La FRENCHTECH retient son souffle / EKOO donne de la voix avec la FEVAD / Les tech françaises quittent la bourse
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C’est un GOOD MORNING FRENCHWEB particulier aujourd’hui, marquant à la fois la fin de la saison et les 15 ans d’informations dédiées à celles et ceux qui ont bâti la renommée de la FRENCHTECH.
De Lille à Marseille, en passant par Tokyo et San Francisco, nous avons tendu le micro et tourné nos caméras vers la plupart des entrepreneurs, investisseurs et acteurs qui font notre écosystème.
Cette véritable épopée, durant laquelle FRENCHWEB.FR a cultivé sa position de media indépendant, nous a permis d’atteindre une certaine maturité et de reconsidérer notre vision à l’aube d’une nouvelle ère.
Si 1994, 2000, et 2008 ont été des jalons importants dans l’histoire de la tech, 2024 sera sans doute le plus marquant d’entre eux.
Nous avons choisi ce momentum pour opérer non pas une simple transformation, mais une véritable rupture.
Dès septembre, nous vous proposerons de nouveaux chemins et ouvrirons de nouveaux horizons.
Merci à tous pour votre fidélité, ainsi qu’à nos clients et partenaires qui nous accompagnent dans cette nouvelle aventure, qui sera nous l’espérons, aussi avant-gardiste que l’a été FRENCHWEB.FR à sa création.
Avec toute l’équipe, nous vous souhaitons un bel été et vous donnons rendez vous dès la rentrée.
Richard Menneveux, Fondateur de FRENCHWEB.FR
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Ekoo donne de la voix avec un nouveau trophée
La start-up lilloise EKOO a remporté haut la main le 10 juillet au soir, le prix de la meilleure start up e-commerce 2024, récompense prestigieuse de la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) & KPMG parmi 40 candidats. La sélection finale de jeunes pousses était orientée vers des solutions avec un retour sur investissement sur un temps court et favorisant la conversion… c’est-à-dire l’achat !
EKOO, créé et dirigé par Emilie Brossier et Johann Desjardins, propose aux entreprises de raconter leur savoir-faire et l’expérience des clients grâce à notre plateforme audio avec une solution intégrant aujourd’hui de la GenAI. Multiprimée (1 to 1 Retail E-commerce Monaco, Grands Prix Focus Retail BFMTV…), cette jeune pousse est financée sur fonds propres et bénéficie de l’accompagnement de LVMH Maison des Startups, HEC incubateur et l’Accélérateur L’Oréal.
Une transformation numérique de l’État à la peine
Le nouveau rapport de la Cour des comptes « Le pilotage de la transformation numérique de l’État par la direction interministérielle du numérique (DINUM) » met en lumière des aspects critiques et des pistes d’amélioration pour la coordination de ce volet essentiel de l’administration. La réutilisation des données publiques, bien que centrale, souffre d’une organisation inefficace. La nouvelle feuille de route manque de coordination entre la DINUM et les ministères, entravant une vision pluriannuelle essentielle. Les incubateurs de services numériques, malgré leurs succès, manquent de documentation systématique sur leurs objectifs et budgets. La sécurisation des projets numériques demeure incomplète, nécessitant un respect plus strict des obligations réglementaires pour éviter les dérives budgétaires et calendaires.
Les ressources humaines constituent un autre point faible, avec une gestion éclatée et une grande instabilité des effectifs. Une politique de recrutement plus stable et attractive est nécessaire pour attirer et retenir les talents dans un secteur très concurrentiel. Enfin, la stratégie de l’IA et du numérique écoresponsable reste insuffisamment structurée. Le rapport recommande une gouvernance renforcée, une simplification budgétaire et une meilleure implication des ministères pour une transformation numérique efficace et cohérente.
