursuivre le développement de sa technologie, et plus spécifiquement en matière de «machine learning at edge», qui permet d’être au plus près des capteurs dans un véhicule pour éviter de remonter trop de données dans le cloud. Dans le même, la société prévoit d’accélérer l’intégration de sa solution sur le marché de seconde main. Les données des voitures en circulation permettront ainsi d’aborder le futur de la voiture, qui sera connectée puis autonome.
Automatisation : le robot Max AI trie les déchets plus rapidement qu’un opérateur humain. Ce robot dopé à l’intelligence artificielle permet à Veolia d’automatiser un peu plus le tri des déchets ménagers.
Pourquoi c’est important : Le robot peut effectuer 3 600 gestes de tri par heure, contre environ 2 200 pour un opérateur humain. Pour l’instant, il apprend et a encore des ratés. Un opérateur passe donc derrière lui pour une ultime sélection. Dans un rapport de 2014, l’Ademe estimait que l’automatisation des centres de tri allait engendrer la suppression de 3 500 à 5 000 emplois. «Les robots vont diminuer le nombre d’opérateurs sur les opérations les plus complexes, les plus sales, mais il y en aura plus sur le contrôle-qualité. Et étant donné le volume de déchets qu’on va devoir traiter à l’avenir, on n’anticipe pas de baisse d’emplois», veut rassurer Bernard Harambillet, directeur de la branche Recyclage et valorisation de Veolia pour la France, alors que les centres de tri emploient de nombreuses personnes en insertion. La France s’est fixée comme objectif de réduire de moitié le volume de déchets mis en décharge d’ici 2025, ce qui implique de mieux trier pour améliorer le recyclage, et surtout de recycler 100% des plastiques à cet horizon, contre autour de 26% aujourd’hui.
L’intelligence artificielle s’impose dans les bagarres du cyberespace. Les outils IA sont notamment utilisés pour détecter les programmes malfaisants (malware) sur les réseaux avant même qu’ils ne commencent à se déployer dans les systèmes.
Pourquoi c’est important : Selon les experts, l’intelligence artificielle permet désormais de repérer les fichiers malveillants sans même qu’ils n’aient dûment été identifiés au préalable par une «signature», les éléments de leur programme informatique qui permettent aux antivirus de les reconnaître. Mais l’intelligence artificielle ne reste malheureusement pas l’apanage des défenseurs. Les attaquants s’y mettent aussi, en particulier les plus puissants d’entre eux, les États et leurs supplétifs. Les traces restent encore discrètes, mais personne ne doute que les attaquants ne commencent à tester et à déployer de tels outils.
Le smartphone, maillon faible de la sécurité informatique. Les pirates ne font que suivre les internautes, qui privilégient de plus en plus le smartphone à l’ordinateur pour accéder aux services en ligne.
Pourquoi c’est important : Parmi les moyens utilisés par les cybercriminels, l’incontournable mail de «phishing» se prévaut d’une fausse identité pour inciter le destinataire à cliquer et télécharger le code malveillant. Mais les pirates utilisent aussi les réseaux sociaux : détournant l’avatar d’un proche de la cible, ils envoient un faux message sur un réseau social, incitant l’internaute à faire le clic fatal. Les cybercriminels cherchent aussi à introduire des applications «vérolées» qui, sous couvert d’un jeu par exemple, introduisent du code malveillant dans le smartphone. Le danger vient en particulier des applications téléchargeables sur des magasins d’applications Android moins scrupuleux que le Google Play Store (où les applications sont globalement sûres). Pour certains, les problèmes de sécurité qui se posent aujourd’hui sur les quelques 2,5 milliards de smartphones en circulation dans le monde ne font que préfigurer, à petite échelle, les problèmes de sécurité qui se poseront avec la prolifération des objets connectés.
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