Yavin lève 1,2 million d’euros auprès de SeedCamp, Xavier Niel et Thibaud Elzière pour son terminal de paiement
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Faciliter la gestion des paiements pour les commerçants est devenu un enjeu majeur à l’heure où les paiements sans contact se sont démocratisés, en particulier depuis la pandémie. Sur ce secteur, on retrouve des poids lourds à l’instar de la FinTech londonienne SumUp ou encore le Suédois iZettle, racheté par PayPal en 2018, pour 2,2 milliards de dollars. Face à eux, Square, la startup de Jack Dorsey qui propose un système de paiement mobile à destination des petits commerces et des PME, a fait son incursion sur le marché.
Aujourd’hui, une jeune startup française ambitionne de se faire une place dans le secteur. Yavin souhaite en effet repenser les terminaux de paiement et offrir une alternative aux produits traditionnels des banques. L’entreprise parisienne lève ainsi 1,2 million d’euros auprès du fonds anglais SeedCamp (Revolut, Wise) et de business angels comme Xavier Niel (Kima Ventures), Arthur Waller (Pennylane), Pierre-Antoine Dusoulier (iBanFirst), Thibaud Elzière (eFounders) ou encore Renaud Visage (Eventbrite).
«Développer des applications directement sur les terminaux de paiement»
Fondé en 2020 par Samuel Manassé (ex-CEO de Smile&Pay) et Alfred Bourély, Yavin équipe les retailers avec des terminaux de paiement Android et une marketplace de services. Son outil est conçu pour s’intégrer aux logiciels classiques de caisse et les néo-banques, et permet notamment d’accepter différents moyens de paiement, comme des tickets restaurant (Swile, Restoflash…) ou encore des QR code (Lydia, AliPay…). « Notre architecture ouverte permet aux éditeurs de logiciels de développer des applications directement sur les terminaux de paiement Yavin », explique Alfred Bourély CTO de Yavin.
La startup parisienne compte à ce jour plus de 500 marchands clients et gère des dizaines de millions d’euros de transactions par an. Contrairement aux terminaux de paiement, Yavin ne se rémunère pas grâce aux commissions. « Notre modèle économique ne repose pas sur les commissions sur les transactions mais sur les services que nous ou nos partenaires apportons aux marchands », explique Samuel Manassé, CEO de Yavin.
Avec son approche, Yavin veut devenir le fer de lance de la troisième génération de terminaux de paiement pour les commerçants, après celle menée par Ingenico, puis celle née sous l’impulsion d’acteurs comme Stripe ou Square pour permettre aux commerçants et PME d’adopter les codes du numérique. Au-delà de son modèle économique, c’est avec sa technologie que la FinTech française veut faire la différence. En effet, elle entend simplifier l’interconnexion entre les différents services sollicités par le commerçant, de manière à ce qu’il évolue dans un écosystème de paiement personnalisé. C’est avec cette promesse que Yavin espère se distinguer de la concurrence, alors que Square, la FinTech américaine de Jack Dorsey (Twitter), a débarqué en France cet été.
Des acteurs puissants sur le marché
Dans le secteur, des acteurs puissants se sont établis à l’instar de la FinTech londonienne SumUp. Fondé en 2011, SumUp propose des lecteurs de cartes bancaires qu’il est possible de connecter à un smartphone pour encaisser des paiements. Sa solution permet aux commerçants d’accepter tous les types de paiement, y compris sans contact et par smartphone.
Aux États-Unis, le géant Stripe qui pèse 95 milliards de dollars développe lui aussi son terminal de paiement. Dans son ombre, Square, la startup de Jack Dorsey, accélère dans la multiplication de ses services de paiement. La FinTech californienne, qui proposait au départ un système de paiement mobile à destination des petits commerces et des PME, a élargi son offre aux micro-marchands. En 2018, Square a dévoilé un nouveau terminal de paiement, moderne et indépendant d’un smartphone.
Face à Square, le géant américain des paiements numériques PayPal a réagi en s’offrant la startup suédoise iZettle, qui commercialise également un terminal de paiement moderne pour les commerçants, pour 2,2 milliards de dollars. Il s’agissait alors de la plus importante acquisition menée par PayPal depuis sa création.
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Yavin : les données clés
Fondateurs : Samuel Manassé et Alfred Bourély,
Création : 2020
Siège social : Paris
Secteur : FinTech, retail
Activité : terminaux de paiement Android
Financement : 1,2 million d’euros auprès du fonds anglais SeedCamp (Revolut, Wise) et de business angels comme Xavier Niel (Kima Ventures), Arthur Waller (Pennylane), Pierre-Antoine Dusoulier (iBanFirst), Thibaud Elzière (eFounders), Renaud Visage (Eventbrite).
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