Réduction des qubits pour simuler des molécules : une avancée majeure
QUBIT PHARMACEUTICALS (avec Sorbonne Université) a réussi à réduire le nombre de qubits nécessaires pour simuler des molécules, utilisant seulement 32 qubits au lieu des 250 habituelles grâce à l’émulateur Hyperion-1. Cette percée, soutenue par un financement de 8 millions d’EUR du plan France 2030, permet de prédire les propriétés de molécules avec une approche hybride alliant calcul haute performance et quantique. Ce développement rapproche l’utilisation pratique de l’informatique quantique pour la découverte de médicaments, mais aussi pour des catalyseurs (chimie, énergie) et de nouveaux matériaux.
CDiscount converti massivement à l’IA
En 2023, l’utilisation de l’IA a permis de catégoriser 20 millions de produits sur la plateforme. L’entreprise utilise par ailleurs un chatbot permettant d’interagir avec les clients pour des questions sur l’ensemble des produits en vente avec un taux de satisfaction quasiment identique à une interaction « humaine ». Enfin, CDiscount utilise l’IA générative pour effectuer de l’analyse concurrentielle et prévoit de créer des agents IA spécifiques pour des besoins métiers e-commerce.
Chut pour l’IA générative… au travail
20 % des salariés français utilisent l’IA générative dans le cadre professionnel… Et les dirigeants ne le savent pas forcément. C’est un des chiffres phares intermédiaires d’une étude en cours du cabinet Asterès pour le compte de Microsoft.
Le MEDEF dans le bain de l’IA
Le syndicat patronal MEDEF lancera à l’automne un Tour de France de l’IA afin de sensibiliser les dirigeants d’entreprise aux bénéfices de l’Intelligence Artificielle.
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La biotech pharmaceutique PHARNEXT se dirige vers une liquidation judiciaire après la cessation de soutien de ses partenaires financiers. En difficulté financière, Pharnext ne pourra plus financer ses activités au-delà du 15 juillet 2024, date de fin de sa procédure de conciliation. 2 événements critiques ont précipité cette situation : l’incapacité de communiquer les résultats d’une étude clinique en Chine sur son médicament PXT3003 et le retrait du soutien financier de Néovacs. Le titre de Pharnext a plongé de 20 % à la Bourse de Paris, ne valant plus que 0,003 EUR, alors qu’il était coté à près de 30 EUR en 2019.
Le tribunal de commerce de Bar-le-Duc a prononcé la liquidation judiciaire de la start-up BEEGIFT, pionnière des chèques-cadeaux digitaux pour petits commerces, en raison de créances impayées. Fondée en 2016 par Cédric Caron, la société avait séduit de nombreux particuliers et comités d’entreprise, avec plus de 500 000 chèques émis et 10 millions d’EUR reversés à des petits commerçants. La crise du Covid-19 a aggravé les difficultés financières de Beegift, les collectivités locales n’ayant pas honoré certaines créances. L’entreprise s’efforce maintenant de permettre aux détenteurs de chèques-cadeaux de les utiliser.
Selon un rapport environnemental, GOOGLE cesse d’acheter des compensations carbone et n’assure plus la neutralité carbone de ses opérations. Toutefois, l’entreprise vise toujours à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2030.
SPOTIFY permet désormais à ses utilisateurs de laisser des commentaires sur les podcasts, en complément des sondages et des questions-réponses. .
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« Flou artistique »: la French Tech retient son souffle après les législatives
+ LES PRECEDENTS GOOD MORNING FRENCHWEB
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- Jeudi: KYUTAI lance son IA vocale / Les JO Alibaba à Paris / BEINK DREAM et son IA qui transforme vos idées en visuels graphiques
- Mercredi: Fin de la prime de bienvenue sur Blablacar / Un bon tiers des équipes de BE REAL remerciées / Fin de l’aventure française pour WEFOX
- Mardi: Lobbying très actif pour OPEN AI en France et en Europe / TikTok se lance dans les soldes d’été / Google cassé?
