Yik Yak, la messagerie « secrète », lève 62 millions de dollars un an après son lancement
Jackpot pour le réseau social anonyme Yik Yak ! La start-up américaine qui édite l’application vient de boucler un tour de table de 62 millions de dollars auprès de Sequoia Capital, annonce le Wall Street Journal. C’est la troisième levée de fonds en un an pour cette start-up basée à Atlanta. Jim Goetz, associé Sequoia, rejoint le conseil d’administration.
L’application encore inconnue il y a un an et créée par deux jeunes américains de 23 et 24 ans s’est ensuite rapidement diffusée sur les campus universitaires américains. Elle est disponible sur mobile uniquement (sous iOS et sous Android), et se démarque d’autres réseaux sociaux par son caractère anonyme et très localisé (elle est limitée à un rayon de 2 km). Ses créateurs Tyler Droll et Brooks Buffington espèrent dépasser le cadre des échanges amicaux et transformer leur application en service d’information de proximité, ils ont d’ailleurs lancé le mois dernier de nouveaux outils allant en ce sens.
Empressement des investisseurs sur les applications
A ce jour, la valorisation précise de la société qui l’édite reste inconnue. Elle atteindrait quelques centaines de millions de dollars d’après une source proche du dossier citée par le WSJ. Elle emploie moins d’une dizaine de personnes et ouvert des recrutements à l’international afin de trouver des représentants en Grande-Bretagne, en Australie et au Canada.
Une troisième levée aussi rapidement dénote de la volonté des investisseurs de se positionner très tôt sur les applications, tant ce marché est prisé et peut voir émerger soudainement des pépites valorisées des milliards, telles Snapchat et WhatsApp. Sequoia avait d’ailleurs déjà misé sur WhatsApp et a ainsi récolté un gain très important lors de son rachat par Facebook. Une source anonyme mais proche du dossier selon le WSJ évoque 3 milliards de dollars de gain, pour un investissement initial de 60 millions de dollars.
DCM et Azure Capital Partners également investisseurs
Les fonds DCM, Azure Capital Partners, Placements Vaizra, Atlanta Ventures, Renren Inc. ainsi que Tim Draper ont également investi dans ce projet. Sur un principe similaire de messagerie où l’anonymat a sa place, existent aussi Secret et Whisper.