
Les agences publicitaires font tout ce qu’il faut pour convaincre sur le native advertising, ce nouveau format publicitaire qui doit offrir aux annonceurs une alternative aux bannières classiques. A l’image de cette dernière étude, néanmoins révélatrice : les publicités natives, intégrées au flux éditorial que l’on appelle « in-feed« sur mobile et tablette, sont deux fois plus vues (52%) par l’oeil que celles en bannières, selon la plate-forme publicitaire Sharethrough qui a réalisé l’enquête avec Nielsen. L’étude a utilisé la technologie d’eye-tracking (EEG data).
Autre constat, les publicités natives sont lues, lorsqu’elles apparaissent avec un texte entier, tandis qu’une vignette image ne l’est pas. L’étude recommande ainsi aux annonceurs de veiller aux termes qu’ils choisissent dans l’optique qu’ils stimulent le subconscient du lecteur.
Dans une étude précédente, Sharethrough affirmait que, sur ordinateur, les publicités native « in-feed » enregistraient 25% de vues de plus que celles des bannières. Dans cette étude, l’engagement du lecteur serait davantage généré. La perception est favorable pour 32% des lecteurs de la publicité native, contre 23% sur la bannière. Ils sont même 32% à se dire prêts à la partager avec leurs amis sur les réseaux sociaux, tandis que 19% (tout de même) partageraient une bannière. Plus surprenant, lorsque l’on compare la publicité avec le contenu éditorial du site, celle-ci attire autant l’attention, sur une durée similaire (1 seconde sur la publicité native, contre 1,2 pour le contenu éditorial).
LIRE AUSSI : 7 campagnes de native advertising plutôt réussies
- L’illusion du tout-LLM : pourquoi les meilleurs SOC combinent les IA plutôt que de tout confier à ChatGPT - 22/04/2025
- La guerre des couches IA : produit, modèle ou distribution ? Où se situe vraiment la valeur aujourd’hui ? - 22/04/2025
- Didomi lève 72 millions d’euros pour se trouver une place sur un marché des données en pleine recomposition. - 22/04/2025