- Lundi: Bruxelles réclame des explications à Temu et Shein / Les hackers contournent la double authentification avec l’IA / Nouveau souffle pour la start-up Gaïago
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Cybersécurité et JO : les derniers calages
À l’approche des JO, l’Agence nationale pour la sécurité des systèmes d’information (Anssi) met en garde contre une hausse des cyberattaques. Depuis plusieurs mois, l’Anssi a intensifié ses efforts pour protéger les infrastructures numériques des JO, ciblant 500 entités critiques et sensibles. Parmi celles-ci, des audits spécifiques ont été menés pour garantir la sécurité des systèmes d’information. Des exercices de crise ont également été organisés pour préparer les équipes à d’éventuelles cyberattaques.
En avril 2024, une campagne de scan des vulnérabilités a été menée par les centres de réponse aux incidents cyber (C-Sirt) régionaux. Ce projet, initié par Breizh Cyber et soutenu par Onyphe, a révélé que 0,73 % des 25 334 entités publiques scannées présentaient des failles critiques, principalement dans des logiciels comme Microsoft Exchange et Zimbra. Sur les 311 failles identifiées, 25 % ont été corrigées à la date du 26 juin.
Pour aider les organisations à se préparer, l’inter-Cert, une association de centres de réponse français, a publié dix fiches pratiques détaillant les actions à mener en cas de cyberattaque. Ces fiches couvrent divers scénarios, tels que le chiffrement de données, la compromission de comptes de messagerie, le défacement de sites web et les attaques par déni de service.
En préparation des JO, l’Anssi a également distribué un kit cyber aux fédérations sportives et mis en place un dispositif de gestion de crise en collaboration avec différents services de l’État. L’objectif est de garantir la sécurité numérique et de protéger l’image de la France pendant cet événement mondial.
Directive NIS2 : Les pays de l’UE face à une échéance cruciale
La directive NIS2, visant à renforcer la cyber résilience des infrastructures critiques, doit être transposée par les États membres de l’UE d’ici octobre 2024. Cette directive impose 10 mesures de sécurité couvrant la gestion des risques cyber, la continuité des activités et la sécurité de la chaîne d’approvisionnement. Toutefois, tous les pays ne sont pas prêts : la France, le Danemark et les Pays-Bas prévoient une application début 2025, tandis que l’Allemagne attend encore une législation nationale. La Belgique a déjà transposé le texte. Actuellement, seulement 14 % des organisations se déclarent conformes, malgré une confiance majoritaire de 80 % quant à leur capacité à respecter les exigences.
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Sécurité en ligne : L’inquiétude des Européens face à l’usurpation d’identité
Une nouvelle étude d’OKTA révèle que 94 % des Français s’inquiètent de l’usurpation d’identité numérique. Réalisée auprès de 4 000 personnes en Europe, l’enquête montre que plus de la moitié des répondants ont pris conscience de leur empreinte numérique cette année, influencés par la hausse des cyberattaques et l’essor de l’IA. La majorité pense que l’IA rend l’environnement en ligne moins sûr. Par ailleurs, 68 % des interrogés connaissent quelqu’un dont les données ont été piratées, soulignant l’importance de la cyberhygiène. Les services bancaires en ligne sont perçus comme les cibles principales des cybercriminels.
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Scalingo, startup cloud française, lève 3,5 millions d’EUR
SCALINGO, une plateforme d’hébergement Cloud française fondée en 2015 par Yann Klis, vient d’annoncer une levée de fonds de 3,5 millions d’EUR. Cette levée, réalisée auprès d’investisseurs français tels que Side Angels, CAJUBA, NÉO Founders, BPI France, la Caisse d’Épargne et BNP Paribas, permet à la jeune pousse de renforcer son offre technologique et de se développer davantage. Spécialisée dans les solutions souveraines et sécurisées, Scalingo se positionne comme une alternative aux géants américains du Cloud, notamment AWS, Microsoft et Google.
Avec cette nouvelle injection de capital, Scalingo prévoit d’améliorer ses fonctionnalités en matière de cybersécurité et de gestion des données, des aspects cruciaux pour les projets d’IA. En outre, l’entreprise prévoit de recruter une quinzaine de personnes cette année, principalement dans les domaines du marketing, de la communication et des ventes, afin de rendre son offre plus visible et compétitive.
