Le Britannique Onefinestay, spécialise du «home sharing» haut de gamme, lève 40 millions de dollars
Le montant
Onefinestay, une plateforme de location d’appartements entre particuliers, vient de lever 40 millions de dollars (36 millions d’euros). Cette opération vient compléter un précédent tour de table de 12 millions de dollars réalisé en 2012. Mais au-delà du montant, c’est surtout les noms des investisseurs qui sont intéressants. Si l’on retrouve les fonds Index Ventures, Intel Capital, Quadrant Capital et Canaan Partners, le groupe hôtelier Hyatt figure lui aussi parmi les nouveaux actionnaires. Le groupe américain souhaite ainsi surfer sur les nouvelles tendances de consommation.
Le concept
Car si le groupe hôtelier est plutôt sur un positionnement haut de gamme, c’est également le cas de Onefinestay. Lancée à Londres en 2010, cette start-up a un modèle proche de celui d’Airbnb, à la différence du segment de marché qu’elle adresse, plus luxueux. Pour parvenir à fournir une prestation à la hauteur des exigences des clients, la société a mis l’accent sur les détails.
Par exemple, pour s’assurer de la qualité des résidences proposées en ligne, chacune d’elle est vérifiée par les équipes de Onefinestaty, et préparée avant l’arrivée des locataires. Une assistance téléphonique est également disponible à toutes heures. Autant de services qui font que Onefinestay se concentre sur quelques villes seulement. Cinq ans après son lancement, le service est disponible à Londres, Los Angeles, New York et Paris. Au final, la société revendique «un portefeuille d’appartements six fois plus étendu que le Ritz, le Plaza, le George V et de l’Hôtel Bel- Air réunis».
Cette annonce survient alors que le secteur de la location de logement de pair à pair est en pleine ébullition. Airbnb, le leader du secteur, devrait annoncer une levée de fonds de 1,5 milliard de dollars, pour une valorisation à 24 milliards.
Le marché
D’autres entreprises se positionnent également sur le segment haut de gamme dans le home sharing. C’est par exemple le cas de la start-up française LeCollectionist, qui propose des résidences dans l’Hexagone. Enfin, face au succès rencontré par ces sites, les groupes hôteliers historiques tentent d’assurer leur transformation numérique. Accor annonçait ainsi en octobre qu’il allait investir 225 millions d’euros dans les cinq prochaines années.
PDG : Greg Marsh
Lancement : 2010
Marché : location de logements haut de gamme entre particuliers
Concurrent : Airbnb