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[TL;DR] Les news Tech qu’il ne faut pas manquer ce 23/10

Tous les soirs, le meilleur de l’actu Tech est dans le TL;DR de FrenchWeb.

TL;DR (sigle invariable) (XXIème siècle) : initiales de «too long ; didn’t read»,
soit littéralement «trop long ; pas lu»
1. (Internet) Pour exprimer que le message qui a été envoyé n’a pas été lu parce qu’il était trop long.
2. (Internet) Pour exprimer que ce qui suit est un résumé du texte trop long.

 

Les anciens de Take Eat Easy lèvent 10 millions d’euros pour Cowboy, leur nouvelle start-up. La jeune pousse bruxelloise prévoit de déployer son vélo électrique en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en France.

Pourquoi c’est important : On avait quitté les fondateurs de Take Eat Easy à l’été 2016 après la fermeture de leur service de livraison de repas, faute de revenus suffisants pour couvrir les coûts liés à leur activité. Après avoir tiré les leçons de cette aventure entrepreneuriale, qui avait été marquée par deux tours de table pour lever 16 millions d’euros, les fondateurs de la start-up belge ont rapidement rebondi. Dès octobre 2016, Adrien Roose et Karim Slaoui ont décidé de se lancer dans un nouveau projet commun avec l’appui de Tanguy Goretti, co-fondateur de Djump, un ancien rival d’Uber. Après deux mois de rodage, les trois associés se sont lancés pour de bon dans l’aventure en janvier 2017 en créant Cowboy, une start-up qui propose un vélo électrique connecté. Apple-converted-space »>Il faut dire que le marché du vélo électrique a le vent en poupe actuellement en Belgique puisque 45% des nouveaux vélos achetés sont électriques, et la demande augmente d’environ 30% par an. A l’échelle européenne, le potentiel est lui aussi conséquent avec les Pays-Bas et surtout l’Allemagne, qui sont les leaders du vélo électrique sur le Vieux Continent.

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Dixième bougie pour le bitcoin, l’avant-garde des cryptomonnaies. Dès sa première évocation en 2008, le bitcoin porte une vision politique.

Crédit: Blue Planet Studio/Shutterstock

Pourquoi c’est important : Si l’idée de départ était de faire du bitcoin un moyen d’échange, la majorité des observateurs reconnaît qu’il est surtout utilisé comme réserve de valeur ou instrument de spéculation, du fait de sa volatilité. «Il faut 20 ans pour qu’une technologie réseau de ce type prenne sa place complètement», justifie Pierre Noizat, qui a fondé la première plateforme française d’échange de bitcoins en 2011. Il mise sur l’avènement du «lightning» pour démultiplier la vitesse des transactions, alors que le réseau n’est aujourd’hui capable que de traiter cinq à dix opérations par seconde (contre plusieurs milliers pour l’opérateur de cartes Visa). Ces derniers mois, la cryptosphère a aussi été agitée par la possible création d’un fonds indiciel adossé aux bitcoins, qui doperait les investissements.

 

L’Allemand GoEuro lève 150 millions de dollars pour sa plateforme de réservation de voyages. La plateforme berlinoise revendique 27 millions d’utilisateurs mensuels.

Crédits : Shutterstock.

Pourquoi c’est important : GoEuro est aujourd’hui une plateforme de réservation de transport multimodal en Europe. Plutôt que de se concentrer sur un seul moyen de transport, la start-up berlinoise a décidé de proposer la réservation de billets pour les bus, les trains et les avions, de manière à permettre aux touristes de faire plus facilement la liaison entre leurs voyages aériens et terrestres. Dans ce cadre, la société collabore avec 800 prestataires de transport (BlaBlaCar, SNCF, Eurostar, FlixBus, EasyJet…) et propose même des ventes directes sur sa plateforme pour 80% d’entre eux. GoEuro propose actuellement des options de voyages terrestres et aériens dans 36 pays à travers l’Europe.

 

Financement des start-up alimentaires : l’Europe encore à la traîne. Alors que la part de l’agroalimentaire européen s’élève à 25% du marché mondial, les pays de l’Union européenne n’ont attiré que 16% des investissements mondiaux dans la FoodTech entre 2014 et 2017.

Crédits : Shutterstock.

Pourquoi c’est important : Entre 2014 et le premier semestre de 2018, l’Europe a généré 433 levées de fonds supérieures à 500 000 euros, dont 176 en France. Mais sur la même période, des entreprises françaises ont obtenu des levées de fonds supérieures à 20 millions d’euros à seulement trois reprises, contre huit pour le Royaume-Uni et 14 pour l’Allemagne. L’une des explications réside dans la présence en Allemagne et au Royaume-Uni de trois champions du commerce en ligne alimentaire, les start-up Delivery Hero, Hello Fresh et Deliveroo.

 

WiredScore lève 9 millions de dollars pour garantir une connexion Internet optimale dans les espaces de travail. La société revendique l’évaluation de la connectivité de 1 700 bâtiments en Amérique du Nord et en Europe.

Crédits : Shutterstock.

Pourquoi c’est important : Lancée en 2013 par Ariel Barendrecht, en partenariat avec la Ville de New York et son maire de l’époque, Michael Bloomberg, WiredScore a créé le label mondial «Wired Certification», qui évalue la connectivité des immeubles de bureaux. Cette certification vise ainsi à réaliser un état des lieux et à identifier le potentiel en matière de connectivité des immeubles existants. A partir de cette analyse sur le terrain, l’objectif de WiredScore est de faire de la connectivité une priorité dans la conception des nouveaux immeubles de bureaux. Ce tour de table doit permettre à la société, présente dans 150 villes dans le monde, de poursuivre son expansion à l’international. La société prévoit également de s’ouvrir à de nouveaux secteurs de produits et de services, à mesure qu’elle prend de l’ampleur en France et dans le reste du monde.

 

La Cnil met en demeure la start-up de ciblage publicitaire Singlespot. La Cnil reproche à Singlespot d’avoir exploité les données de géolocalisation d’utilisateurs de smartphones sans leur consentement.

Crédit: Leungchopan/Shutterstock

Pourquoi c’est important : Comme deux autres sociétés épinglées en juillet, Singlespot intègre des outils dans le code d’applications de sociétés partenaires pour recueillir les données des utilisateurs, même lorsqu’ils n’utilisent pas les applications en question. Ces données (situation socio-professionnelle, quartiers fréquentés, magasins privilégiés, lieu de soins…) permettent aux enseignes de cibler de potentiels clients à proximité de leurs établissements et de les attirer avec des offres calibrées en conséquence. Un modèle économique qui est encadré par la loi «Informatique et Libertés», ainsi que le Règlement européen sur la protection des données (RGPD) : l’utilisateur des applications doit être informé, avant l’activation de ces outils, de la collecte de ses données.

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