Scalingo compte actuellement 35 employés, 35 000 développeurs utilisateurs de sa plateforme d’hébergement Cloud et plus de 1000 clients, dont des organisations comme le ministère de l’Intérieur et ENGIE. La startup a pour objectif de doubler son effectif d’ici 2026 pour atteindre 70 salariés, renforçant ainsi sa position sur le marché français et international.
Cette levée arrive à un moment clé pour les entreprises françaises et européennes qui se tournent vers des solutions Cloud souveraines, sécurisées et transparentes.
+ LEVEES DE FONDS A L’ETRANGER
HAYDEN AI, qui offre des solutions d’intelligence artificielle visuelle aux villes pour améliorer la sécurité routière lève 90 millions de dollars lors d’un tour de table de série C dirigé par The Rise Fund de TPG.
NALA, une startup spécialisée dans les transferts de fonds permettant aux utilisateurs de l’UE, du Royaume-Uni et des États-Unis d’envoyer de l’argent vers 11 pays africains, a levé 40 millions de dollars lors d’une série A menée par Acrew.
HEBBIA, une startup qui utilise l’IA pour aider les entreprises à trier leurs documents, a levé 130 millions de dollars lors d’un tour de table mené par a16z. Cette levée de fonds valorise l’entreprise à environ 700 millions de dollars.
+ ACQUISITIONS
LDLC absorbe Rue du Commerce
Le Groupe LDLC a finalisé l’acquisition du fonds de commerce de RUE DU COMMERCE, après avoir obtenu l’accord de l’autorité de la concurrence et rempli les conditions nécessaires. Rue du Commerce, pionnier du e-commerce français spécialisé dans les produits informatiques et high-tech, a généré un volume d’affaires d’environ 45 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 30 millions d’EUR sur les 6 premiers mois de 2024.
Cette acquisition, de 6 millions d’EUR financés par de la dette bancaire, renforce la position de LDLC sur le marché BtoC. Elle permettra à LDLC d’élargir sa base de clients et d’optimiser sa rentabilité. Le Groupe, acteur majeur de l’e-commerce depuis 1997, continue de se développer avec près de 1 190 collaborateurs.
Vedis sécurise sa croissance avec un family office
VEDIS, spécialiste des solutions de sécurité et de vidéosurveillance, a réalisé une 1re opération de LBO avec le family office Martek, qui prend le contrôle de la société. Les fondateurs Antoine et Ziad Abi Farah réinvestissent et conservent une part du capital, accompagnés de business angels du secteur.
La transaction inclut une dette bancaire équivalente à deux fois l’Ebitda, souscrite auprès de LCL, CIC Est et Caisse d’Épargne Ile-de-France. Des lignes de capex ont été négociées pour soutenir la croissance externe. Créée en 2008, Vedis, avec plus de 9 000 clients et un chiffre d’affaires de 7 M EUR, vise 10 M EUR en 2024 et plus de 50 M EUR d’ici 5 ans.
INFINITE REALITY spécialisée dans la création de contenu pour le métavers, a levé 350 millions de dollars, pour une valorisation de 5,1 milliards de dollars. Cette opération lui permet d’ acquérir le développeur de jeux Roblox Landvault pour 450 millions de dollars en actions.
AMD fait l’acquisition de SILO AI, une entreprise basée à Helsinki qui propose des modèles d’IA sur mesure et des plateformes pour les clients d’entreprise, pour 665 millions de dollars cash.
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Index Ventures : un fonds de 2,3 milliards d’EUR pour l’IA
INDEX VENTURES, société de capital-risque basée aux États-Unis et au Royaume-Uni, a levé 2,3 milliards de dollars pour investir dans des entreprises Tech. Sur ce montant, 800 millions seront consacrés aux startups en early-stage et 1,5 milliard aux entreprises en forte croissance. Parmi ses récents investissements en IA figurent Mistral AI, la start-up canadienne Cohere, spécialisée dans les grands modèles de langage (LLM), et l’Américaine Scale AI. Ce fonds vise à tirer parti des avancées de l’IA, notamment dans la découverte de médicaments et le secteur juridique. Fondée en 1996, Index Ventures a soutenu 108 licornes et 57 introductions en Bourse.
