Voiture autonome: Microsoft et Volkswagen concluent un nouveau partenariat
AFP
Le géant allemand de l’automobile Volkswagen et celui américain des logiciels Microsoft ont annoncé jeudi un partenariat pour développer des logiciels de conduite autonome et connectée, amplifiant leur collaboration dans l’informatique dématérialisée (cloud) lancée en 2018. Volkswagen vise à travers ce partenariat un « développement plus rapide de services sécurisés et confortables de mobilité », a déclaré dans un communiqué Dirk Hilgenberg, responsable de la nouvelle société de logiciels du groupe automobile, à l’heure où les alliances entre constructeurs et groupes informatiques se multiplient.
Le groupe de Wolfsbourg va s’appuyer sur les services de Microsoft dans l’informatique dématérialisée (« cloud ») et l’intelligence artificielle. « Ceci est la prochaine étape de notre partenariat stratégique », a déclaré Scott Guthrie, directeur chez Microsoft. Ni les modalités financières ni la durée de ce nouveau contrat n’ont été dévoilées. Volkswagen et Microsoft coopèrent depuis 2018 à la mise en place d’une plateforme cloud pour l’échange de données entre véhicules connectés. Les premiers essais d’une flotte de véhicules connectés devraient être effectué en 2021 pour une production en série prévue pour 2022, indique le communiqué.
27 milliards d’euros d’ici 2025
Au coeur de la course à la voiture autonome et connectée du futur, les logiciels sont devenus stratégiques pour Volkswagen, un domaine où il compte investir 27 milliards d’euros d’ici 2025. L’entité « Car.Software » lancée en 2020 doit, elle, regrouper jusqu’à 11 000 experts pour plancher sur « VW.OS », le futur système d’exploitation commun aux voitures du groupe, connectées au cloud. D’ici 2025, Volkswagen veut développer en interne 60% des logiciels utilisés dans les voitures, alors qu’aujourd’hui, 90% sont fournis par des équipementiers. Le sujet est d’autant plus important et sensible que la production et livraison des deux modèles phares actuels, l’ID.3 électrique et la nouvelle Golf, ont été perturbés l’an dernier par des bugs informatiques.
Les alliances entre constructeurs et géants de l’informatique se multiplient pour que des logiciels puissent demain améliorer continuellement la conduite et la sécurité automobile, ce qui nécessite une énorme puissance de calcul. General Motors (GM), le numéro un américain, vient également de s’allier à Microsoft pour accélérer la commercialisation de ses véhicules autonomes. En 2020, le français Renault avait de son côté annoncé un partenariat avec Google Cloud.
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Bien sûr, puisqu’il s’agit de très grosses sociétés, quelle importance y a-t-il qu’elles perdent leur temps et leur argent (des milliards) pour développer des véhicules autonomes et qu’elles ne s’aperçoivent que très tard que ces véhicules ne pourront pas circuler (sauf dans des zones désertiques) et se généraliser parce que, même si le nombre d’accident n’est pas très élevé, le public ne supportera jamais qu’un proche soit blessé ou tué par un véhicule autonome défaillant, portera donc systématiquement plainte et gagnera presque toujours son procès ? En d’autres termes tout ce qui est techniquement possible n’est pas forcément souhaitable, le véhicule autonome est une fausse bonne idée et les sociétés qui s’y intéressent perdent leur temps et leur argent.