Xiaomi commercialisera ses téléphones aux États-Unis, mais pas avant un an
Après le Brésil le 30 juin, Xiaomi lorgne déjà un nouveau pays de taille: les États-Unis. Si jusque-là le fabricant chinois de smartphones était resté discret sur ses ambitions en Amérique du Nord, le voilà qui annonce de nouvelles intentions. Le vice-président de Xiaomi Global, Hugo Barra, a déclaré dans une interview vidéo accordée à Bloomberg : « nous travaillons à cette implantation mais nous ne sommes pas prêts pour l’instant (…) Mais oui nous le ferons, un jour, bien sûr ».
Il s’est empressé d’expliquer que cela ne se ferait pas avant au moins un an. De fait, il faut encore le temps au Chinois de constituer des équipes sur place (pour la distribution, le service clients) et surtout de protéger les nombreux brevets de la firme. Une procédure qui prendra certainement des mois avant d’aboutir. Cette protection des brevets sera capitale, pour éviter un scenario similaire à celui observé entre Samsung et Apple qui se sont affrontés en justice pour des questions de violation de brevets entre 2011 et 2014.
Déclinaison de Mi.com
Jusqu’à aujourd’hui, l’entreprise fondée par Lei Jun il y a cinq ans avait seulement évoqué le lancement de déclinaisons américaine et occidentale du site Mi.com pour y vendre des casques, bracelets connectés et autres batteries externes. Xiaomi vend pour l’instant ses téléphones au Brésil, en Inde, en Indonésie et bien sûr en Chine. L’entreprise s’est fixée pour objectif d’en vendre 80 à 100 millions en 2015, tous modèles confondus. Un volume qui semble ambitieux quand on sait que sur les six premiers mois de l’année en cours, 34,7 millions d’unités ont été écoulées.
Xiaomi vise un chiffre d’affaires de 32 milliards de dollars sur 2015.
Lire aussi:
>> Xiaomi, Alibaba et consorts se mettent à la FinTech, les GAFA n’ont qu’à bien se tenir