Paris : Les fonds d’investissement retirent des sociétés de la Bourse
Les fonds de private equity et d’infrastructures retirent de plus en plus de sociétés de la Bourse de Paris. EXCLUSIVE NETWORKS et BELIEVE sont les dernières entreprises en date concernées par cette tendance et NEOEN est très fortement pressentie pour être la prochaine sur la liste. En 2024, seules deux sociétés ont été introduites en Bourse tandis que quatre l’ont quitté.
Les fonds, tels que Permira et Blackstone, trouvent des opportunités dans des sociétés sous-évaluées ou en difficulté, comme Believe. L’acquisition de Rue du Commerce par LDLC et d’autres opérations similaires montrent que la Bourse peine à financer la croissance des entreprises face à la hausse des taux d’intérêt. Les investisseurs préfèrent des modèles économiques stables, ce qui pousse certaines sociétés à se tourner vers des financements privés.
Alter Equity : Un nouveau fonds d’impact
La société de gestion ALTER EQUITY a réalisé le 1er closing de son 3e fonds à hauteur de 85 millions d’EUR, avec un objectif final de 150 millions. Ce fonds, axé sur l’investissement à impact, vise à soutenir des entreprises ayant un effet positif sur l’environnement et la société. Alter Equity prévoit d’investir environ 10 millions d’EUR par entreprise, ciblant des sociétés en forte croissance avec un chiffre d’affaires minimum de 1 million d’EUR.
Ce nouveau fonds impose 12 critères extrafinanciers obligatoires, incluant la gouvernance, la diversité et la décarbonation. La rémunération de l’équipe de gestion sera également liée aux performances RSE. Alter Equity, fondée par Fanny Picard, a déjà une réputation solide avec 18 participations, dont plusieurs « greentech » prometteuses.
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Alphabet renonce à l’acquisition de HubSpot malgré un réel potentiel
Les actions de HUBSPOT ont chuté de 12 % mercredi après que Bloomberg a indiqué qu’Alphabet ne souhaite plus acquérir l’entreprise. Bien que des discussions aient eu lieu plus tôt cette année, elles n’ont jamais abouti à des discussions.
Cette décision intervient dans un contexte où les régulateurs américains et internationaux s’opposent de plus en plus aux acquisitions par les BigTech. HubSpot, dirigée par Yamini Rangan depuis 2021, connaît une croissance rapide avec une augmentation des revenus de 23 % au 1er trimestre, atteignant 617,4 millions de dollars.
Alphabet, de son côté, a vu sa croissance ralentir, avec une augmentation des revenus de 15 % au dernier trimestre. L’abandon de l’acquisition par Alphabet reflète les défis réglementaires et la prudence accrue dans le climat économique actuel.
UiPath annonce qu’elle va licencier 10 % de son personnel, soit environ 420 personnes, après avoir révisé à la baisse ses prévisions de revenus annuels de 100 millions de dollars le mois dernier. À la suite de cette annonce, l’action de UiPath a chuté de plus de 6 %.
Selon IDC, les expéditions mondiales de PC ont augmenté de 3 % pour atteindre 64,9 millions d’unités au deuxième trimestre 2024. Les expéditions d’Apple ont connu la plus forte hausse parmi les fabricants de PC, avec une augmentation de 20,8 %, suivies par celles d’Acer qui ont augmenté de 13,7 %.
