Twitter, AOL, Grovo… Les 6 entreprises qui ont fait l’actualité cette semaine
Rachats, départs, licenciements, levées de fonds… FrenchWeb a sélectionné 6 entreprises de la semaine.
La réorganisation de Twitter se poursuit. Cette fois-ci, Jack Dorsey a annoncé sur son compte Twitter personnel une vague de départs au sein du réseau social.
Ainsi, ce sont quatre vice-présidents qui auraient choisi de quitter l'entreprise selon son cofondateur : Alex Roetter (en charge de l’ingénierie), Skip Schipper (en charge des ressources humaines), Katie Stanton (en charge des médias internationaux) et Kevin Weill (en charge des produits). Les trois premières personnalités étaient présentes chez Twitter depuis cinq ans.
Au-delà de ces départs, d'autres mouvements ont eu lieu au sein de l'entreprise ces derniers mois. Dans la foulée du retour Jack Dorsey à la tête de Twitter en octobre pour relever l'entreprise, le réseau social avait annoncé un plan de licenciement de 8% de ses effectifs, soit 336 employés à l'époque.
Dans la foulée de la restructuration de son offre publicitaire, AOL vient de racheter la start-up française AlephD. Spécialisée dans la publicité programmatique, elle a développé un algorithme permettant d' «optimiser» les enchères sur les plateformes d'achat-vente afin d'aider les éditeurs à mieux monétiser leurs espaces publicitaires.
A l'issue de cette acquisition, AlephD va rejoindre ONE, la plateforme qui regroupe les différentes technologies publicitaires d'AOL à destination des éditeurs et des annonceurs. Cependant, les équipes d'AlephD (environ 17 personnes) devraient rester dans les bureaux parisiens et new-yorkais et, grâce à ce rachat, la start-up devrait accélérer les recrutements dans les prochains mois.
Plusieurs entrepreneurs français lancent un fonds d'investissement pour soutenir les start-up qui innovent dans le numérique. Baptisé «Side Capital», celui-ci investira en amorçage dans les entreprises, et accompagnera les porteurs de projets dans le développement de leur activité et dans la préparation de leurs prochaines levées de fonds. D'ailleurs, un premier investissement de 400 000 euros a été réalisé dans la start-up Regaind, qui a développé une solution de tri automatique des photos.
D'autres fonds d'investissement ont vu le jour ces derniers mois. La société de capital-risque 360 Capital a Partners a récemment créé un nouveau véhicule d'amorçage de 35 millions d'euros. Enfin, en avril, Partech Ventures présentait un nouveau fonds de 60 millions d'euros.
Et si quelques minutes d'attention valaient mieux qu'un long discours en matière de formation ? C'est peu ou prou le pari de Grovo. Cette start-up américaine spécialisée dans l'e-learning vient de lever 40 millions de dollars (36,9 millions de dollars) auprès d'Accel Partners, en tant que principal investisseur, et de Costanoa Venture Capital, SoftTech VC, Greg Waldorf et Vayner Capital. L'an passé, elle avait déjà bouclé un tour de table de 15 millions de dollars auquel avait déjà participé Accel Partners.
«À l'heure actuelle, des utilisateurs dans 190 pays bénéficient du travail que nous faisons ici à Grovo. Nous avons livré plus de 9 millions de moments d'apprentissage à ce jour à des organismes (…) comme les Hôtel Wyndham Group, WeWork, et la NBA», détaille Jeff Fernandez.
Closeup of a printed circuit board with components such as integrated circuits[/caption]Suite à la publication de ses résultats financiers pour le quatrième trimestre et l'année 2015, STMicroelectronics a annoncé 1 400 suppressions d'emplois dans le monde. En France, 430 emplois sont concernés «via un plan de départs volontaires», contre 670 en Asie et 120 aux Etats-Unis. En 2016, ce sont 1 000 salariés qui sont concernés, précise le groupe. Ce dégraissage est dû à la fermeture de ses activités décodeurs et autres produits domestiques.
STMicroelectronics emploie au total 43 600 personnes dans le monde, dont 11 000 en France et 10 000 en Italie. Le groupe aurait déjà perdu 8 560 emplois entre 2007 et 2011, dénonçaient alors les syndicats.
Pour fluidifier le marché du travail, la start-up Job Today estime que le processus d'embauche doit être aussi simple qu'une discussion sur une messagerie instantanée. Avec son application de recrutement, cette start-up luxembourgeoise vient de lever 10 millions de dollars (9,1 millions d'euros) auprès d'Accel Partners (l'un des investisseurs de Dropbox, Etsy ou encore de Spotify), de Felix Capital et de Mangrove Capital Partners.
Lancée en avril 2015, la société compterait plus de 20 000 entreprises clientes et plus de 2 millions de candidatures dans plusieurs grandes villes européennes, selon Bloomberg qui précise que la start-up veut désormais accélérer son déploiement dans les grandes villes européennes, dont Londres et Paris.
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