La Tech : Pilier de l’économie US
Depuis quelques années, la Tech ne se contente plus d’accompagner la croissance économique, elle en devient un moteur essentiel aux États-Unis. En 2022, l’économie numérique représentait 10 % du PIB américain, une part équivalente à celle du secteur manufacturier. La croissance rapide de ce secteur, avec une augmentation moyenne de 7,1 % par an entre 2017 et 2022, contraste avec celle de l’ensemble de l’économie, limitée à 2,2 %. L’IA est perçue comme un levier majeur pour les gains de productivité futurs, particulièrement dans un contexte de déclin démographique. Enfin, la hausse des valeurs technologiques en Bourse depuis 2019 a engendré des effets de richesse significatifs, soutenant la consommation des ménages américains.
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SERENA BORBOTTI-FRISON (diplômée de l’ENS et de l’Essec), est devenue le 1er juillet directrice d’Allied for Startups, le lobby européen des startups. Elle était auparavant directrice générale de Tous Politiques, une organisation promouvant l’engagement politique des citoyens.
SOPHIE DIONNET, en charge de l’équipe Business Solutions de Dataiku depuis 3 ans, prend également la direction de l’équipe Produit. Elle a rejoint l’entreprise en 2019 après 15 ans chez AXA, où elle a piloté des projets complexes et développé de nouvelles activités.
CÉCILE DUBARRY deviendra le 19 août, directrice générale de l’institut Mines-Télécom, prenant la suite d’Odile Gauthier. C. Dubarry quitte son poste de directrice générale de l’ARCEP, poste à pourvoir. De 2009 à 2017, elle fut chef du service de l’Économie numérique à la Direction générale des entreprises (DGE).
JÉRÉMY MIMOUN est nommé Country Leader France de la HRTech Deel. Avec plus de 20 ans d’expérience en ventes et développement commercial, il a travaillé chez Salesforce et Botify. Entrepreneur, il a fondé et vendu des entreprises dès l’âge de 27 ans.
MARTIN SIGNOUX (ex-Meta) rejoint les affaires publiques d’OPENAI en charge de gouvernance de l’IA et l’application du règlement sur l’IA (AI Act). Il exerce à Paris et complète l’équipe déjà en place au lobbying européen d’OpenAI : Julie Lavet (ex-Apple, ex-cabinets ministériels dont pour le Premier ministre Manuel Valls), Jakob Kucharczyk (ex-Facebook) et Olga Nowicka (ex-Microsoft).
JÉRÔME TRAISNEL devient chairman non exécutif de Hiboo, start-up spécialiste de la data et de la décarbonation, qui a levé 9,3 millions d’EUR en début d’année. Traisnel apporte son expérience entrepreneuriale acquise chez Texas Instruments, Schlumberger, et en fondant Freever et SlimPay. Hiboo souhaite ainsi renforcer sa croissance et attirer de nouveaux partenariats stratégiques.
+ BOOKS
S’ouvrir pour innover autrement : La méthode infaillible (par Fabrice Marsella) aux Éditions Dunod
Ce nouvel ouvrage propose une exploration approfondie de l’open innovation, un concept où le partage et la collaboration importent prioritairement pour les entreprises. À une époque où l’adoption des innovations s’accélère de manière fulgurante, Marsella offre une méthode structurée pour que les entreprises puissent s’adapter et prospérer. En s’appuyant sur 19 ans d’expérience au Village by CA Paris, l’auteur propose une matrice d’innovation claire et détaillée.
Le livre débute par une définition précise de l’open innovation, avant de guider le lecteur à travers les étapes nécessaires pour la mettre en œuvre. L’auteur met en lumière les conditions préalables, les outils indispensables et partage des cas inspirants d’entreprises ayant réussi grâce à cette approche. Ce guide se distingue par sa clarté et son approche pragmatique, évitant le jargon complexe au profit d’explications accessibles et vivantes.
L’open innovation, comme décrite par F. Marsella, repose sur la collaboration et l’inspiration externe. Un véritable atout pour les entrepreneurs désireux de s’ouvrir à de nouvelles perspectives et de transformer leurs idées en réalités concrètes. En somme, « S’ouvrir pour innover autrement » est un ouvrage intéressant pour toute entreprise cherchant à rester compétitive dans un monde en perpétuelle évolution.
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